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  • 21/03/2023
Élisabeth Borne réunit ses ministres ce mardi midi pour un déjeuner de travail. Elle veut remercier et partager les enseignements à tirer de ces dernières semaines. La Première ministre parle de "victoire", au lendemain du passage de la réforme des retraites. 

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Transcription
00:00 Vous voyez effectivement ces images, Pascal, à l'écran avec Gérald Darmanin sur le côté,
00:03 puis 15 autres ministres qui sont réunis pour ce déjeuner.
00:06 Alors pourquoi ? Je viens d'échanger avec l'entourage Elisabeth Borne qui m'explique que,
00:10 je cite la Première Ministre, réunis ces ministres pour un déjeuner de travail,
00:13 voilà comment on présente les choses, pour les remercier et partager les enseignements
00:17 à tirer de la séquence, lesquels évidemment on va chercher à savoir dans quelques instants.
00:21 Mais vous l'avez dit, c'est un marathon là pour la Première Ministre depuis ce matin,
00:25 c'est sa cinquième réunion, déjà une première ce matin avec le président de la République,
00:29 du côté de l'Elysée, puis ensuite les trois groupes de la majorité,
00:32 notamment une image qu'on vous montrera lorsqu'elle a croisé Edouard Philippe,
00:36 son prédécesseur tout à l'heure du côté de l'Assemblée Nationale,
00:39 et puis cette phrase que le service politique avec les informations d'Agathe Lambret
00:44 vous rapporte ce matin, un propos de la Première Ministre à l'Elysée tout à l'heure
00:48 avec le président de la République qui expliquait donc, je cite,
00:51 "on a le droit d'employer le mot victoire",
00:55 ce qui est assez paradoxal quand on sait qu'hier son poste est passé à neuf petites voix
00:59 d'être renversé, elle a failli dire au revoir à Matignon hier à seulement neuf voix,
01:03 et pourtant elle explique donc que le mot victoire peut être employé.
01:07 Alors je voulais aussi vous raconter ce qu'elle a expliqué ce matin en quelques mots
01:10 devant les parlementaires, elle a attaqué très directement les oppositions en disant,
01:14 je cite, "Quentin Tiers, des Républicains, a joint ses voix à la France Insoumise
01:19 et au Rassemblement National, les repères ont été définitivement perdus",
01:23 voilà ce qu'elle a expliqué avant de dire également qu'il faudra donc tirer également
01:28 les conséquences de ce qui s'est passé.
01:29 Est-ce qu'on est sur un début de mea culpa de quelque chose ?
01:32 Parce que vous l'avez entendu, que ce soit face aux parlementaires ou ici, face à ces ministres,
01:37 cette leçon à tirer revient régulièrement dans les éléments de langage, on y reviendra plus tard,
01:42 mais en tout cas ce qui est certain c'est qu'on est en crise politique, on peut le dire,
01:45 parce que même dans sa majorité ce matin, des députés Renaissance,
01:48 en écoutant la première ministre qui se disait être frustrée de ne pas être allée au vote
01:52 en ayant, quand je suis le 49 Rois, nous disait "non mais attendez,
01:55 en fait être frustrée c'est très bien, mais nous aujourd'hui on est inquiet,
01:59 inquiet de la suite et des conséquences pour la France mais aussi pour notre majorité".
02:03 Voilà le ton aujourd'hui, alors que derrière cette grande porte de Matignon,
02:06 je vous le disais, se déjeuner se déroule, on aura d'autres informations tout à l'heure évidemment.

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