Frédéric Souilot, secrétaire général de Force Ouvrière, était l'invité de Bruce Toussaint ce mardi matin sur BFMTV
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00:00 Déjà hier, nous les organisations syndicales, on savait qu'il y avait une motion de censure qui était déposée lundi,
00:08 pour autant nous avions appelé à manifester le 23 et nous allons continuer.
00:12 Et on a dit samedi, dimanche, lundi, mardi, mercredi et jeudi, on mettra plein de monde dans la rue.
00:18 Mon organisation syndicale, on n'appelle jamais à voter pour l'un ou contre l'autre.
00:24 Donc le débat à l'Assemblée nationale hier, ça sent le vent du boulet quand même.
00:32 Pour autant, vous le disiez quand je suis arrivé, il n'y a aucune majorité à l'Assemblée nationale.
00:39 Ça ne vous a pas inquiété quand même ce qui s'est passé hier soir après le rejet de cette motion de censure ?
00:43 Voir des députés de la NUPES, des députés de gauche rejoindre les manifestants Place Vauban,
00:50 comme si au fond, le conflit allait prendre un tour plus politique que syndical, si j'ose dire.
00:56 Est-ce que l'intersyndicale n'a pas intérêt à reprendre la main très vite,
00:59 au-delà de la journée de mobilisation de jeudi, évidemment,
01:02 pour ne pas laisser à l'instrumentalisation politique le soin de récupérer votre mouvement d'une certaine manière ?
01:09 Alors on va réagir, mais on réagit les uns et les autres sur les plateaux de télévision.
01:17 Depuis le 10 janvier, on a fait tout ce qu'il fallait en intersyndicale
01:20 pour ne pas être récupérés, ni par la gauche, ni par la droite, ni par quiconque d'ailleurs.
01:24 Et on aurait aimé que l'exécutif ou la majorité relative entendent et retirent ce projet.