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  • 20/03/2023
Chroniqueur : Vincent Valinducq 




De la durée idéale d’une bonne nuit de sommeil, au protocole en cas d’infection urinaire en passant par les gestes qui favorisent le développement de l’arthrose… Le docteur Valinducq répond aux questions des internautes pour être incollable sur notre santé.

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Transcription
00:00 Comment allez-vous au fait ? On ne vous l'a pas demandé hein ?
00:03 Oui ça va.
00:04 Allez Vincent, vous allez répondre aux questions de nos téléspectateurs s'il vous plaît.
00:07 Et on commence par celle de Dev qui habite au Mans.
00:10 Y a-t-il une durée idéale pour une nuit de sommeil ?
00:12 Une quoi ?
00:13 On ne sait pas ce que c'est.
00:15 Ah non ?
00:16 Non, on ne connaît pas cette chose.
00:17 Je ne sais pas si vous l'avez vu passer, mais cette semaine, c'est vendredi dernier, c'était la journée du sommeil.
00:21 Une campagne de sensibilisation mise en place par l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance.
00:26 C'est toujours intéressant les campagnes de sensibilisation, quel que soit le sujet.
00:29 Et souvent on voit des patients qui viennent, quand ils ont entendu parler du sommeil, ils viennent nous parler du sommeil ou des pistoles.
00:34 Moi je trouve ça génial parce que souvent, ça incite à consulter.
00:37 Sur la durée idéale, et bien il n'y en a pas.
00:39 Souvent on a 7 ou 8 heures en tête.
00:40 En réalité, la durée idéale est propre à chacun.
00:43 On n'est pas tous égaux.
00:44 On n'est pas égaux devant ce soir.
00:45 Non, exactement. En fait, c'est celle qui fait que le lendemain, on va être plutôt efficace, en forme, pas trop endormi et capable de bien tenir.
00:50 Donc voilà, chacun ne culpabilisez pas si vous ne dormez pas.
00:52 Et en gros, ça va de quoi à quoi ? Y a des gens qui dorment 5 heures, d'autres 10 heures.
00:55 6 heures, je suis bien.
00:57 Vous c'est 6.
00:58 6 c'est bien.
00:59 Sophiane ?
01:00 Ah oui, c'est un peu plus gênant.
01:02 Ah oui, d'accord, on va falloir faire une sieste.
01:04 8 siestes de 40 minutes dans la journée et 4 heures maximum dans la nuit.
01:08 C'est tout ?
01:09 Et vous Maya ?
01:10 Et moi, non.
01:11 À partir de 5 heures, je ne dors pas.
01:14 Et je pense qu'en vieillissant, on dort moins.
01:16 Ça se raccourcit.
01:17 Ça ne m'arrange pas.
01:18 Non, mais les 40 minutes dans la journée, c'est un peu beaucoup sur les siestes.
01:20 On est plutôt sur un nombre, pour être efficace sur une sieste, c'est 15 minutes.
01:23 C'est pas trop.
01:25 Écoutez, docteur, faites comme vous pouvez.
01:27 Vous allez vous faire gronder.
01:29 J'ai le droit de dormir quand même.
01:31 Moi, c'est 6 heures.
01:33 On a compris qu'on suit chacun notre équilibre, notre organisme.
01:36 Question de Mimi d'Avignon.
01:38 Pourquoi n'affecte-t-on pas systématiquement d'analyse d'urine en cas d'infection urinaire ?
01:42 Ça, c'est une question.
01:43 Chez la femme, dans le cas de siste, c'est l'infection urinaire qui est basse au niveau de la vessie,
01:46 dans le cas où il n'y a pas de fièvre.
01:48 Si vous n'avez pas de pathologie particulière ou si vous n'êtes pas non plus enceinte, pas de grossesse,
01:51 non, il n'y a pas besoin d'aller faire une analyse d'urine au laboratoire.
01:54 Parfois, au cabinet, quand on a un doute, on peut faire une petite bandelette sur place.
01:57 Mais généralement, on vous donne un antibiotique.
01:59 C'est un sachet qui se prend une seule fois, ça rentre dans l'ordre.
02:01 Maintenant, lorsque l'infection est montée jusqu'au rein,
02:04 que ça s'appelle une pyelonephrine, on a de la fièvre.
02:07 C'est un autre symptôme, un autre tableau.
02:09 Dans ce cas-là, on ira faire une analyse d'urine.
02:11 On pourra commencer l'antibiotique juste après l'analyse.
02:14 On n'aura pas besoin d'attendre les résultats.
02:15 Et voilà, c'est deux distinctions qui sont importantes.
02:17 C'est nouveau au cabinet, parfois, il y a des patients qui ne comprennent pas
02:19 pourquoi on fait une analyse et d'autres pas.
02:21 Donc voilà, vous avez la réponse.
02:22 Si ce n'est pas d'analyse obligatoire,
02:23 pyelonephrine, obligatoirement faire l'analyse avant de prendre l'antibiotique.
02:26 Je fais souvent craquer ma voisine.
02:29 Ah non, c'est pas ça.
02:30 Non, pardon, je fais souvent craquer mes doigts.
02:32 Est-ce que j'ai un risque de développer de l'arthrose ?
02:35 C'est Thomas Anevers. Vous le faites ?
02:36 Ah, je ne supporte pas de l'entendre.
02:37 Et les poignées aussi.
02:38 Ah non, je ne peux pas.
02:39 C'est vrai.
02:40 Ah non.
02:41 Répondez, docteur.
02:42 En théorie, il n'y a pas de risque de développer de l'arthrose.
02:44 Mais c'est vrai qu'on a toujours entendu ça.
02:46 On a tous entendu.
02:48 En réalité, c'est des bulles d'air que vous faites craquer,
02:50 qui est dans le liquide un peu.
02:51 Vous faites craquer des bulles d'air.
02:53 C'est même l'un des premiers à avoir un petit peu confirmé cette hypothèse.
02:57 C'est même un médecin américain.
02:59 Il a constaté qu'il avait deux mains.
03:01 Donc jusque-là, tout était normal.
03:02 Pas mal.
03:03 Pendant une cinquantaine d'années, il a fait craquer sa main gauche
03:05 et puis sans faire craquer la main droite.
03:07 Et puis, en fait, il a fait de radio,
03:09 il a voulu comparer la main gauche et la main droite.
03:11 Il a vu qu'il n'avait pas développé d'arthrose sur la main gauche.
03:13 Donc, il s'est dit qu'il n'y avait pas de risque.
03:15 D'autres études ont eu lieu depuis et sont allées dans le même sens.
03:18 Il n'y aurait donc pas de risque de développer de l'arthrose
03:20 si vous faites craquer vos doigts.
03:21 Allez hop, on continue.
03:22 Ça peut devenir un toc.
03:23 Après, il n'y a pas vraiment d'avantage.
03:25 J'ai envie de vous inviter à limiter ce phénomène.
03:27 Ce craquage.
03:28 Mais non, en théorie, il n'y a pas de risque de développer de l'arthrose
03:31 en se faisant craquer les doigts.
03:33 Très bien. Parfait.
03:34 Ma grand-mère habite seule et refuse toutes les aides.
03:37 Comment la convaincre de s'équiper de la téléassistance ?
03:39 Demande Annie de Villeneuve d'Asque.
03:41 C'est toujours un peu compliqué.
03:42 Et ça, on le voit aussi au cabinet.
03:43 En fait, la téléassistance, c'est quand même le pilier fondamental
03:46 pour permettre un maintien à domicile en toute sécurité.
03:49 Parce que, moi, quand je vois des patients avec qui on échange sur le sujet,
03:53 je leur explique bien que s'ils venaient à tomber,
03:55 parfois le risque, en fait, on n'y pense pas toujours,
03:57 c'est de rester allongé au sol plusieurs heures sur un carrelage qui est froid.
04:00 Vous risquez donc l'hypothermie.
04:02 Le fait d'avoir les muscles aussi comprimés contre le sol,
04:05 vous sécrétez, le muscle se produit des molécules qui ne sont pas terribles aussi pour votre rein.
04:10 Quoi qu'il en soit, ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a plein de dangers
04:13 à rester allongé au sol pendant des heures et si personne ne vient vous relever.
04:16 Donc, l'efficacité, c'est d'appuyer sur ce petit bouton.
04:18 C'est génial, il y a cette invention. C'est génial.
04:20 Oui, mais c'est vrai que les gens, parfois les patients, j'en vois qui habitent seuls,
04:23 ont l'impression qu'on va les fliquer ou qu'ils perdent leur autonomie.
04:26 Voilà, le but, c'est vraiment de permettre un maintien à domicile
04:28 dans des bonnes sécurités, dans des bonnes conditions.
04:32 - Oui.

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