L'histoire est entendue. Urgence climatique, notes de chauffage renchéries par le contexte de la guerre en Ukraine et la flambée des coûts de l'énergie… Tout le monde, à l'exception peut-être des vendeurs de radiateurs électriques de type grille-pain, aimerait voir disparaître au plus vite les « passoires thermiques ». Sur les 30 millions de résidences principales que compte la France, 5,2 millions pourraient être considérées comme telles (étiquettes F et G du DPE), soit 17 % du parc. Parmi lesquelles 500 000 seraient estampillées G+, c'est-à-dire accusant une consommation d'énergie finale supérieure à 450 Kwh/m2/an. Dans ce bataillon de mauvais élèves, 140 000 cancres se cachent dans l'habitat du parc locatif privé.