Olivier Mateu, secrétaire de l'Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, était l'invité de BFMTV ce samedi soir pour parler de la mobilisation contre la réforme des retraites.
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00:00 Elle est décuplée, la détermination. D'abord parce que le président de la République, sa première ministre,
00:08 vient de cracher à la figure de tous les travailleurs du pays. Mais on sent surtout qu'on est à quelques encadres de la victoire.
00:18 Et cette réforme dont personne ne veut le finir, on vous dit, attend. Comme ce qui fut la majorité de ce mauvais président.
00:26 — C'est-à-dire que vous appelez au retrait du texte, vous appelez à renverser le gouvernement. Les deux, c'est quoi, votre priorité ?
00:32 — Écoutez, j'ai pas l'impression qu'il tienne déjà bien droit, ce gouvernement. Nous, ce que nous souhaitons, c'est l'abandon complet de cette réforme.
00:41 Et s'il doit y avoir débat, y compris au travers du référendum qui est demandé par un certain nombre de députés,
00:50 on doit pouvoir discuter tranquillement des moyens à mobiliser pour financer le retrait à 60 ans, qui contrairement à ce que dit
00:57 la députante des routes de Renaissance, est largement finançable, à condition qu'on mobilise enfin les richesses que vous créez,
01:07 dans le sens de l'intérêt général. Il y a entre 80 et 100 milliards d'euros par année de réserve fiscale.
01:13 Vous imaginez bien que c'est pas ceux à qui on demande de travailler des uns de plus qui pratiquent ce genre de choses.
01:18 Ce sont les amis pour lesquels agit Emmanuel Macron et la députée que vous avez sur le plateau qui faisaient ça.
01:24 Nous, l'argent, on le met dans l'économie réelle. C'est pour manger, c'est pour se soigner, c'est pour se nourrir, c'est pour se loger.
01:31 C'est ces gens-là qui vont planquer notre argent à l'étranger.