Alors que certains députés de la majorité sont victimes d’outrage, voire de violences, le député Renaissance du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre estime que cette brutalité à leur égard prend racine au sein même de l’Assemblée nationale. «Quand la violence politique n’est pas canalisée dans le Parlement, elle s’exprime parfois ailleurs», a-t-il déclaré. Il accuse notamment les députés d’extrême gauche d’avoir joué l’obstruction plutôt que de débattre, et leur reproche leurs attaques constantes contre le gouvernement. La cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé, a demandé au ministre de l'Intérieur d’assurer la «protection des parlementaires».