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Olivier Mateu : «Si le gouvernement veut passer en force, il devra en assumer les conséquences»
CNEWS
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15/03/2023
Le secrétaire général CGT 13, Olivier Mateu, aborde le sujet de la réforme des retraites : «Si le gouvernement veut passer en force, il devra en assumer les conséquences».
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News
Transcription
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Je ne pense pas, je ne pense pas.
00:02
Honnêtement, il serait très risqué pour ce gouvernement
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de tenter le passage en force.
00:06
On sait très bien que depuis des semaines,
00:08
ils essayent de s'acheter une majorité.
00:10
Au bout de la huitième manifestation,
00:13
on constate qu'il y a peut-être un peu moins de monde,
00:17
à la limite, mais qu'il y a du renoncement,
00:21
je ne crois pas du tout.
00:22
D'ailleurs, le niveau des secteurs engagés dans la grève
00:26
et notamment dans les grèves euroconductibles,
00:28
dans des secteurs qui pèsent fortement sur l'économie,
00:31
c'est encore très sérieux.
00:32
Donc moi, je ne sais pas comment dire,
00:34
parce qu'on n'est pas là dans le jeu du chat et de la souris.
00:39
Si le gouvernement tente de passer en force,
00:41
d'une manière ou d'une autre,
00:42
il aura à en assumer les conséquences, c'est certain.
00:45
Le taux de grévistes est quand même en nette baisse, Olivier Mathéou.
00:48
La mobilisation est moins importante que celle de mardi dernier.
00:52
Je ne sais pas si la rue a perdu,
00:54
mais le mouvement s'essouffle, c'est un fait.
00:57
Non, c'est vous qui parlez d'essoufflement,
00:59
je m'excuse de vous le dire comme ça,
01:00
mais il y a des étapes à franchir.
01:02
Tout le monde attend, y compris les résultats du vote demain en Assemblée,
01:06
soit du vote, soit du passage en force,
01:08
et je le redis tranquillement,
01:10
tout l'intersyndical dans le département a annoncé aujourd'hui
01:15
que quoi qu'il arrive, la lutte continuera.
01:18
Encore une fois, si le gouvernement tente de passer par la force,
01:22
il en aura la responsabilité
01:25
et il devra assumer les conséquences,
01:27
mais il n'y aura plus de règles.
01:28
Qu'on soit clair, il n'y aura plus de règles.
01:30
Cette réforme, personne n'en veut.
01:32
Personne n'en veut et il n'a pas à se comporter comme ça.
01:35
Ce n'est pas la première fois qu'on vous entend dire,
01:37
M. Mathéouille, si la loi passe et si le 49-3 est dégainé,
01:41
il n'y aura plus de règles.
01:42
Ça veut dire quoi concrètement, il n'y aura plus de règles ?
01:45
Tous les coups sont permis, au nom de quoi ?
01:47
Vous vous rendez compte, on en est à combien de 49-3 ?
01:50
Est-ce qu'on va aller au bout du quinquennat comme ça ?
01:53
Qu'est-ce qu'Emmanuel Macron est en train d'installer ?
01:56
Un gouvernement qui impose,
01:58
qui passe sur la représentation nationale,
02:00
qui passe sur l'opinion publique,
02:02
qui passe sur le monde du travail.
02:04
Ça ne s'appelle plus une démocratie.
02:05
Sauf que ce qui se passe, c'est légal.
02:07
Et je me demande,
02:08
quelle est la légitimité la plus importante ?
02:10
Celle de la rue ou celle du Parlement ?
02:12
Ce qui est légal dans une République comme la nôtre aujourd'hui,
02:17
malheureusement, n'est pas forcément moral.
02:19
Et ce qu'il conviendrait de faire aujourd'hui,
02:21
c'est de remettre tout à plat
02:22
et d'entendre que personne ne veut de cette réforme
02:25
et d'avoir l'honnêteté de dire qu'on a été mal inspirés,
02:28
on a été un poil trop gourmands.
02:30
Après tant de milliards distribués sur le compte des travailleurs
02:33
aux plus riches, on va calmer un petit peu,
02:37
on va ralentir un peu les choses
02:40
et peut-être, pourquoi pas, poser sur la table
02:43
à la fois les besoins qu'expriment les manifestants
02:49
et l'opinion publique,
02:51
et mettre en face les milliards qui pourraient être à disposition
02:53
et les prendre dans les bonnes poches.
02:55
Olivier Mathéau, il y a un instant, vous avez dit
02:57
"il n'y aura plus de règles, tous les coups sont permis".
02:59
Pardon d'insister là-dessus, mais encore une fois,
03:01
concrètement, qu'est-ce que ça veut dire
03:02
quand vous nous dites "tous les coups sont permis" ?
03:04
Ça veut dire que c'est quoi le coup d'après pour vous ?
03:06
Le coup d'après, ce sera quoi ?
03:08
Je vais vous le dire tranquillement.
03:09
On a un intersyndical national
03:13
qui a mené les choses de manière académique jusqu'à maintenant,
03:16
avec huit journées d'action,
03:18
des alertes lancées au gouvernement,
03:20
et un gouvernement qui s'entête et méprise
03:22
l'expression majoritaire dans le pays,
03:25
qui dit "on n'en veut pas".
03:26
À un moment donné, on la sera libre au cours
03:28
à l'imagination des travailleurs et des travailleuses,
03:31
dans l'expression de leurs revendications.
03:33
Et dans votre imagination, c'est quoi la suite ?
03:36
Eh bien, il peut tout se passer.
03:37
Nous, ce à quoi on va travailler, c'est le maximum de grèves
03:40
et de grèves reconductibles dans le plus possible de secteurs possibles.
03:44
Qu'on soit clair.
03:45
Après, il ne faudra pas qu'ils viennent pleurer,
03:48
les corps intermédiaires ne tiennent plus rien,
03:51
ce qui est déjà le cas depuis longtemps.
03:53
À un moment donné, quand on pousse le bouchon trop loin,
03:55
il y a des conséquences.
03:57
Les gens, les travailleurs ne veulent pas de cette réforme.
04:00
Vous savez, le pire dans l'affaire,
04:03
c'est que le gouvernement fait comme si la colère qui s'exprimait
04:06
ne concernait que la question des retraites.
04:08
On nous a expliqué depuis des années,
04:10
il ne faut pas augmenter les salaires parce que ça fait augmenter les prix.
04:13
Les salaires n'auront pas augmenté, les prix explosent,
04:15
les gens n'arrivent plus à finir le mois.
04:17
Les assiettes sont vides.
04:18
Vous pensez que ça va aller jusqu'à où, ça ?
04:20
Et on augmente le budget de l'armée de manière exponentielle.
04:23
On fait des cadeaux au grand patronat de manière illimitée.
04:27
Et on vient encore nous expliquer qu'il faudrait travailler deux ans de plus
04:30
et payer la boîte de haricots quatre fois le prix de l'année dernière,
04:35
avec le même salaire.
04:37
[Musique]
04:41
[SILENCE]
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