Toulouse : le blues vaudou de Moonlight Benjamin fait "rejaillir la lumière"
  • l’année dernière
Toulouse : le blues vaudou de Moonlight Benjamin fait "rejaillir la lumière" |Invicta Men's Pro Diver Stainless Steel Quartz Watch: https://amzn.to/3zkrZSD . Please help me with an order to maintain the system, thanks a lot.| Ce sont d’abord ces guitares, abrasives et violentes, qui secouent l’auditeur. Et puis cette voix, si profonde et charnelle, si chaude et sensuelle. « Wayo » est le nouvel album de Moonlight Benjamin et, inutile de tourner autour du pot, c’est une véritable claque sonore et spirituelle. Le blues vaudou et envoûtant de la diva adoubée par Martin Gore (Depeche Mode) et Iggy Pop s’aventure toujours plus loin dans l’exploration de l’âme haïtienne. « Le titre ‘Wayo’ désigne le cri de douleur d’une femme qui est en souffrance, qui demande à être libérée de toutes les fausses pensées, les énergies invisibles qui l’empêchent d’avancer », explique l’artiste. Réalisées avec Matthis Pascaud et Raphaël Chassin, les onze chansons de cet album remarquable ont été écrites par Moonlight Benjamin durant le confinement. Il est difficile de ne pas entendre dans des titres comme « Freedom Fire », «Tanye Banda » (une « invitation à cultiver des pensées positives »), « Bafon », un morceau dédié à Haïti (« C’est mon pays, mais il régresse de jour en jour et dans cette chanson, j’imagine son enterrement… alors qu’il n’est pas mort ») ou le bouleversant morceau titre, la colère, la réflexion et la solitude d’une artiste qui n’a plus que la musique et sa voix pour communiquer. « J’étais seule chez moi et ce moment personnel m’a beaucoup bouleversée, confie-t-elle. Je me suis remise en question : qui suis-je ? Qu’est-ce que je fais, pourquoi je le fais ? Avec le recul, je me rends compte que j’avais besoin de ce moment de calme, où il ne se passe rien, pour aller puiser au fond de moi. » Chaque chanson semble avoir été envisagée puis composée et enfin enregistrée indépendamment des autres et c’est, paradoxalement (ou pas), ce qui donne à « Wayo » sa cohésion et sa force. « Chacune est unique, approuve la chanteuse et prêtresse vaudoue, et est nourrie de blues, au sens le plus large – les chants des esclaves d’Haïti sont du blues – et de rock. Je me suis demandé ce que je voulais donner à entendre : mon identité, ce que je suis. Plus on est dans le noir, plus on cherche à faire rejaillir la lumière, la vérité. Je me nourris des autres – Alabama Shakes, Nina Simone, Freddie Mercury - tout en restant vraie. Je me nourris d’Haïti, bien sûr, mais aussi de Toulouse, la ville qui m’a accueillie en 2002 - j’ai fait ma formation à Music’Hall et j’ai rencontré ici mon mari. J’aime cette ville, son énergie, ses platanes sur l’allée de Brienne… » Actuellement en tournée en France (hélas, pas de date toulousaine prévue à ce jour), Moonlight Benjamin s’apprête à sillonner les États-Unis. Veinards d’Américain
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