Me pendre a ton cou Prendre les coups Désirais les nuages, sous l’ombrage du tonnerre Errer mon ombre sous les soupirs hauts Au coin d’une rue, verte pâture Étreindre une mèche sous la couette de mes désirs Éteindre ton corps sous le bel astre du plaisir
Me pendre à ton cou Perdre le tout Inventer les rivalités des espérances spoliées Sombrer dans la lumière coincée du plafond J’évacue le ruisseau de mes veines, à présent tailladées J’aperçois le souffle du cheval, comme hennissant J’atteins le froid dans l’obscurité, lévite à l’invitation
Me pendre à ton cou Rendre les autres jaloux Glisser dans le pare brise de tes rêves Dénigrer le nœud coulant autour des affluents débordées Faire choir l’exclamation, comme la butte se refuse La lumière s’évacue sous l’ombre de tes pieds J’écris un dernier mot sur cette feuille froissée Grâce à mes yeux de ma nuque brisée