L'ÉMISSION - Deschamps, Benzema : qui dit vrai ?
Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Gilles Verdez, Sébastien Tarrago, Dominique Sévérac et Florian Gazan pour 1h30 d'informations et de débats. Au sommaire de cette émission du samedi 11 mars 2023 : l'interview de Deschamps et la réaction de Benzema sur les réseaux sociaux : qui dit vrai ? Le naufrage du PSG en Ligue des champions : à qui la faute ? Que faut-il changer ? Diacre écartée de l'équipe de France féminine : bonne ou mauvaise décision à quatre mois du mondial ?
Regardez On refait le match du 11 mars 2023 avec Philippe Sanfourche.
Regardez On refait le match du 11 mars 2023 avec Philippe Sanfourche.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL
00:00:02 18h30 20h on refait le match sur RTL présenté par Philippe Sanfourche
00:00:10 Bonsoir à tous merci de nous retrouver comme chaque samedi on est ensemble jusqu'à 23h, 4h30 en tout de direct
00:00:27 ballon rond mais aussi un petit peu ovale aujourd'hui on va faire une place au rugby bien évidemment c'est la mi-temps
00:00:34 les français qui sont en train de faire une démonstration à Twickenham ce seront les deux grands directs puisque également depuis 17h
00:00:41 Auxerre soit Rennes c'est évidemment sous les yeux de Dimitri Ramelot, bonsoir Dimitri
00:00:46 Salut Philippe, 14 minutes à jouer encore dans le temps réglementaire de cette partie
00:00:50 0-0 très grosse première mi-temps de la G.A. Auxerre, Rennes qui a mollement
00:00:54 très mollement réagi en deuxième période une grosse frappe de Santa Maria sinon pas grand chose
00:00:58 Merci beaucoup Dimitri Ramelot évidemment en fil rouge
00:01:01 tout au long de la soirée et puis il y aura le troisième grand match à suivre
00:01:05 dans RTL Foot ce soir autour d'Eric Silvestro et toute sa bande à partir de 20h c'est évidemment le
00:01:12 match d'après pour le Paris Saint-Germain avec ce déplacement à Brest de tous les dangers
00:01:18 avec pourquoi pas la réaction ou pas
00:01:22 du Paris Saint-Germain piteusement éliminé à Munich cette semaine
00:01:27 On refait le match ce soir
00:01:29 Non c'est du dépit comme tous les français je pense pour faire vivre le débat j'accueille
00:01:35 on l'a entendu déjà il s'est manifesté avant même qu'on lui ait donné la parole
00:01:40 Monsieur Sébastien Tarragot de la chaîne L'Equipe bonsoir
00:01:43 Je suis indiscipliné mais il y a tellement de talons autour de cette table que j'en profite quand j'en ai pas le droit
00:01:47 Essayez de vous distinguer autrement
00:01:49 Monsieur Gilles Bernaise le procureur est avec nous
00:01:51 Bonsoir
00:01:53 Un autre pilier mais c'est normal les temps sont durs sont graves il faut convoquer finalement le comex de Noir Femme Match
00:02:02 Voilà, merci
00:02:04 J'espère que je ne serai pas débarqué avant la fin de cette émission
00:02:08 On va couper des têtes
00:02:09 Monsieur Dominique Sévrag du Parisien
00:02:11 Bonsoir à toutes et à tous
00:02:12 Il s'est passé des choses dans le Parisien ce matin
00:02:14 C'est vrai
00:02:15 On va en parler très longuement
00:02:16 Monsieur Florian Gazan
00:02:17 Bonsoir Philippe
00:02:18 De la chaîne L'Equipe, habitué également
00:02:20 Il est partout
00:02:21 Ça fait plaisir dans les piliers en tout cas, je suis une petite colonne moi
00:02:25 Une colonnette
00:02:26 Je me disais le 3 avril
00:02:28 Est-ce que tu es le Marco Verratti de cette émission ou pas ?
00:02:30 Je me couche plutôt au Marco Verratti
00:02:32 Il a tendance à se disperser Florian
00:02:34 Le programme est extrêmement chargé messieurs on le disait, il y a la nouvelle bombe, bombinette
00:02:38 En tout cas un nouvel épisode dans ce feuilleton incessant entre Deschamps et Benzema
00:02:43 Le sélectionneur qui fait sa rentrée médiatique, il remet les points sur les i
00:02:47 Benzema était bien blessé, personne ne l'a poussé dehors pendant la coupe du monde
00:02:52 Menteur et clown répond le ballon d'or sur les réseaux sociaux
00:02:57 Qui a raison ? Pourquoi tant de haine ?
00:02:59 On va évidemment décrypter longuement tout cela dans un instant
00:03:02 Après 19h, on va disséquer au scalpel la dépouille du Paris-Saint-Germain
00:03:08 Après le fiasco de Munich, qui va partir, qui doit partir ?
00:03:11 Y a-t-il encore un espoir de réveil dans les saisons à venir ?
00:03:16 On commence à se poser la question
00:03:18 Et puis le feuilleton fédéral, chaque semaine désormais avec la fin de l'épisode Corée de Diacre
00:03:22 Virée des Bleus, est-ce que c'est une bonne nouvelle ?
00:03:25 Qui pour la remplacer ? Réponse après 19h30
00:03:30 Je vous le disais, on refait le match, c'est jusqu'à 20h
00:03:35 C'est également en vidéo, vous pouvez nous voir sur RTL.fr
00:03:40 On a mis nos beaux habits, une très belle chemise
00:03:42 On est ensemble jusqu'à 20h, et vous avez raison, vous êtes bien sur RTL
00:03:47 On va faire un petit tour sur le fil rouge de la soirée Osser Rennes
00:03:59 78 minutes de jeu, ça ne s'est toujours pas décanté Dimitri Ramellot
00:04:03 La 79ème, même maintenant avec les Osserrois qui poussent encore
00:04:08 C'est le ballon qui a fait son entrée sur la pelouse, qui vient de frapper
00:04:13 Il était exactement dans la pelouse, j'ai cru que ça y allait
00:04:16 La balle était bien levée, je pensais que ça allait retomber dans le but de Mandanda
00:04:20 Mais c'était encore loupé, il y a eu plein d'occasion pour la G.Osser Gauthierne
00:04:23 Je vous le disais en première période, il y a eu Zedatka, Jubaad, et puis il y a eu Santa Maria
00:04:29 Qui a fait réagir son équipe en deuxième période
00:04:32 Frappe lourde, relâchée par le gardien d'Osser avant d'être repris
00:04:36 Ce ballon c'est tout pour le stade Rennes, c'est un petit peu faible
00:04:39 Et c'est rien de le dire pour l'instant, il reste 10 minutes aux joueurs de Genesio
00:04:43 Pour essayer de faire quelque chose d'un petit peu plus crédible
00:04:45 0-0
00:04:46 Voilà, merci Dimitri Ramellot
00:04:49 On rappelle que l'équipe de France de rugby était en train de faire une démonstration à Twickenham
00:04:55 Puisqu'elles mettent 27 à 3 à la mi-temps, c'est absolument historique
00:04:59 On retrouvera évidemment Jean-Michel Rascol, notre monsieur rugby
00:05:03 Sur place pour RTL dans quelques instants dès que la seconde période aura débuté
00:05:09 On attaque donc, on refait le match avec ce nouvel épisode des Champs Benzema
00:05:13 Donc rentrée médiatique, on le disait du sélectionneur
00:05:15 Qui ne s'était pas exprimé depuis la Coupe du Monde
00:05:17 Et qui le fait donc dans les colonnes du Parisien et du Figaro
00:05:22 Alors il revient sur beaucoup de sujets, notamment la blessure et le départ de Karim Benzema
00:05:27 Il réaffirme que le ballon d'or du Real Madrid était bien blessé
00:05:30 À tel point qu'il ne pouvait pas rester
00:05:33 Et que c'est le joueur qui a décidé de partir précipitamment au petit matin
00:05:36 Sans dire au revoir à personne
00:05:38 Réaction quasi immédiate de l'intéressé sur les réseaux sociaux hier soir
00:05:41 Avec deux stories sur Instagram
00:05:43 La première c'est une capture d'écran avec des extraits des interviews
00:05:46 Commenté de la sorte, mais quelle audace
00:05:49 Auquel il ajoute un émoji de clown, donc c'est pas rien
00:05:52 Puis une seconde story dans laquelle il reprend une petite vidéo
00:05:55 Qui fait fureur sur les réseaux, on va l'écouter
00:05:59 - Montard, montard, oui toi montard, tu mens, un grand montard
00:06:06 - Voilà, ça a le mérite d'être clair
00:06:09 Et là en légende, Karim Benzema ajoute "sacré Didier, bonne nuit"
00:06:13 Donc avant de rentrer dans le détail de l'interview
00:06:16 De la faire, un petit mot sur la forme déjà
00:06:19 Parce qu'encore une fois, à mon sens, c'est absolument catastrophique
00:06:23 Ce que fait Karim Benzema là, c'est totalement contre-productif
00:06:27 Alors on va en discuter, chacun a ses arguments
00:06:30 Peut-être que la vérité est interprétée différemment
00:06:33 Selon que l'on soit du côté de la Fédération ou de Karim Benzema
00:06:36 Mais c'est l'histoire de la vie de Karim Benzema
00:06:39 C'est-à-dire qu'on ne peut pas entendre le propos, on ne sait pas ce qu'il a à dire
00:06:42 Il ne rentre pas dans le vif du sujet, il fait des émoticônes de clown
00:06:46 Et il met des vidéos, c'est-à-dire qu'en fait il prend tout le monde pour des guignols
00:06:50 - Philippe il s'en fiche en fait lui, peut-être que nous sommes des vieux messieurs
00:06:55 - Et lui il parle à un autre public, et peut-être qu'à ce public là, ça parle tout simplement
00:07:02 - Alors lui il demande de dire la vérité, on ne lui demande pas de parler à un public ?
00:07:05 On n'est pas en train de faire de la règle ?
00:07:07 - Vous pouvez l'entendre comme vous le souhaitez, mais lui il fait bien ce qu'il veut aussi
00:07:11 Moi aussi je pense que c'est contre-productif à la base
00:07:14 Parce que je pense qu'il a une image globalement négative en France auprès du grand public
00:07:20 Mais peut-être que lui ça ne l'intéresse pas
00:07:23 Et dans ce cas-là il fait bien comme il veut, il agit comme il veut, il parle à qui il veut
00:07:27 - Il aura passé sa carrière à être en dehors des clowns et à payer en fait
00:07:33 - Je pense que, juste un point Sébastien, je pense qu'il a une bonne image globale auprès des Français
00:07:39 - C'était revenu bien, c'était revenu bien quand même
00:07:41 - Plus auprès du football, des gens passionnés de football
00:07:43 - Il l'a inversé grâce à ses exploits sportifs au Real Madrid
00:07:46 Mais je pense que c'est contagieux à l'ensemble des Français
00:07:50 Je pense que la frange qui ne l'aime pas c'est toujours la même
00:07:54 C'est celle qui vote Rassemblement National
00:07:56 - Pas du tout, non c'est pas...
00:07:57 - Je suis pas sûr Dominique quand même
00:07:59 - Excuse-moi Dominique mais je crois que c'est trop facile
00:08:01 - Au-delà
00:08:02 - Je pense vraiment que par rapport au traitement des affaires Benzema dans les médias généralistes
00:08:08 Je pense que l'ensemble des Français pas passionnés par le football
00:08:11 Ont une mauvaise image de Karim Benzema
00:08:13 Je pense que ça n'a rien à voir avec les opinions politiques de ces gens
00:08:18 - Tu te fondes en fait pour dire ça sur l'ensemble des Français ?
00:08:21 - RTL et je sais plus votre partenaire, Clodexa, feront un sondage pour la semaine prochaine
00:08:28 - Je dirais pas qu'il n'a pas la cote d'un Mbappé, d'un Zidane, d'un Antoine Griezmann
00:08:34 - J'ai plus les chiffres en tête mais ils ont été faits ces sondages
00:08:40 Et par rapport à ce qu'ils représentent sur la planète foot
00:08:43 C'est un ballon d'or, c'est l'attaquant du Real Madrid
00:08:46 Qui casse la baraque depuis des années
00:08:48 Il a quand même une image qui est bien en deçà de ce qu'elle devrait être
00:08:52 Il y a quand même une défiance qui reste
00:08:55 Et notamment chez les gens qui suivent le foot de loin
00:08:57 - Il a été absent 5 ans et 7 mois de l'équipe de France sous Diez-Echant
00:08:59 Il a été condamné par la justice française, pas au premier chef
00:09:03 Mais comme complice d'une histoire de chantage dans une histoire visant Mathieu Valbuela
00:09:08 Donc évidemment que son image est la même, il a été reconnu coupable dans cette affaire
00:09:11 - Il a été condamné, j'ai dit
00:09:12 - Gilles Verdez !
00:09:13 - Là on parle de l'image, mais je reviens à votre première question
00:09:16 Au niveau de la communication, c'est un génie absolu
00:09:18 C'est-à-dire qu'il parvient en 3 mots
00:09:22 2 postes sur les réseaux sociaux, Instagram je pense
00:09:26 À, entre guillemets, Dominique me pardonnera
00:09:29 Mais ringardiser le Figaro et le Parisien qui sont deux excellents médias
00:09:32 Mais à dire "lisez vos vieilles feuilles, vos vieux journaux"
00:09:36 Moi je parle au monde entier sur les réseaux sociaux
00:09:39 Et je vous dis ma vérité
00:09:41 - Il parle pas, il fait des ellipses
00:09:42 - C'est ça le génie, le génie c'est ça, c'est Cantona
00:09:45 Il n'a même pas besoin de s'exprimer en quelques mots
00:09:48 Mais c'est du génie absolu, je parle pas sur le fond
00:09:51 Sur la forme, mais c'est un génie
00:09:53 - Mais d'abord c'est pas de la communication, c'est de la réaction
00:09:56 D'où tu communiques avec un émoticône clown
00:09:59 - Aujourd'hui, si
00:10:00 - Non mais c'est pas de la communication, il communique rien
00:10:02 En gros il dit des choses
00:10:04 - Il dit tout en un émoticône, assaisu encore une fois
00:10:07 - Oui mais il explique rien, donc c'est pas de la communication
00:10:09 Et si maintenant on se base sur tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux
00:10:12 Et c'est ça la communication et la vérité, où va ce monde ?
00:10:14 Parce qu'aujourd'hui
00:10:15 - C'est ça, c'est un autre sujet à dire
00:10:17 - Il y a quand même que des saucisses qui circulent globalement sur les réseaux sociaux
00:10:20 Et pour faire l'entrée on n'est pas équipés
00:10:21 - Pour le coup c'est lui
00:10:22 - Mais oui, mais il suffit qu'il peut sur Instagram
00:10:25 Ou sur Twitter, ou TikTok, ou Snapchat, ce qu'il veut
00:10:27 Puisqu'il parle aux jeunes, il peut aussi expliquer
00:10:29 - Mais moi je sais pas si sa communication est bonne ou pas bonne
00:10:32 Mais elle me frustre, moi personnellement
00:10:34 Elle me frustre parce que j'ai envie d'avoir la version des "Hormètes" Kareem Benzema
00:10:37 Et je l'ai toujours pas
00:10:39 Parce que moi si je vous dis "Philippe vous êtes un clown"
00:10:41 Bon bah ça veut toujours pas... Je sais toujours pas
00:10:43 C'est pas un débat d'idées en fait
00:10:45 - Ce serait bien d'étayer un peu
00:10:46 - Bah j'aimerais savoir
00:10:47 - Limite ça donne raison à Deschamps
00:10:48 C'est-à-dire que Deschamps lui au moins il étaye
00:10:50 Alors que si, Deschamps il étaye
00:10:51 Mais comme Benzema il a rien à dire, il a rien à expliquer
00:10:53 - Moi j'ai la version de Deschamps
00:10:54 - Ça veut dire que ça peut être Deschamps qui a raison
00:10:55 - On bosse, on essaie de recouper tout ça
00:10:57 Moi les infos que j'ai c'est plutôt que d'idées Deschamps
00:10:59 D'idées la vérité à 90% ou 95%
00:11:03 - Sur l'essentiel en tout cas
00:11:05 Après peut-être que dans le relationnel il y a eu des choses
00:11:07 - Par exemple il y a quelque chose que Deschamps
00:11:09 Dit dans l'interview qui me paraît essentiel
00:11:11 Et qui montre que Karim Benzema
00:11:13 Il y a un problème avec ses émoticônes
00:11:16 Ses trucs
00:11:17 C'est que Karim Benzema n'avait pas renoncé
00:11:19 A la fin du mondial à l'équipe de France
00:11:21 En janvier on avait l'info que Benzema réfléchissait
00:11:24 A revenir pour les qualifs de l'Euro 2024
00:11:26 Donc il était pas si fâché que ça avec Deschamps
00:11:29 Il était pas si en colère que ça contre l'équipe de France
00:11:31 Puisque en janvier
00:11:33 Deux semaines, trois semaines, un mois après la coupe du monde
00:11:35 Il se demandait s'il allait participer
00:11:37 Il avait pas tranché mais il avait pas dit non
00:11:39 En privé il ne disait pas non
00:11:41 - Peut-être parce qu'il pensait que la vague
00:11:43 La déferlance qui a emmené Noël Legret
00:11:45 Pourrait destituer Didier Deschamps
00:11:47 - Non je crois que non il l'alliait pas
00:11:49 De mes informations il l'alliait pas
00:11:51 A la présence ou non de Deschamps
00:11:53 - Il y a un truc que je suis en train d'halluciner
00:11:55 A vous entendre
00:11:57 - Continuez d'halluciner une seconde
00:11:59 - Je vais vous faire le pur et puis on va redémarrer avec Gilles Verlaise
00:12:01 A tout de suite
00:12:03 RTL, on refait le match
00:12:05 Avec Philippe Sanfourche
00:12:07 Philippe Sanfourche
00:12:11 On refait le match sur RTL
00:12:13 - On refait le match ce soir
00:12:15 Avec Sébastien Tarrago, Gilles Verlaise
00:12:17 Dominique Sévrac et Florian Gazan
00:12:19 Dans un instant on va se pencher évidemment
00:12:23 Dans le détail sur ces deux interviews de Didier Deschamps
00:12:27 Et sur les bisbilles entre lui et Karim Benzema
00:12:31 Petit détour
00:12:33 Auparavant parlé de direct du soir
00:12:35 On est sur la toute fin
00:12:37 De la rencontre entre Hausser et Rennes
00:12:39 89ème minute toujours 0-0
00:12:41 - Je vais faire court pour que Gilles Verlaise
00:12:43 Hallucine le moins longtemps possible
00:12:45 10 secondes à jouer dans le temps réglementaire
00:12:47 0-0
00:12:49 Ca ne fonctionne pas
00:12:51 Il n'y a pas eu d'occasion depuis 5-7 minutes
00:12:53 Les Rennes qui jouent maintenant très haut
00:12:55 Il va y avoir 2 minutes de temps additionnel
00:12:57 Pour essayer de faire la différence des deux côtés
00:12:59 - Vous nous faites signe
00:13:01 Dès que c'est terminé
00:13:03 Détour par Twickenham
00:13:05 Avec l'événement de l'après-midi
00:13:07 C'est l'équipe de France
00:13:09 Qui en début de seconde période
00:13:11 Mène, tenez-vous bien
00:13:13 27 à 3
00:13:15 Et c'est évidemment sous les yeux du chanceux
00:13:17 Notre monsieur rugby à RTL
00:13:19 Jean-Michel Rascol
00:13:21 - Bonsoir, bonsoir messieurs
00:13:23 Alors ce match c'est déjà un événement
00:13:25 Vous l'avez remarqué mais ce score
00:13:27 C'est encore plus un événement
00:13:29 27 à 3, une équipe de France qui mène à la mi-temps
00:13:31 Sur ce score, ce n'est jamais arrivé à Twickenham
00:13:33 Je pense même que l'équipe de France
00:13:35 N'a jamais marqué plus de 27 points
00:13:37 Sur la totalité d'un match ici
00:13:39 Dans le temple du rugby
00:13:41 C'est reparti sous une pluie fine
00:13:43 Mais avec toujours une équipe de France qui défend bien
00:13:45 Qui a une bonne lecture des attaques anglaises
00:13:47 Pour arriver à repousser le danger
00:13:49 Une équipe de France qui joue dans ces 22 mètres
00:13:51 Mais qui est bien organisée
00:13:53 Et si le réveil anglais devait se produire
00:13:55 On pense que l'équipe de France
00:13:57 Aurait les arguments pour pouvoir s'opposer
00:13:59 Attention à ce petit ballon là
00:14:01 Distribué par Marcus Smith
00:14:03 On redonne derrière
00:14:05 Mais les anglais font quelques fautes de main
00:14:07 Et le danger est pour l'instant écarté
00:14:09 27 à 3, vous ne rêvez pas
00:14:11 Est-ce que ça va se prolonger ?
00:14:13 Et bien la réponse tout au long de cette deuxième mi-temps
00:14:15 - Donc on ne rêve pas
00:14:17 Certains hallucinent mais on ne rêve pas
00:14:19 Gilles Verdes dans un instant
00:14:21 Je vous donne tout de suite la parole
00:14:23 On va revenir sur le factuel
00:14:25 De ces interviews
00:14:27 Et donc des déclarations
00:14:29 De Didier Deschamps
00:14:31 Qui revient sur les conditions du départ
00:14:33 De Karim Benzema à la Coupe du Monde
00:14:35 Parce qu'en fait, quels sont les éléments nouveaux ?
00:14:37 Qu'est-ce qu'on apprend finalement ?
00:14:39 Notamment sur la nature de la blessure
00:14:41 Le soir de la blessure selon Didier Deschamps
00:14:43 Benzema après être rentré de la clinique
00:14:45 A Spettar
00:14:47 A Doha
00:14:49 Transmet les résultats
00:14:51 De son IRM
00:14:53 Notamment à, je cite, quelqu'un qui le suit
00:14:55 A Madrid et qui lui a également donné
00:14:57 Un avis parallèlement à celui
00:14:59 Du docteur Legal de l'équipe de France
00:15:01 Donc il rentre à plus de minuit
00:15:03 De la clinique à l'Hôtel des Bleus
00:15:05 Là il y a réunion à trois avec
00:15:07 Karim Benzema, le médecin de l'équipe de France
00:15:09 Et Didier Deschamps dans la chambre
00:15:11 Du joueur et là toujours selon les mots
00:15:13 De Didier Deschamps
00:15:15 Il me dit "c'est mort"
00:15:17 Donc Karim Benzema lui dit "c'est mort"
00:15:19 Le diagnostic de notre médecin
00:15:21 Rejoint celui
00:15:23 Qu'on lui donne à Madrid
00:15:25 Donc là dans la bouche de Didier Deschamps c'est très clair
00:15:27 C'est à dire que le diagnostic est le même
00:15:29 À Madrid conjointement
00:15:31 Et à Doha donc avec le staff de l'équipe de France
00:15:33 Et donc au mieux son retour à l'entraînement
00:15:35 Ne pouvait pas intervenir
00:15:37 Avant le 10 décembre
00:15:39 Donc ça c'est le plus important, c'est quand même le factuel
00:15:41 Je peux vous donner la personne à Madrid
00:15:43 Parce que là Didier Deschamps ne peut pas le dire
00:15:45 Parce qu'il ne veut pas mettre en cause quelqu'un qui ne sait pas encore exprimer
00:15:47 Ou qui ne s'exprimera peut-être jamais
00:15:49 Il parle du médecin du réel
00:15:51 Et qui dit, la personne qui le suit à Madrid
00:15:53 C'est pas
00:15:55 C'est pas un médecin du réel
00:15:57 Un médecin à Lyon a également été
00:15:59 Consulté ce soir là
00:16:01 Et d'après l'entourage
00:16:03 De Benzema, en tout cas ce qu'ils ont
00:16:05 Laissé fuiter
00:16:07 Et c'est ce qui est reproche au staff de l'équipe de France
00:16:09 C'est que la décision
00:16:11 De faire partir Karim Benzema
00:16:13 Elle a été prise avant même le retour
00:16:15 De ces gens là
00:16:17 Et c'est ce qu'ils ont fait fuiter
00:16:19 Après coup
00:16:21 Est-ce que c'est la vérité, est-ce que c'est faux
00:16:23 Personne ne le sait
00:16:25 Et en fait
00:16:27 Tout cela
00:16:29 Personne ne ment, personne ne dit la vérité
00:16:31 Chacun a un peu son interprétation
00:16:33 Aussi
00:16:35 Quand vous avez un conflit avec quelqu'un
00:16:37 Dans une pièce, vous êtes deux
00:16:39 Et chacun a son histoire
00:16:41 Et c'est normal, c'est la vie
00:16:43 Chacun a sa perception
00:16:45 Karim Benzema, lui, d'après encore une fois
00:16:47 Ce qui a pu être dit par son entourage
00:16:49 Ici et là
00:16:51 Il a eu la conviction
00:16:53 Qu'on ne voulait plus de lui
00:16:55 Et qu'on voulait qu'il parte le plus vite possible
00:16:57 Donc il a tout lu en fait selon cette grille
00:16:59 C'est son sentiment
00:17:01 Après du côté de l'équipe de France
00:17:03 On dit le contraire et on dit qu'il n'a pas joué le jeu
00:17:05 Pendant très longtemps
00:17:07 Il a été blessé avant de venir à la coupe du monde
00:17:09 Il a été longtemps blessé
00:17:11 Le staff de l'équipe de France
00:17:13 A voulu faire un suivi
00:17:15 Avec lui comme avec les autres joueurs
00:17:17 Comme Raphaël Varane
00:17:19 Et d'après encore une fois
00:17:21 Ce qu'on laisse fuiter du côté de l'équipe de France
00:17:23 Il n'a pas été très coopératif
00:17:25 Voilà
00:17:27 Mais là, c'est une version de l'équipe de France
00:17:29 Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que c'est faux ?
00:17:31 Oui, on est au cœur du sujet
00:17:33 On a des infos
00:17:35 Qui viennent de l'équipe de France
00:17:37 Et qui viennent de l'entourage de Karim Benzema
00:17:39 Qui sont un peu contradictoires
00:17:41 Je pense que là, dans l'entourage de Benzema
00:17:43 On n'est pas d'accord
00:17:45 Sur le fait que c'était mort justement
00:17:47 C'est cette phrase là à mon avis
00:17:49 Je pense que Karim Benzema va la démentir
00:17:51 Le jour où il reparlera
00:17:53 Il fera une interview qui ne sera pas un post Instagram
00:17:55 Il dira qu'il n'a pas dit que c'était mort ce soir-là
00:17:57 Je pense qu'il conteste cette version-là
00:17:59 Après dans son communiqué
00:18:01 Karim Benzema quand il quitte Doha
00:18:03 Il exprime son regret de partir
00:18:05 Il ne laisse pas d'ambiguïté à ce moment-là
00:18:07 C'est-à-dire qu'il dit "Je pars parce que pour l'équipe c'est bien"
00:18:09 "En gros, je ne pouvais pas jouer"
00:18:11 Oui mais les choses évoluent aussi
00:18:13 Il discute avec son entourage
00:18:15 Parfois on se remonte un peu
00:18:17 Il reçoit des coups de fil
00:18:19 De joueurs de l'équipe de France
00:18:21 Parce qu'il y a aussi des joueurs de l'équipe de France
00:18:23 Qui étaient malheureux
00:18:25 Qui s'en aillent
00:18:27 Et qui lui disent "Mais pourquoi t'es parti comme ça ?"
00:18:29 Donc en gros, lui il se dit
00:18:31 "Ah ouais, donc c'est vécu comme ça"
00:18:33 On leur a dit en gros que j'étais parti comme un voleur
00:18:35 Alors qu'en fait moi je me suis senti poussé dehors
00:18:37 Donc tout ça fait que ça fait monter un petit peu la température
00:18:39 Et qu'après on s'agace
00:18:41 C'est encore une fois
00:18:43 Il faut juste pas oublier que ces gens-là sont juste des êtres humains
00:18:45 Oui mais c'est vrai
00:18:47 Il est vrai qu'il sort d'Aspétar à minuit dix
00:18:49 Ce jour-là, heure locale
00:18:51 Donc ça fait deux heures de moins à Paris
00:18:53 Il prend l'avion à 8h08 pour Madrid
00:18:55 Un policier de l'équipe de France
00:18:57 Va l'escorter jusqu'à Madrid
00:18:59 Pour s'assurer que le voyage se passe bien
00:19:01 Et qu'il rentre chez lui à Madrid sans encombre
00:19:03 La dernière parole qu'il a prononcée
00:19:05 En quittant l'hôtel Al Messilia
00:19:07 L'hôtel où les Bleus étaient
00:19:09 Avec leur camp de base
00:19:11 Il a dit à la personne
00:19:13 La dernière personne de l'équipe de France
00:19:15 Qu'il a croisée vers 5h du matin
00:19:17 Avant d'aller prendre son vol à 8h08
00:19:19 "Tu salueras tout le monde de ma part
00:19:21 Et tu souhaiteras à chacun individuellement
00:19:23 Une bonne Coupe du Monde"
00:19:25 C'est pas les propos d'un homme
00:19:27 Fâché, énervé, agacé
00:19:29 Je trouve
00:19:31 Par la nuit tumultueuse et le forfait
00:19:33 Donc ça veut dire que c'est par la suite qu'on va lui délivrer
00:19:35 Un discours qui fait qu'il va changer
00:19:37 Son interprétation des choses
00:19:39 Parce qu'encore une fois factuellement sur la nature même de la blessure
00:19:41 En fait lui a pris pour soi des informations
00:19:43 Qu'il n'a pas forcément au départ
00:19:45 Quand il s'en va, il est effectivement autour de 5h-6h du matin
00:19:47 Parce qu'il faut faire les...
00:19:49 Pardon...
00:19:51 Le vol 2h, tourner au port
00:19:53 Il a pas tout ce qu'on va lui dire
00:19:55 Après, il le sait pas ça
00:19:57 Et après, on lui raconte une histoire
00:19:59 Dans laquelle on lui dit
00:20:01 On lui explique par A+B que le staff de l'équipe de France
00:20:03 Avait envie qu'il s'en aille
00:20:05 Donc lui, il a cette vision là ensuite
00:20:07 Et forcément
00:20:09 Il devient... Il est en colère
00:20:11 Mais est-ce qu'il a raison ?
00:20:13 Pas forcément. Est-ce qu'on lui a dit la vérité ?
00:20:15 Pas forcément. Il est sans sentiment
00:20:17 Il est comme celui-ci
00:20:19 La vérité elle est factuelle sur la nature de la blessure
00:20:21 C'est à dire qu'il y a à la fois le diagnostic de l'équipe de France
00:20:23 Qui est clair, qui est net et précis
00:20:25 Après, celui du Real Madrid
00:20:27 Didier Deschamps s'engage
00:20:29 J'imagine que s'il dit ça, il le fait pas à la légère
00:20:31 Mais il faudra évidemment connaître
00:20:33 Le point de vue du Real
00:20:35 Je trouve que... Et le Real est un club
00:20:37 Fantastique et puissant
00:20:39 J'aimerais que le médecin du Real fasse un jour...
00:20:41 Il faudrait effectivement le faire
00:20:43 On dirait un nouveau Nice Now où finalement il y a 27 versions
00:20:45 Et personne dit des trucs... Mais il y a un truc comme moi qui m'étonne
00:20:47 C'est que dans l'interview parisienne, Deschamps dit que
00:20:49 Depuis, il a parlé à Benzema
00:20:51 Donc, quand même, s'il y a une appréciation différente
00:20:53 Ils ont dû s'entendre et en parler
00:20:55 Si ça continue comme ça, c'est que c'est plus compliqué que ce qu'on pense
00:20:57 Nouvelle pause dans "On refait le match"
00:21:01 On se retrouve dans un instant, Benzema, Deschamps, qui dit la vérité
00:21:03 On va tout vous dire dans "On refait le match"
00:21:05 A tout de suite
00:21:07 On refait le match avec
00:21:19 Les directs de la soirée
00:21:21 Match terminé, enteriné
00:21:23 Match sans grande...
00:21:25 Sans furiture
00:21:29 Au CRN, un bon 0-0
00:21:31 Sans intérêt, vous vouliez dire, mais vous n'avez pas osé, allez-y
00:21:33 Non, parce que j'étais en train de regarder
00:21:35 Cet formidable combat à Twickenham
00:21:37 Où Jean-Michel Rascol va
00:21:39 Nous confirmer que l'équipe de France
00:21:41 Est en démonstration, même si les Anglais tentent de réagir
00:21:43 Un petit peu
00:21:45 Disons qu'il y a une pause dans la démonstration du 15 de France
00:21:47 Parce que sur leur gueule, les Anglais ont marqué un essai
00:21:49 Par leur arrière, Freddie Stewart
00:21:51 Qui a emporté d'ailleurs son vis-à-vis
00:21:53 Thomas Ramos à quelques mètres de la ligne
00:21:55 Pour marquer ce premier essai anglais
00:21:57 Qui permet à l'Angleterre encore
00:21:59 D'espérer dans ce match
00:22:01 27 à 10 pour l'équipe de France
00:22:03 On joue depuis 51 minutes
00:22:05 Mais c'est bien les Bleus qui jouent sur la ligne des 22
00:22:07 Des Blancs, là, à l'instant même
00:22:09 Avec une introduction pour Dupont
00:22:11 Dupont qui va peut-être pouvoir
00:22:13 Conserver la balle dans
00:22:15 Les pieds des
00:22:17 Troisième ligne, il s'échappe, mais coup de sifflet de l'arbitre
00:22:19 Voilà, les Français sont à la manœuvre
00:22:21 Sur ce coup-là, ils se sont mis à la faute, les Blancs
00:22:23 Les Anglais vont récupérer le ballon, le suspense
00:22:25 Se prolonge, mais pour l'instant
00:22:27 L'histoire est belle, 27 à 10
00:22:29 Pour l'équipe de France, après 52 minutes
00:22:31 Très précisément
00:22:33 - Eh bien, c'est assez formidable
00:22:35 Ça peut être une année noire
00:22:37 Horribiliste pour les Anglais
00:22:39 Face aux Français, puisque même si cette coupe du monde
00:22:41 Ne s'est pas terminée par une victoire finale
00:22:43 Il y a quand même eu un moment saillant
00:22:45 Qui était ce quart de finale remporté par les Bleus
00:22:47 Face à l'Angleterre
00:22:49 Et qu'ils n'ont certainement pas oublié
00:22:51 On revient évidemment sur
00:22:53 La grande histoire du jour
00:22:55 Avec cette interview
00:22:57 Donnée par le sélectionneur Didier Deschamps
00:22:59 A nos confrères du Figaro
00:23:01 Et du Parisien
00:23:03 Qui a généré ce nouvel épisode
00:23:05 De fracture entre
00:23:07 Karim Benzema, le ballon d'or
00:23:09 Et le sélectionneur
00:23:11 On revenait sur les conditions
00:23:13 Du départ de Karim Benzema
00:23:15 Et il y a quand même un élément
00:23:17 C'est-à-dire que factuellement, sur la blessure
00:23:19 Moi, très vite
00:23:21 À RTL, les informations qu'on a pu avoir
00:23:23 Aussi de Doha
00:23:25 Au sein de la clinique Aspetard, c'est qu'il n'y avait pas
00:23:27 L'ombre d'un doute sur la nature de la blessure
00:23:29 Et sur le temps nécessaire
00:23:31 Pour que Karim Benzema
00:23:33 Puisse revenir dans un match de très haut niveau
00:23:35 Donc ça corrobore la version
00:23:37 De l'équipe de France
00:23:39 Et peut-être, on verra plus tard
00:23:41 Du médecin du Real Madrid
00:23:43 Donc finalement, tout s'est noué, tout s'est monté
00:23:45 Sur des interprétations, mais pas sur les faits
00:23:47 Il nous manque un morceau, Philippe
00:23:49 Il nous manque la version du Real et de Benzema
00:23:51 J'ai envie d'entendre et Benzema
00:23:53 Et le médecin du Real
00:23:55 Je trouve que c'est trop complexe
00:23:57 Flo parle d'un nouveau Naïsta
00:23:59 Je ne sais pas pourquoi, mais
00:24:01 Non, mais ce côté, on ne saura jamais
00:24:03 Il faut qu'on sache
00:24:05 Là, on en revient finalement
00:24:07 A ce qu'on disait au début
00:24:09 C'est-à-dire que Karim Benzema
00:24:11 Se met un coup de couteau
00:24:13 Tout seul dans le pied, c'est-à-dire qu'il a peut-être des choses
00:24:15 A faire entendre, un propos qui pourrait
00:24:17 Faire avancer le débat et qui rééquilibrerait
00:24:19 Les choses, et Gilles Verdez
00:24:21 Vous étiez en train de nous dire que vous
00:24:23 Vous halluciniez sur Constalat
00:24:25 J'hallucine plus là
00:24:27 J'hallucinais
00:24:29 Faites un post sur Instagram
00:24:31 Vous faites une erreur
00:24:35 Sébastien parlait de différence d'âge
00:24:37 C'est une erreur générationnelle
00:24:39 Benzema sur Instagram, je regardais, il a 67 millions d'abonnés
00:24:41 C'est-à-dire que la puissance
00:24:43 D'un mot de Benzema, d'un menteur
00:24:45 C'est une déflagration
00:24:47 À l'image d'ailleurs de votre débat
00:24:49 Qui ouvre l'émission
00:24:51 C'est-à-dire que Benzema, il n'a pas besoin de parler
00:24:53 Il faut surtout, dans sa logique à lui
00:24:55 Je ne suis pas un militant pro-Benzema
00:24:57 Surtout qu'il ne parle jamais
00:24:59 Parce que vous ne vous rendez pas compte, avec un mot sur Instagram
00:25:01 Il emporte l'ensemble des médias
00:25:03 Du monde entier
00:25:05 Un mot de Benzema sur Instagram
00:25:07 Alors ce n'est pas Cristiano Ronaldo qui lui a 550 millions
00:25:09 Mais 67 millions
00:25:11 C'est-à-dire un mot, un menteur
00:25:13 Benzema, c'est comme une fille
00:25:15 C'est la fin du game
00:25:17 C'est vous qui êtes malade
00:25:19 C'est les médias traditionnels qui sont malades
00:25:21 C'est tellement la fin du game, qu'il va être 19h
00:25:23 Il a gagné par cœur
00:25:25 Je sais que vous êtes un homme
00:25:27 Particulièrement soucieux de la punk qualité
00:25:29 On va lui couper son micro
00:25:31 On ne le verra plus
00:25:33 18h59, la publicité et le flash dans un instant
00:25:35 On refait le match avec ce soir
00:25:55 Sébastien Tarago, Gilles Verdez, Dominique Sévrac
00:25:57 Et Florian Gazan
00:25:59 On rappelle que Hausserre et Rennes se sont quittés sur un pilier
00:26:01 Etre match nul 0-0
00:26:03 A suivre ce soir le déplacement du Paris Saint-Germain à Brest
00:26:05 Ce sera évidemment dans RTL Foot
00:26:07 Des 20h
00:26:09 Et l'Angleterre
00:26:11 Qui est actuellement en grande difficulté
00:26:13 Face aux 15 de France
00:26:15 On joue depuis une heure à Twickenham
00:26:17 Et c'est toujours la démonstration des bleus
00:26:19 Jean-Michel Rascol
00:26:21 Oui alors même avec un essai de pénalité
00:26:23 Que vient d'accorder l'arbitre à l'équipe de France
00:26:25 Il y avait une action à l'arbitre
00:26:27 Il y avait une action incroyable
00:26:29 De Thomas Ramos qui est parti de son camp
00:26:31 Qu'à Slalomé, 1, 2, 3, 4 défenseurs battus
00:26:33 Il accélère, petit coup de pied par dessus
00:26:35 Derrière, regroupement, ce bataille
00:26:37 On conteste la balle
00:26:39 Qui est dans les mains de Marcus Smith
00:26:41 Et puis les français arrivent à passer la ligne
00:26:43 Là, sous une forêt de jambes et de bras
00:26:45 On espère que la France a pu aplatir
00:26:47 En tout cas il y a une faute
00:26:49 Et l'arbitre vient d'accorder un essai de pénalité
00:26:51 Ça serait Charles Olivon
00:26:53 Qui aurait mis la main sur la balle
00:26:55 Au bon moment
00:26:57 Toujours est-il que le score est de 39 à 10
00:26:59 Y aura-t-il d'ailleurs une transformation ?
00:27:01 Je vous apporterai la réponse dans quelques instants
00:27:03 Juste une question Jean-Michel
00:27:05 Vous vous y attendiez à ça ?
00:27:07 Ah non, on ne peut pas s'attendre
00:27:09 Moi vous savez, ça fait un moment que je viens ici
00:27:11 J'arrive avec de l'appétit
00:27:13 Et je ressors avec de la faim
00:27:15 C'est à dire qu'à chaque fois
00:27:17 On espère
00:27:19 Et puis au fur et à mesure
00:27:21 Que le match se déroule
00:27:23 L'ambition se réduit
00:27:25 Si vous voyez ce que je veux dire
00:27:27 On voit bien en tant que suiveur du Paris Saint-Germain
00:27:29 Pardon ?
00:27:31 On voit bien en tant que suiveur du Paris Saint-Germain
00:27:33 C'est un sentiment qu'on découvre chaque année
00:27:35 C'est vrai, là après 26 minutes
00:27:37 Les Français menaient 17 à 0
00:27:39 Après 26 minutes, ils ont marqué des essais
00:27:41 L'essai vient d'être transformé
00:27:43 41 à 10 pour l'équipe de France
00:27:45 Ça sera un score historique
00:27:47 C'est à dire que les Français n'ont jamais marqué plus de 25 points
00:27:49 Ici à Twickenham
00:27:51 C'est la dernière fois en 117 ans
00:27:53 De rivalité entre les deux équipes
00:27:55 La dernière fois c'est 2005
00:27:57 C'est à dire que c'est vraiment très difficile
00:27:59 Non seulement de battre l'Angleterre
00:28:01 Et quand on y arrive
00:28:03 Ça se fait avec une aiguille
00:28:05 Juste une petite aiguille
00:28:07 Un ballon tendu, un ballon qui s'échappe
00:28:09 Et une inspiration française
00:28:11 Là, il n'y a pas d'inspiration
00:28:13 Il y a de l'inspiration tout au long de la partie
00:28:15 Il y a eu 5 essais français dans cette rencontre
00:28:17 C'est incroyable et ce n'est pas fini
00:28:19 Il reste 20 minutes
00:28:21 Heureusement que la reine n'a pas vu ça, ça aurait été fatal
00:28:23 Oui, parce qu'à Twickenham
00:28:25 Même tous les adversaires confondus
00:28:27 Il y a peut-être les Blacks
00:28:29 Ou plus fort de leur domination
00:28:31 Qui ont fait ça Jean-Michel
00:28:33 Mais c'est très rare de voir l'Angleterre
00:28:35 A ce point baladé chez nous
00:28:37 Vous savez les Blacks sont venus à l'automne
00:28:39 Ils ont fait match nul ici avec ces Anglais
00:28:41 L'équipe a été remaniée, ils ont changé de coach
00:28:43 De demi-ouverture, on l'a dit
00:28:45 A été lui aussi changé
00:28:47 Et la France vient au contraire de rentrer
00:28:49 Pour essayer de redonner un petit peu
00:28:51 De dynamique à cette équipe anglaise
00:28:53 Mais la rose n'a plus d'épines
00:28:55 Cet après-midi et depuis le début de ce match
00:28:57 Les Anglais sont soit à la rue
00:28:59 Soit ils se font sanctionner parce qu'ils se mettent à la faute
00:29:01 Et surtout ils n'arrivent pas à rivaliser
00:29:03 Avec ce jeu fluide, ces petites passes
00:29:05 Il y avait 8 Toulousains au départ
00:29:07 Dans l'équipe de France
00:29:09 Des joueurs qui se connaissent par cœur
00:29:11 Qui arrivent à se donner le ballon
00:29:13 Les yeux fermés
00:29:15 Ces actions que les Français ont su
00:29:17 Rédiger sur cette pelouse mythique
00:29:19 Du temple, c'était sensationnel
00:29:21 Il faut espérer que ça va
00:29:23 Non pas se poursuivre
00:29:25 Mais que l'équipe de France va pouvoir au moins terminer
00:29:27 Sur le même tempo pour donner une signature
00:29:29 Majuscule à ce match qui rentrera dans l'histoire
00:29:31 Continuez de vous régaler
00:29:33 Et de nous régaler Jean-Michel Rascol
00:29:35 En direct pour RTL de Tweak a Nam
00:29:37 Et ce score de 41 à 10
00:29:39 Pour l'instant en faveur de l'équipe de France
00:29:41 Après 62 minutes de jeu
00:29:43 Oui Dominique Sévrac
00:29:45 Non c'était pour remondir sur ce que disait Gilles
00:29:47 Je comprends que Karim Benzema a gagné la bataille
00:29:49 Ah bah vous repartez directement comme ça
00:29:51 Non mais sur la bataille de la communication
00:29:53 En tout cas auprès des gens qui aiment Karim Benzema
00:29:55 Et qui sont jeunes
00:29:57 Parce que je pense que quelqu'un de 75 ans
00:29:59 Qui n'est pas sur Instagram et qui ne suit pas les comptes
00:30:01 De Karim Benzema ou de l'équipe de France
00:30:03 Oui il aura peut-être son propre pratique
00:30:05 Il dit le journal vous voulez dire
00:30:07 Oui par exemple mais sur le fond
00:30:09 Expliquez-moi le 19 novembre 2022
00:30:11 Donc il y a quelques jours de France-Australie
00:30:13 Que l'équipe de France abordait
00:30:15 Sans Pogba
00:30:17 Sans Kanté, sans Presnel Kimpembe
00:30:19 Sans Mike Maignan, sans Christopher Hinkonco
00:30:21 Sans une litanie de joueurs forfaits
00:30:23 Expliquez-moi quel est l'intérêt de Dieudéchant
00:30:25 De se passer de Karim Benzema
00:30:27 Le 19 novembre, que la coupe du monde n'a pas commencé
00:30:29 Parce qu'on a l'impression que c'est évidemment
00:30:31 Si on croit votre version
00:30:33 Ta version Gilles
00:30:35 C'est que presque ça l'arrange Dieudéchant à la fin
00:30:37 Qu'il n'y ait plus Benzema
00:30:39 Et pourquoi ils s'en privent ?
00:30:41 Je pense m'être mal exprimé alors
00:30:43 J'ai jamais dit que je glorifiais Benzema et son attitude
00:30:45 Et je pense qu'effectivement la narration
00:30:47 Même si c'est du storytelling
00:30:49 Dans la narration Dieudéchant a plutôt raison
00:30:51 Et je suis assez d'accord avec la thèse de l'incompréhension mutuelle
00:30:53 Mais je pense que vous faites une erreur majeure
00:30:55 Sur la communication
00:30:57 C'est une victoire par chaos de Benzema
00:30:59 Vous me rendez même à fond
00:31:01 Mais sur le fond ça sert à quoi ?
00:31:03 Il a mis à terre la France du football
00:31:05 Mais ça ne sert à rien sur le fond
00:31:07 Les émoticones caca ça ne veut rien dire
00:31:09 On ne communique pas avec les émoticones
00:31:11 Vous êtes dingue aujourd'hui
00:31:13 Le seul vecteur pour ces joueurs là
00:31:15 Vous pensez que Benzema
00:31:17 Benzema il a fait 5 ans il n'a pas 20 ans
00:31:19 C'est quoi l'intérêt de Dieudéchant de se priver de Benzema ?
00:31:21 Replace-toi dans le contexte du 19 novembre
00:31:23 La coupe du monde n'a pas commencé pour les bleus
00:31:25 La France est privée d'un tiers de son effectif
00:31:27 Elle part dans l'inconnu
00:31:29 On se dit on ne va quand même pas faire la coupe du monde
00:31:31 Avec une charnière connattée ou pas mécanique
00:31:33 Parce que si Varane qu'elle a et qui n'était pas en état de jouer
00:31:35 On se dit mais attends c'est quoi sur le banc c'est Vertou Gendouzi ?
00:31:37 Je ne dis pas du tout qu'il a fait exprès de virer Benzema
00:31:41 Moi je vous parlais conjoncturellement d'aujourd'hui
00:31:43 Vous ne vous rendez pas compte
00:31:45 A quel point Benzema en 3 mots
00:31:47 A mis KO toute une vieille lecture du foot
00:31:49 Que vous avez fait aujourd'hui
00:31:51 Mais il n'a rien mis KO
00:31:53 Il a rien mis KO
00:31:55 Il a rien mis KO
00:31:57 Il est menteur et clown
00:31:59 Et donc tout le monde doit croire ça
00:32:01 Parce que c'est Benzema c'est la parole de Dieu
00:32:03 Mais le problème n'est pas d'être cru
00:32:05 Le problème est juste d'être lu ou vu
00:32:07 Vu sur les réseaux sociaux
00:32:09 Mais ça ne veut rien dire
00:32:11 C'est mieux que vous discutez de ce que ça veut dire
00:32:13 On essaye de comprendre
00:32:15 Le différentiel entre Deschamps et Benzema
00:32:17 Mais tu ne peux pas dire qu'il a gagné la bataille de la com
00:32:19 Il n'a rien dit
00:32:21 Il réagit avec une émoticône auprès des jeunes
00:32:23 Gilles en fait il nous fait la démonstration
00:32:25 Que sur les réseaux sociaux
00:32:27 Le quantitatif suffit
00:32:29 Et que le qualitatif n'existe pas
00:32:31 C'est votre lecture des réseaux sociaux
00:32:33 Karim Benzema
00:32:35 Si on regarde son retour en équipe de France
00:32:37 Sur le terrain
00:32:39 Il a quasiment toujours été très bon
00:32:41 Il a fait un retour
00:32:43 Comme on pouvait l'espérer
00:32:45 Même peut-être au-delà de ce qu'on pouvait espérer
00:32:47 Son euro a été quasiment le meilleur
00:32:49 C'est une lecture très partielle de son euro
00:32:51 Mais c'est pas grave
00:32:53 La Ligue des Nations, attendez les chiffres sont là
00:32:55 Non les chiffres
00:32:57 Je ne suis pas spécialement un dingue de stats
00:32:59 Pour un attaquant c'est quand même pas anodin
00:33:01 De marquer début et de donner des passes décisives
00:33:03 On oublie le début de la compétition
00:33:05 Ça se passait très mal
00:33:07 On ne comprenait pas comment ça marchait
00:33:09 Il était frustré
00:33:11 D'ailleurs il avait eu à ses yeux
00:33:13 Un euro très frustrant puisqu'il ne s'entendait pas
00:33:15 Sur le terrain avec Antoine Griezmann notamment
00:33:17 Il n'était pas content de son euro
00:33:19 Et c'est juste que
00:33:21 Il y a eu effectivement
00:33:23 Des statistiques sur la fin de la compétition
00:33:25 Et là bravo à lui
00:33:27 Mais sur le temps du jeu
00:33:29 L'euro n'était pas une réussite
00:33:31 L'euro était un naufrage collectif
00:33:33 Auquel il a participé également
00:33:35 Son retour a été précipité, pas expliqué aux autres
00:33:37 Chirou l'a mal vécu
00:33:39 A été déclassé
00:33:41 Après oui, mais une fois l'euro a digéré
00:33:43 Il a réussi des choses
00:33:45 La Ligue des Nations c'est lui
00:33:47 Il a été excellent
00:33:49 Et donc à partir du moment où il a disparu
00:33:51 Sur blessure
00:33:53 Finalement, sportivement parlant
00:33:55 On ne conserve que le bon
00:33:57 Et malgré tout
00:33:59 Avec ce genre de sorties
00:34:01 On ne va retenir que ça
00:34:03 - Mais lui, il est meurtri
00:34:05 - C'est une communication négative
00:34:07 - Il est meurtri par son départ
00:34:09 Lui, dans son acception
00:34:11 Il voulait qu'on lui dise, parce que c'est Karim Benzema
00:34:13 Et encore une fois, je ne prends pas son parti
00:34:15 J'essaie de comprendre ce qu'il ressent
00:34:17 Il veut dire, lui
00:34:19 On ne m'a pas retenu, et le scandale est
00:34:21 Qu'on ne m'a pas retenu, alors qu'on a retenu
00:34:23 D'autres joueurs, que peut-être
00:34:25 Varane, lui, on lui a dit "Reste, même si
00:34:27 Tu ne peux pas jouer au début"
00:34:29 Que ça a été dans l'histoire des aigons comme ça
00:34:31 - Et à ses yeux, encore une fois
00:34:33 On ne l'a pas respecté, parce que lui
00:34:35 Il se compare à Cristiano Ronaldo, à Lionel Messi
00:34:37 Il se compare à Neymar, et il se dit quoi ?
00:34:39 Il se dit, si Lionel Messi a la même blessure
00:34:41 Que moi, s'il peut revenir
00:34:43 Dans le meilleur des cas, en quart de finale
00:34:45 L'Argentine va le conserver
00:34:47 Et lui, c'est sa lecture
00:34:49 Et je peux le comprendre
00:34:51 Et en converse, je peux aussi comprendre que Didier Deschamps
00:34:53 Ne souhaitait pas fonctionner ainsi
00:34:55 Parce qu'il avait toujours dit qu'il ne souhaitait pas
00:34:57 Avoir une épine comme celle-ci
00:34:59 Dans les pieds, pendant tout le long de la...
00:35:01 - Il a vécu 2002 en tant que joueur, Zidane, la cuisse
00:35:03 Le naufrage, bah oui, ça se peut
00:35:05 - Oui, mais qui a raison
00:35:07 Là, pour le coup, qui a raison ? Personne !
00:35:09 C'est de perception !
00:35:11 - Et tout ça dans un contexte hallucinant
00:35:13 Que l'un des plus grands attaquants de l'histoire du football français
00:35:15 Peut-être le plus grand
00:35:17 Deux fois la France est allée en quatre ans en finale sans lui
00:35:19 En plus
00:35:21 Et donc c'est ça où le foot est un truc de malade
00:35:23 - Mais il a gagné par KO
00:35:25 - Pardon ?
00:35:27 - On va pas faire toute l'émission
00:35:29 Non plus sur Karim N'Diaye
00:35:31 Je vous propose de refaire une petite pause
00:35:33 - Je peux dire un truc à Gilles, Kylian Mbappé, il a 100 millions sur Instagram
00:35:35 Et lui, il fait des phrases, c'est incroyable
00:35:37 - C'est bien aussi ! Petite pause
00:35:39 Et puis on va essayer de retenir aussi le reste
00:35:41 Parce qu'il n'y avait pas que cela dans l'interview
00:35:43 - Et Didier Deschamps
00:35:45 - On refait le match jusqu'à 20h, à tout de suite
00:35:47 - On refait le match
00:35:49 - Avec Philippe Sanfourche
00:35:51 - Philippe Sanfourche
00:35:53 - On refait le match sur RTL
00:35:55 - On refait le match
00:35:57 19h18
00:35:59 - Il se passe autre chose ou pas ?
00:36:01 - On a fait beaucoup, mais sauf que pendant la pub
00:36:03 On peut le dire aux auditeurs
00:36:05 - On a continué
00:36:07 - De parler de la victoire
00:36:09 - Le nouveau monde qui rencontre l'ancien monde
00:36:11 - Très bien
00:36:13 - Il a 35 ans Benzema, il a pas 20 ans
00:36:15 - C'est une bonne chose quand même, parce que le sélectionneur Didier Deschamps
00:36:17 ne s'était pas exprimé depuis la coupe du monde
00:36:19 Donc il y a évidemment
00:36:21 C'est moins saillant, mais ça mérite quand même
00:36:23 Qu'on s'y pose 2-3 minutes
00:36:25 Notamment sur ses relations avec Noël Legrette
00:36:27 Parce qu'on sent que Didier Deschamps
00:36:29 Il est quand même gêné aux entournures
00:36:31 D'ailleurs il démarre tout de suite en disant
00:36:33 Dans le parisien "Si je le défends
00:36:35 On dira que c'est parce qu'il m'a prolongé
00:36:37 Si je le critique, on dira que je le lâche
00:36:39 Parce qu'il est parti"
00:36:41 Bon voilà, ça c'est du Deschamps plongé
00:36:43 Et là finalement, il va rester
00:36:45 Un peu
00:36:47 Entre la chèvre et le chou
00:36:49 - Pourquoi vous dites qu'il s'en sort pas mal ?
00:36:51 Je comprends pas, moi je trouve qu'il s'en sort bien
00:36:53 Il dit rien, mais il s'en sort bien
00:36:55 Il ne lâche pas Noël Legrette
00:36:57 Ce qui aurait été quand même
00:36:59 Sacrément gonflé de sa part
00:37:01 Et en même temps il dit qu'il y avait des problèmes
00:37:03 Et que Noël Legrette devait partir
00:37:05 - J'ai juste voulu qu'il dise ce qu'il en pense en fait
00:37:07 De ce qu'on sait de Sonia Sweet
00:37:09 Qui se sent regardée comme du bétail
00:37:11 Les mains sur les jupes
00:37:13 Les appels nocturnes à des femmes
00:37:15 Pour leur dire de mettre de deux
00:37:17 - C'est pas son rôle Dominique ?
00:37:19 - Je sais pas
00:37:21 Le sélectionneur national, sa voix compte
00:37:23 Je pense qu'il est quelqu'un d'intelligent
00:37:25 Il peut dire, il est très intelligent
00:37:27 Je pense qu'il peut dire ce qu'il pense
00:37:29 Tout simplement, et peut-être que ça le choque pas
00:37:31 Peut-être que ça le choque, tout simplement
00:37:33 Effectivement qu'après sa phrase
00:37:35 Sa façon de répondre, elle est brillante
00:37:37 Il s'en sort très bien, mais j'aurais préféré
00:37:39 Que ce soit un des trois qui disent qu'il aille au bout
00:37:41 Et qu'il dise ce qu'il en pense en tant que
00:37:43 D'idée des champs de citoyens
00:37:45 - Je trouve que sa réponse, elle est parfaitement organisée
00:37:47 C'est-à-dire qu'il tire pas un trait sur le passé
00:37:49 Il insulte pas l'avenir
00:37:51 - On va retourner à Twickenham, parce que ça bouge encore
00:37:53 Jean-Michel Rascol entre l'anglais et l'allemand
00:37:55 - Oh, y'a un essai incroyable messieurs
00:37:57 C'est-à-dire c'est un ballon récupéré
00:37:59 Dans le camp de l'équipe de France
00:38:01 Par justement ces français, par Ntamac
00:38:03 Qui a du mal à se dégager
00:38:05 Qui fait une petite schistéra, ficousse en part du ballon
00:38:07 Il traverse le terrain, et puis là il voit que la défense anglaise est mal placée
00:38:09 Il adresse un long coup de pied
00:38:11 Une passe sur la ligne de touche
00:38:13 Et là, qui est là ?
00:38:15 Et bien, Penaud
00:38:17 Penaud est là, il rattrape le ballon
00:38:19 Il s'arrête, il le sécurise
00:38:21 Et puis il se met à accélérer, il file sur la ligne de touche
00:38:23 Une petite cuillère qu'il évite
00:38:25 De la défense anglaise d'un rien
00:38:27 Pour finalement aller aplatir
00:38:29 30 mètres plus loin
00:38:31 Le sixième essai français
00:38:33 Quelle correction française
00:38:35 Le French Flair a totalement retrouvé
00:38:37 Tout son éclat cet après-midi ici
00:38:39 Et le sixième essai français
00:38:41 Va être transformé par Thomas Ramos
00:38:43 Une habitude
00:38:45 Le score, 46 à 10
00:38:47 Pour l'équipe de France
00:38:49 J'arrête ma carrière ce soir
00:38:51 Jean-Michel, on voit sur certains plans de télévision
00:38:53 Vous allez peut-être pouvoir nous confirmer
00:38:55 Des gens qui quittent le stade
00:38:57 Oui, oui, oui
00:38:59 Alors, c'est pas totalement flagrant
00:39:01 Il y en a quelques-uns qui se sont levés
00:39:03 Souvent, c'est parce qu'ils ont bu 3 litres de bière
00:39:05 Et qu'ils ont une envie présente
00:39:07 Mais globalement
00:39:09 Le Temple respecte ses acteurs
00:39:11 L'essai est transformé
00:39:13 48 à 10
00:39:15 Pour l'équipe de France
00:39:17 Il y avait eu avant ça une valise formidable
00:39:19 D'Antoine Dupont avec un petit coup de pied à suivre
00:39:21 Millimétré qu'il n'avait pas abouti
00:39:23 Il y avait eu aussi Ramos
00:39:25 Qui s'était mis à slalomer au milieu du terrain
00:39:27 Entre 5, 6, 7 Anglais
00:39:29 Pour une action qui elle aussi n'était pas allée au bout
00:39:31 Et il y a donc ce 6ème essai
00:39:33 De Penaud
00:39:35 Pour une équipe de France
00:39:37 Totalement dominatrice
00:39:39 Dans ce choc à sens unique désormais
00:39:41 Les Bleus qui mènent
00:39:43 Je m'amuse vraiment à vous le répéter
00:39:45 Parce que ça me fait plaisir
00:39:47 48 à 10
00:39:49 Ils feront la haie d'honneur vous pensez à la fin les Anglais ?
00:39:51 Ah oui, ça je peux vous l'assurer
00:39:53 Ils la feront parce qu'on le fait à chaque fois
00:39:55 Et puis là, ils feront la haie d'honneur
00:39:57 Parce qu'on salue le professeur
00:39:59 Les gens partent quand même Jean-Philippe
00:40:01 Ils partent quand même
00:40:03 Ils n'ont pas tous bu à mon avis
00:40:05 Moi j'en vois qui reviennent en plus
00:40:07 Donc ça veut dire qu'ils ont fait une petite pause
00:40:09 Mais vous c'est parce que c'est des journalistes
00:40:11 Ils sont obligés quand même
00:40:13 C'est pas flagrant
00:40:15 Gardez les lunes de demain matin Jean-Michel
00:40:17 Elles sont précieuses, la presse anglaise
00:40:19 Ça va être quelque chose
00:40:21 Loukou est rentré à la place de Dupont
00:40:23 Qui a eu l'ovation de l'ensemble du public
00:40:25 Au moment de sa sortie
00:40:27 L'équipe de France continue à venir
00:40:29 Jouer dans le camp des anglais
00:40:31 A venir pilonner la défense anglaise
00:40:33 On n'a pas entendu "Sweet Law, Sweet Chariot"
00:40:35 Comme d'habitude dans ce temple
00:40:37 Au contraire, quelques marseillaises
00:40:39 Qui se sont élevées
00:40:41 Avec les quelques supporters français
00:40:43 Qui ont réussi à voyager outre-manche
00:40:45 Avec une nouvelle attaque française formidable
00:40:47 Là, sur un pas, Penaud arrive à hauteur
00:40:49 Il va marquer là-bas
00:40:51 Et c'est de Penaud !
00:40:53 Et c'est de Penaud le deuxième
00:40:55 De la première main de l'équipe de France
00:40:57 Septième essai français
00:40:59 53 à 10
00:41:01 74 minutes de jeu
00:41:03 La terre s'est arrêtée
00:41:05 La terre est ovale
00:41:07 Et la France a mis son drapeau
00:41:09 Sur le temple du rugby
00:41:11 Incroyable !
00:41:13 Là on est sans voix
00:41:15 On est totalement soufflé
00:41:17 C'est une démonstration qu'on n'a jamais vue
00:41:19 C'est un espoir de l'Angleterre
00:41:21 Dans une semaine où le PSG a joué
00:41:23 On peut être plus ridicule que le PSG
00:41:25 Je trouve que c'est un exploit de l'Angleterre
00:41:27 D'avoir mis la barre encore plus haut
00:41:29 Alors que le PSG avait déjà été
00:41:31 L'arisée du monde entier
00:41:33 Ce n'est jamais totalement ridicule dans le rugby
00:41:35 Parce que c'est un sport de combat
00:41:37 Et je trouve que c'est assez différent
00:41:39 Comme la boxe
00:41:41 C'est quand même la preuve que tu peux gagner
00:41:43 En étant entraîné par Galtier
00:41:45 C'est un formidable teasing pour les minutes qui vont suivre
00:41:47 Où on va disséquer ce naufrage du Paris-Saint-Germain
00:41:49 Avant ça, on conclut
00:41:51 Sur Didier Deschamps
00:41:53 Puisqu'on parlait de Noël Legret
00:41:55 Ce qui était central
00:41:57 Dans les questionnements récents
00:41:59 De leur relation, de leur rapport
00:42:01 C'est la prolongation décidée
00:42:03 En catimini de Noël Legret
00:42:05 Là, Didier Deschamps
00:42:07 Il justifie totalement
00:42:09 - On imaginait difficilement qu'il fasse le contraire
00:42:11 - Pour le coup, je le trouvais moins bon
00:42:13 Parce que...
00:42:15 - Il dit en clair
00:42:17 Ce que tous les sélectionneurs ont aujourd'hui
00:42:19 - C'est-à-dire qu'au cours d'une compétition
00:42:21 Comme l'Euro 2024
00:42:23 Si il y a qualification, ils vont l'aborder
00:42:25 - Il n'est pas qualifié pour l'Euro 2024
00:42:27 - Il dit aussi dans la même phrase
00:42:29 - C'est bien ça le problème
00:42:31 - Que lui voit les choses, les échéances
00:42:33 Les unes après les autres
00:42:35 Et qu'on n'en est pas là
00:42:37 Et que s'il y a un échec
00:42:39 L'Euro 2024 ou même avant
00:42:41 Il saura tirer les conclusions lui-même
00:42:43 - Pourquoi il a signé jusqu'en 2026 ?
00:42:45 - Pour avoir cette sécurité par rapport aux joueurs
00:42:47 - Mais ça se faisait après la qualification
00:42:49 - Donc là, c'est pas cohérent
00:42:51 - Avec des compétitions toutes les deux ans
00:42:53 Tu ne fais que des contrats annuels
00:42:55 - Gilles Verlaes, 12 ans
00:42:57 - En gros, il reproche
00:42:59 à Noël Legret
00:43:01 Implicitement de ne pas l'avoir assez sécurisé
00:43:03 Avant que tout le monde s'en soucie
00:43:05 J'avais l'habitude d'être sécurisé
00:43:07 Je ne l'étais pas, donc des polémiques sont possibles
00:43:09 Donc ça crée de l'instabilité, y compris au niveau des joueurs
00:43:11 La crédibilité du sélectionneur
00:43:13 Je trouve qu'il justifie bien le truc
00:43:15 Il a besoin d'aller à long terme
00:43:17 Pour pas une nouvelle fois en 2024
00:43:19 être en fin de contrat avant l'Euro
00:43:21 Puisqu'il espère y aller et donc fragiliser
00:43:23 Moi je trouve que c'est extrêmement cohérent
00:43:25 - Là, il y a une forme de naïveté
00:43:27 qui ne te ressemble pas
00:43:29 C'est-à-dire que tu sais très bien
00:43:31 qu'il savait que Noël Legret ne serait plus
00:43:33 président de la fédération en 2024
00:43:35 Et donc, il préférait assurer
00:43:37 ses arrières, sachant que le nouveau
00:43:39 président pourrait avoir très envie
00:43:41 de recruter Zinedine Zidane
00:43:43 Donc tout ça a été un coup politique
00:43:45 qu'il a imposé à Noël Legret
00:43:47 Et voilà, je trouve pas
00:43:49 que ce soit la chose la plus digne
00:43:51 qui ait été faite ces dernières années
00:43:53 - Bon, sur Didier Deschamps
00:43:55 quelque chose à rajouter ?
00:43:57 - Je crois qu'il confirme tacitement
00:43:59 que KM Mbappé sera le prochain capitaine
00:44:01 de l'équipe de France
00:44:03 - Ah, il le dit comme ça ?
00:44:05 - Puisqu'il dit que...
00:44:07 - Il dit que c'est le meilleur joueur du monde
00:44:09 - Il dit que quand on lui pose la question
00:44:11 il dit qu'il pourrait avoir le brassard
00:44:13 et qu'il fait partie des candidats
00:44:15 - C'est très difficile de l'écarter
00:44:17 - Il aurait pu dire...
00:44:19 J'avais entendu cette petite musique
00:44:21 depuis la retraite internationale
00:44:23 de Varane et de Hugo Loris
00:44:25 J'avais entendu que ça intéressait pas
00:44:27 KM Mbappé
00:44:29 - Ah bon ?
00:44:31 - Si KM Mbappé avait dit ça,
00:44:33 je pense que ça serait lui
00:44:35 Je pense que l'affaire est pliée
00:44:37 - Sur la légitimité, effectivement
00:44:39 - Il pourrait, puisque ça a toujours été
00:44:41 l'homme de base, on va dire,
00:44:43 de Didier Deschamps
00:44:45 - Je serais pas dessus en équipe de France
00:44:47 - Mais il fait quand même
00:44:49 globalement l'unanimité
00:44:51 à la fois par ce qu'il apporte sur le terrain
00:44:53 - Je suis pas sûr que
00:44:55 Didier Deschamps va réouvrir
00:44:57 un dossier Griezmann-Mbappé
00:44:59 comme ça, pour rien
00:45:01 juste pour une histoire de brassard
00:45:03 alors même que Antoine Griezmann
00:45:05 même s'il a donné satisfaction
00:45:07 aux yeux de la plupart des gens
00:45:09 en Coupe du Monde
00:45:11 on n'est pas certain que ça
00:45:13 va durer comme ça jusqu'à l'Euro 2024
00:45:15 ou la Coupe du Monde 2026. Le sens de l'histoire
00:45:17 c'est que ce soit Mbappé
00:45:19 plus tu lui donnes de responsabilité, meilleur il est
00:45:21 - Vous légitimez finalement un contrat long
00:45:23 pour Didier Deschamps
00:45:25 qui entre sur une nouvelle ère
00:45:27 et qui installe un capitaine
00:45:29 - Je suis pour le contrat long
00:45:31 pour Kyan Mbappé, là oui
00:45:33 - Vous voyez finalement, vous êtes sur la même ligne
00:45:35 que la Fédération
00:45:37 et que Didier Deschamps
00:45:39 - Allez, petite pause messieurs
00:45:41 et on se retrouve dans un instant pour essayer de comprendre
00:45:43 encore une fois ce qui s'est passé avec le Paris-Saint-Germain
00:45:45 on en peut plus, on peut comprendre, on peut savoir
00:45:47 à tout de suite
00:45:49 - On refait le match avec
00:46:01 Sébastien Tarrago, Gilles Verdez, Dominique Sévrac
00:46:03 et Florian Gazan
00:46:05 direction Twickenham pour ce moment
00:46:07 historique, ce moment monumental
00:46:09 que nous offre l'équipe de France
00:46:11 Jean-Michel Rascol, une victoire d'anthologie
00:46:13 à Twickenham
00:46:15 - Oui c'est un bon résumé Philippe, effectivement
00:46:17 ce score d'abord un 53 à 10
00:46:19 le nombre d'essais, 7 pour l'équipe de France
00:46:21 un seul pour le 15 de La Rose
00:46:23 et puis la méthode, la fluidité du jeu
00:46:25 l'inspiration des joueurs d'Antoine Dupont
00:46:27 qui ont totalement
00:46:29 dominé ce crunch, jamais l'équipe de France
00:46:31 n'avait marqué autant de points
00:46:33 dans le temple du rugby, jamais l'équipe de France
00:46:35 n'avait laissé cette impression de domination
00:46:37 sur son adversaire direct
00:46:39 jamais l'équipe de France n'avait réussi
00:46:41 une telle signature
00:46:43 dans un match ici à Twickenham
00:46:45 quel que soit d'ailleurs l'adversaire
00:46:47 ce match est le match référence avant
00:46:49 la grande épopée mondiale
00:46:51 que veut Fabien Galtier avec cette équipe
00:46:53 ce match restera de toute façon
00:46:55 comme celui sur lequel il faudra s'appuyer
00:46:57 pour aller peut-être bientôt
00:46:59 recevoir le trophée William Webb
00:47:01 et Nice, mais quel plaisir
00:47:03 quel plaisir cet après-midi
00:47:05 de voir ces bleus azur dans un ciel
00:47:07 si triste marquer autant d'essais
00:47:09 et faire un tel honneur
00:47:11 au jeu qu'est le rugby
00:47:13 - Jean-Michel, je vous tiens encore un instant parce que c'est historique
00:47:15 par rapport à cette prestation
00:47:17 au contenu de ce que
00:47:19 nous a offert l'équipe de France
00:47:21 et aussi mentalement ce qu'elle est capable de montrer
00:47:23 est-ce que ça efface la défaite
00:47:25 face à l'Irlande, est-ce que ça repositionne
00:47:27 finalement cette sélection comme la
00:47:29 grande favorite
00:47:31 dans sa Coupe du Monde l'année prochaine ?
00:47:33 - Alors il ne faut surtout rien effacer
00:47:35 et d'ailleurs Fabien Galtier
00:47:37 est toujours en train de dire qu'à un quart d'heure
00:47:39 de la fin il y avait 6 points d'écart entre
00:47:41 l'Irlande et la France et que si
00:47:43 le score s'est creusé c'est en fin de partie
00:47:45 sur des erreurs, sur des moments
00:47:47 dégarmants, je pense qu'il va pouvoir désormais
00:47:49 s'appuyer sur ce match pour
00:47:51 dire voilà, voilà la réelle
00:47:53 valeur de mon équipe
00:47:55 et pas pour autant qu'il va fanfaronner
00:47:57 il va garder ses lunettes noires
00:47:59 il va peut-être esquisser un sourire encore que
00:48:01 ce Galtier là n'est pas un grand
00:48:03 amateur de rigolade en tout cas
00:48:05 en conférence de presse et il va surtout
00:48:07 dire aux joueurs voilà c'est ce que je veux
00:48:09 c'est là-dessus qu'on va s'appuyer, c'est comme ça qu'il faut jouer
00:48:11 confirmer la semaine prochaine face au Pédiale au Stade
00:48:13 de France et puis surtout ensuite
00:48:15 objectif Coupe du Monde
00:48:17 France - Nouvelle-Zélande, 8 septembre
00:48:19 derrière un quart face à l'Irlande
00:48:21 ou l'Australie et puis le mammouth
00:48:23 australien ou sud-africain
00:48:25 plutôt par la suite pour aller chercher le titre
00:48:27 voilà ce que veut Galtier
00:48:29 ce match c'est à la fois une signature
00:48:31 mais une étape, absolument pas
00:48:33 un but, absolument pas
00:48:35 quelque chose qui vient à la fin
00:48:37 d'une histoire, au contraire c'est peut-être le début
00:48:39 mais que l'encre est belle !
00:48:41 - Merci beaucoup Jean-Michel Rascol
00:48:43 on vous laisse évidemment aller recueillir les premières réactions
00:48:45 de tous les acteurs de cette
00:48:47 formidable victoire et puis on entendra
00:48:49 tout ça dans la matinale d'RTL demain matin
00:48:51 avec également l'analyse de notre
00:48:53 consultant en rugby Olivier Magne
00:48:55 pour cet exploit
00:48:57 XXL de l'équipe
00:48:59 de France ! On rappelle
00:49:01 que c'était moins glorieux entre
00:49:03 Osser et Rennes 0-0 et qu'on retrouvera
00:49:05 tout à l'heure la réaction du Paris-Saint-Germain
00:49:07 à Brest dans RTL Foot à partir
00:49:09 de 20h. Le Paris-Saint-Germain justement
00:49:11 on y vient parce que
00:49:13 cette nouvelle désillusion
00:49:15 cette nouvelle élimination du
00:49:17 Paris-Saint-Germain à Munich
00:49:19 ouvre bien des
00:49:21 questionnements un peu les mêmes
00:49:23 que la saison passée. Justement
00:49:25 votre premier sentiment, est-ce que c'est la même chose que
00:49:27 les saisons passées ou est-ce que
00:49:29 le constat froid
00:49:31 c'est celui de se dire tout simplement
00:49:33 le PSG n'était pas au niveau cette année, n'était pas à la hauteur ?
00:49:35 - C'est pire
00:49:37 parce qu'il n'y a rien eu
00:49:39 c'est-à-dire que pour moi c'est le match du néant
00:49:41 pas d'esprit, pas d'âme
00:49:43 alors il ne voulait même pas lâcher l'entraîneur
00:49:45 parce qu'on a l'impression que l'entraîneur c'est déjà fini
00:49:47 il va rester quelques semaines, quelques mois
00:49:49 éventuellement une année de plus, mais c'est fini
00:49:51 Galtier c'est fini, Campos c'est fini
00:49:53 ça ne peut plus durer, il n'y avait rien
00:49:55 il n'y avait pas d'allant
00:49:57 mais c'était
00:49:59 un étalage de nullité
00:50:01 même Mbappé était englué dans la
00:50:03 médiocrité. Franchement c'est pire
00:50:05 que tout parce qu'il n'y a eu aucun
00:50:07 sursaut qu'un espoir. - Juste une chose
00:50:09 on va réécouter puisque vous le citez
00:50:11 Kylian Mbappé puisque c'est le seul joueur
00:50:13 qui s'est exprimé
00:50:15 en zone mixte, donc la zone
00:50:17 d'interview après les matchs dans lesquels
00:50:19 se retrouvent les journalistes et les joueurs
00:50:21 et il a tout de suite été assez offensif
00:50:23 Kylian Mbappé, on l'écoute
00:50:25 sur les raisons, l'explication
00:50:27 de cette défaite.
00:50:29 - Quand on regarde l'état des deux équipes
00:50:31 voilà, ils ont une grande équipe
00:50:33 ils ont un grand effectif
00:50:35 voilà, ils ont une équipe
00:50:37 qui est bâtie pour gagner la Champions League
00:50:39 nous, quand je l'ai dit en début de saison
00:50:41 à ma première conférence de presse de Champions League
00:50:43 on a dit qu'on allait faire notre maximum
00:50:45 notre maximum c'est ça, c'est la vérité.
00:50:47 - Alors parfois les joueurs
00:50:49 nous sortent des banalités
00:50:51 après les défaites ou même les victoires
00:50:53 là, Kylian Mbappé, il donne
00:50:55 un élément de réponse très clair, c'est-à-dire que
00:50:57 pour lui la lecture c'est très simple
00:50:59 l'effectif n'était pas dimensionné
00:51:01 surtout pour cette compétition.
00:51:03 - Il le dit parce que c'est pas la promesse qu'on lui avait faite
00:51:05 il a re-signé dans un contexte
00:51:07 où évidemment il est le premier salaire du club
00:51:09 devant Neymar et Messi ou Messi et Neymar
00:51:11 mais avec la promesse qu'on allait
00:51:13 construire un effectif autour de lui.
00:51:15 C'est pour ça qu'il re-signe, parce que Mbappé
00:51:17 ce qu'il aime c'est le contrôle et le pouvoir
00:51:19 c'est pas l'argent, l'argent il l'aura partout.
00:51:21 - Ça peut aider un peu quand même.
00:51:23 - Oui mais c'est au somme où il est rémunéré
00:51:25 si vous voulez qu'il signe à Liverpool, Real Madrid
00:51:27 ou Paris, il aura à peu près la même chose.
00:51:29 - Il n'aurait pas eu à ce point
00:51:31 une culbute financière comme il l'a eu
00:51:33 au Paris Saint-Germain, on peut quand même le dire.
00:51:35 - Il n'aurait pas été sous-payé au Real Madrid, ne t'inquiète pas.
00:51:37 Ça aurait été bien pour lui.
00:51:39 Mais ce qui l'intéresse beaucoup plus
00:51:41 c'est la façon dont il peut contrôler
00:51:43 les choses dans un club.
00:51:45 Et donc il avait tout imaginé
00:51:47 pas qu'on lui ferait
00:51:49 à l'envers pour parler comme les jeunes.
00:51:51 Et donc Paris lui a fait
00:51:53 à l'envers et a recruté des joueurs
00:51:55 des second couteaux qui sont plutôt
00:51:57 des bons remplaçants. - C'est Kampos qui les a recrutés
00:51:59 Kampos il était né pas pour faire plaisir à Mbappé.
00:52:01 - Alors après il faudrait savoir dans quelles
00:52:03 conditions Kampos a pu faire son recrutement
00:52:05 - Oh le pauvre.
00:52:07 - Le pauvre Louis. - Je pense que
00:52:09 Entero Henrique qui lui a
00:52:11 s'abordé son recrutement a été installé
00:52:13 par Nacer Al-Ralifi parce qu'on lui a imposé Kampos.
00:52:15 Quand Gilles dit "c'est fini pour Galeté,
00:52:17 c'est fini pour Kampos"
00:52:19 si Kampos s'en va, ça fâche Mbappé.
00:52:21 - Là on est déjà dans ce qui va être
00:52:23 la suite de cet énième...
00:52:25 - Et ensuite pour la Romontada
00:52:27 et tous ces effondrements psychologiques
00:52:29 à Madrid c'était pire que ce que j'ai vu mercredi soir.
00:52:31 - Oui ça c'est certain.
00:52:33 - Simplement sur le foot, parce qu'il y a de l'émotion.
00:52:35 - Et le foot, les gens
00:52:37 ils vont pas au foot pour s'ennuyer.
00:52:39 Ils vont au foot pour le spectacle.
00:52:41 Et quelque part, même si le supporter
00:52:43 peut avoir honte, même s'il peut être fâché,
00:52:45 quand il vit une soirée comme la
00:52:47 Romontada, il vit
00:52:49 quelque chose qui ressort de...
00:52:51 qui leur amène aussi à cette enfance
00:52:53 qu'ils recherchent à travers le sport et à travers
00:52:55 les émotions. Et quand
00:52:57 il y a le match à Munich, oui c'est
00:52:59 pire. Parce qu'il y a rien.
00:53:01 Il y a rien. C'est le vide,
00:53:03 le néant. Il n'y a même plus de colère de la part des supporters.
00:53:05 Ils se disent "bon,
00:53:07 très bien, c'est comme ça,
00:53:09 c'est notre niveau, on est nuls".
00:53:11 - Je comprends ta théorie, mais pour moi c'est pire. - C'est pas une théorie, parce que moi je m'en fiche.
00:53:13 - Non mais quand, par exemple, Madrid, quand t'es
00:53:15 supérieur, et moi je pense que Paris était supérieur sur les deux
00:53:17 matchs à Madrid l'année dernière, l'effondrement
00:53:19 de Madrid, pour moi c'est pire. Parce que
00:53:21 tu peux pas avec ce Mbappé là, qui marque à l'aller,
00:53:23 qui marque au retour, jusqu'à la 60ème minute,
00:53:25 il y a 2-0 pour Paris, ils vont finir
00:53:27 par perdre 3-2, avec le triplet de Benzema.
00:53:29 - Mais dans ma nalogie, Marc-Landro,
00:53:31 quand tu es éliminé,
00:53:33 par plus que toi. - Non mais justement, Dominique,
00:53:35 ça c'était anormal.
00:53:37 C'était anormal. Donc, effectivement,
00:53:39 tu réagis. Là, c'est normal.
00:53:41 C'est encore pire. Et je pense qu'aujourd'hui,
00:53:43 ce qui est dramatique, c'est qu'on est arrivé à un point
00:53:45 de résignation. Parce que qu'est-ce qu'on se dit ?
00:53:47 On se dit "l'année prochaine, qu'est-ce qui va se passer ?"
00:53:49 Ben l'année prochaine, t'auras toujours Verratti, parce qu'ils vont prolonger,
00:53:51 t'auras toujours Marquinhos, t'auras toujours Neymar
00:53:53 parce qu'il est invendable, t'auras Mbappé, tant mieux,
00:53:55 t'auras peut-être Messi. En gros, t'auras toujours
00:53:57 les mêmes, les mêmes qui font,
00:53:59 je parle pas de Neymar, qui font que depuis des années,
00:54:01 c'est toujours pareil.
00:54:03 Donc, en gros, tu es englué. On dit souvent
00:54:05 que les joueurs sont prisonniers du Paris Saint-Germain
00:54:07 avec les contrats. Mais aujourd'hui, c'est le Paris Saint-Germain
00:54:09 qui est prisonnier des joueurs.
00:54:11 - Il l'a voulu. - Oui. Et quand Mbappé
00:54:13 il dit "j'ai pas vu ce que j'ai promis",
00:54:15 c'est peut-être aussi parce que lui, il coûte
00:54:17 très très cher, que Neymar coûte très très cher,
00:54:19 mais s'il coûte très très cher, après, il n'y a plus d'argent pour acheter un ex-pro.
00:54:21 - Donc, en fait, il y a Mbappé, c'est la solution
00:54:23 à un problème en même temps.
00:54:25 - Pas lui, mais quand il re-signe,
00:54:27 Neymar devait partir.
00:54:29 - Mais jusqu'au dernier moment, ils ont essayé de se séparer de Neymar,
00:54:31 mais là, excuse-moi, pour le coup,
00:54:33 Kyan Mbappé a une forme de naïveté.
00:54:35 Pour croire cela,
00:54:37 il connaît le salaire de Neymar, il connaît
00:54:39 l'état du marché européen.
00:54:41 Il se dit bien qu'il y aura peu de
00:54:43 clubs qui vont chercher à recruter Neymar.
00:54:45 Donc là, il y a eu aussi une forme de naïveté.
00:54:47 De la même manière qu'il y a une
00:54:49 forme de naïveté quand il peut
00:54:51 penser que le club va changer. Le club
00:54:53 ne changera jamais.
00:54:55 Vous pouvez mettre n'importe qui.
00:54:57 Tant qu'il y a le Qatar, c'est une chance.
00:54:59 C'est une chance, certes, pour
00:55:01 le prestige du Paris Saint-Germain,
00:55:03 mais c'est aussi quelque chose
00:55:05 qui t'empêchera de manière systématique d'aller
00:55:07 plus haut. Puisque un jour,
00:55:09 il y a toujours quelqu'un qui se lève au Qatar
00:55:11 et qui se dit "Ah, bah tiens, on va mettre lui, tiens.
00:55:13 Oh, on va mettre lui.
00:55:15 Ah, bah non, lui on le vire. Ah, lui on le prolonge
00:55:17 de 8 ans. Mais c'est mort !
00:55:19 Ce club ne peut pas avancer. - Mais évidemment.
00:55:21 C'est vrai, c'est implacable.
00:55:23 Après, que Mbappé soit naïf, c'est pas grave.
00:55:25 - Il y a une forme de naïf. - S'il a ce défaut-là
00:55:27 vu ses qualités, c'est pas grave.
00:55:29 - Sauf que c'est pas les mêmes logiques. Encore une fois,
00:55:31 l'analyse qu'on a du match de
00:55:33 foot, là, effectivement, elle est pas du tout
00:55:35 celle du Qatar. Et le Qatar préfère
00:55:37 perdre 8 fois de suite, 10 fois
00:55:39 de suite en 8e de finale et aligner
00:55:41 Messi, Neymar et Mbappé.
00:55:43 Donc, ça, c'est...
00:55:45 A mon avis, ça, ça a pas été assez
00:55:47 entendu par les supporters.
00:55:49 Et là, le Qatar est malin parce qu'il nous voit
00:55:51 là-dessus. On va faire une équipe pour gagner
00:55:53 la C1, mais le Qatar, il se fout complètement
00:55:55 de gagner la C1. Il préfère que le club soit
00:55:57 multi-valorisé
00:55:59 dans le monde entier avec les 3 stars internationales.
00:56:01 Et si jamais il y avait Cristiano
00:56:03 Ronaldo disponible, il le prendrait, le Qatar.
00:56:05 - Il s'en fout pas, mais ça fait vendre des maillots.
00:56:07 Mais c'est secondaire.
00:56:09 C'est-à-dire que s'il doit choisir...
00:56:11 - Ah, non. Il préfère vendre
00:56:13 des maillots et avoir du prestige. - Je vois.
00:56:15 Je pense que ce que vous dites, ça se voit.
00:56:17 Ça se voit, puisque Neymar a été prolongé par
00:56:19 Leonardo 6 ans, en 2021
00:56:21 jusqu'en 2027.
00:56:23 Messi, on est actuellement...
00:56:25 Il a 35 ans, c'est un très bon joueur, il a gagné
00:56:27 la Coupe du Monde, c'est un génie de l'histoire du football, c'est une légende.
00:56:29 Mais on parle d'une prolongation de 2 ans.
00:56:31 Or, je pense que... - 2 ans ?
00:56:33 Un an ? - C'est justement
00:56:35 le merveilleux Laguerre. Le club
00:56:37 lui propose 1, lui en veut 2.
00:56:39 Donc voilà, s'il accède...
00:56:41 - Oui, il y aura un... - Lui, je demanderai
00:56:43 quand ça. - On va faire une nouvelle pause, et puis justement
00:56:45 on va se poser des questions pour la suite, parce que
00:56:47 là, vous m'avez tiré le rideau, on a l'impression qu'il n'y a plus
00:56:49 aucune solution. - Oui, c'est vrai.
00:56:51 - On va prendre les cas un par un. Qui reste, qui part.
00:56:53 - Oh là là. - C'est nous qui
00:56:55 décidons. - C'est la clé d'or qui doit partir.
00:56:57 - J'ai pas le chéquier, moi. - On fait le match, on se retrouve dans un instant.
00:56:59 On va faire les points.
00:57:01 On refait le match avec Philippe Sanfourche.
00:57:03 RTL. On refait le match
00:57:07 avec Philippe Sanfourche.
00:57:09 - Allez, on va régler
00:57:13 le sort de certains acteurs du
00:57:15 Paris Saint-Germain. On va essayer d'être concis, parce qu'il nous
00:57:17 reste un gros quart d'heure.
00:57:19 Il faudra également qu'on évoque le départ
00:57:21 de Corinne Biac en cette semaine. - Mais avant qu'on commence,
00:57:23 Philippe, vu qu'ils ont tout dit,
00:57:25 vu que le problème, il est qu'on a mis d'abord
00:57:27 le marketing avant le sportif. En fait,
00:57:29 vous pouvez me dire "on enlève Galtieu, on enlève Merat"
00:57:31 ou "on met Scriniar".
00:57:33 - Ça change rien, votre truc. - D'accord.
00:57:35 - Faites-le, votre truc.
00:57:37 Ça ne changera rien, puisqu'il faut changer
00:57:39 la priorité de ce qu'est le football, de ce qu'est le Paris Saint-Germain.
00:57:41 Si c'est du foot, peut-être
00:57:43 qu'un jour ça marchera. Si ça continue à être ce que c'est,
00:57:45 ça marchera pas comme le métier. - Pendant très longtemps,
00:57:47 pendant très longtemps, Guardiola, Klopp,
00:57:49 Zidane... - Ils ne viendront pas, eux.
00:57:51 - C'est pour ça que Guardiola
00:57:53 ne viendra pas, par exemple, parce qu'il sait que la priorité
00:57:55 n'est pas forcément sportive. - Et pendant très longtemps,
00:57:57 on a dit que si le Qatar s'en va, c'est une catastrophe.
00:57:59 Sauf qu'aujourd'hui, quand même,
00:58:01 le club a une valeur importante.
00:58:03 Et donc, si jamais il était racheté,
00:58:05 ce serait par quelqu'un qui a des moyens.
00:58:07 Et donc, il pourrait quand même continuer
00:58:09 à avoir de l'ambition. Et moi, je crois qu'aujourd'hui,
00:58:11 ce serait une très bonne chose pour le Paris Saint-Germain.
00:58:13 - C'est ce qu'il faut espérer. - Mais malheureusement,
00:58:15 j'ai longtemps soutenu la thèse inverse
00:58:17 parce que je ne pensais pas que le PSG avait
00:58:19 cette valeur-là. Mais aujourd'hui, encore une fois,
00:58:21 si quelqu'un vient, ce sera quelqu'un qui est solide.
00:58:23 - Mais est-ce que c'est possible ? - Parce que tous les ans...
00:58:25 - Ça va très vite arriver, ils vont acheter Manchester United ?
00:58:27 - Non mais c'est quoi ces 405 millions ? - On s'en amuse tous les ans,
00:58:29 à chaque fois que le PSG est éliminé.
00:58:31 Moi, je vois bien, le lendemain matin,
00:58:33 on est en direct, dans la matinale, sur RTL.
00:58:35 La première question qu'on nous pose,
00:58:37 généralement, c'est "Est-ce que Mbappé va rester ?"
00:58:39 Puis la deuxième, c'est "Est-ce que le Qatar
00:58:41 peut se lasser et partir ?"
00:58:43 - Mais il n'y a pas de raison, puisqu'ils sont contents.
00:58:45 - Mais on sent bien, année après année,
00:58:47 qu'il y a un nouveau centre d'entraînement qui sort,
00:58:49 il y a des investissements,
00:58:51 le dossier du stade,
00:58:53 ils sont de plus en plus incisifs.
00:58:55 - Surtout, ils ont encore acheté Manchester United.
00:58:57 - Ils se positionnent, alors est-ce que c'est du bluff ou pas,
00:58:59 sur le rachat du Stade de France ?
00:59:01 On voit bien que le Qatar est dans une logique
00:59:03 de projection avec le Paris Saint-Germain.
00:59:05 - Et Manchester United, alors ?
00:59:07 Ils sont en train de partir, puisqu'ils veulent...
00:59:09 - Ils en ont deux ! - Moi, je pense qu'ils veulent les deux.
00:59:11 - Ils en veulent d'autres, même.
00:59:13 Ils vont en acheter d'autres, tu verras.
00:59:15 - Et vous l'avez dit, Philippe, le centre d'entraînement,
00:59:17 c'est tellement un stade, tout ça, ce sont des projets immobiliers.
00:59:19 Or, pour asseoir sa politique de soft power,
00:59:21 le Qatar à Paris, c'est de l'immobilier.
00:59:23 Il y a la vitrine du PSG,
00:59:25 c'est pour ça qu'ils veulent le parc,
00:59:27 c'est de l'immobilier.
00:59:29 Ils ont acheté la moitié des Champs-Elysées,
00:59:31 plein d'hôtels, etc.
00:59:33 - Et là, ils ont acheté la Tour Eiffel,
00:59:35 ils ont un beau logo avec la Tour Eiffel,
00:59:37 il n'y a rien de plus important.
00:59:39 Le PSG, aujourd'hui, ce n'est pas un club de foot,
00:59:41 c'est un club sandwich, avec une tranche de Neymar,
00:59:43 de Messi, de Mbappé, et puis un Curdon...
00:59:45 - Et le Curdon, c'est Galtier.
00:59:47 - Là, je suis en désaccord avec Mbappé,
00:59:49 avec ce qu'il a dit après le match,
00:59:51 c'est que lui, il fait partie, comme Messi,
00:59:53 comme Neymar, des joueurs qui n'acceptent pas
00:59:55 l'idée de sortir à la 88ème minute,
00:59:57 même à 4-0.
00:59:59 Et quand vous avez des joueurs
01:00:01 comme ceux-là, qui en plus ont le pouvoir
01:00:03 d'imposer leur point de vue,
01:00:05 vous ne pouvez pas avoir sur le banc Sané,
01:00:07 Mané, Niabri, et compagnie.
01:00:09 Inévitablement.
01:00:11 On le disait tout à l'heure à la pub,
01:00:13 Muller, il était remplaçant au match allé.
01:00:15 Et ça, c'est pas possible au PSG.
01:00:17 Donc on s'en sort comment ?
01:00:19 - Donc il y a Carles Soler,
01:00:21 Hugo Kittiké, des joueurs qui,
01:00:23 quand ils rentrent, ne sont pas...
01:00:25 - Forcément, ils ne sont pas bons.
01:00:27 - Seb, c'est possible si t'en as qu'un.
01:00:29 - Mbappé qui ne sort jamais, ok,
01:00:31 mais il faut que les autres puissent tourner.
01:00:33 - C'est quand même pas compliqué à comprendre
01:00:35 que quand il y a Neymar, Messi, Mbappé,
01:00:37 s'il faut en garder un, c'est Mbappé,
01:00:39 et pas les deux autres.
01:00:41 - Pas pour l'émir du Qatar.
01:00:43 - Il veut avoir le premier du ballon d'or,
01:00:45 mais si le deuxième Mbappé,
01:00:47 et si possible le troisième.
01:00:49 - On ne va pas faire 50 noms,
01:00:51 parce qu'en plus,
01:00:53 on n'a pas le temps, mais le principal,
01:00:55 c'est qu'il y a Mbappé.
01:00:57 Le baromètre d'Oxa de la semaine,
01:00:59 qui est paru déjà hier, parce qu'il était
01:01:01 tellement intéressant qu'on a préféré anticiper,
01:01:03 73% des supporters
01:01:05 craignent que l'élimination
01:01:07 pousse Mbappé vers le départ.
01:01:09 Malgré ce qu'il avait dit auparavant.
01:01:11 Et juste autre chose, parce que très intéressant,
01:01:13 ça illustre aussi ce qu'on disait dès le départ,
01:01:15 le sentiment principal des supporters
01:01:17 après l'élimination,
01:01:19 consternés à 36%,
01:01:21 incompréhensions à 33%,
01:01:23 désespoirs à 20%,
01:01:25 et colères seulement à 11%.
01:01:27 Donc là c'est vraiment un dépit absolu,
01:01:29 et la crainte totale
01:01:31 que le pilier, c'est-à-dire du projet,
01:01:33 Kylian Mbappé, s'en aille.
01:01:35 Est-ce qu'il peut partir ? Est-ce qu'il doit partir ?
01:01:37 - Lui il faudrait qu'il parte,
01:01:39 mais ça ce n'est que mon point de vue.
01:01:41 La tendance est plutôt à ce qu'il reste encore un an.
01:01:43 Ça peut bouger, on a bien vu dans ce dossier
01:01:45 que les enjeux sont tels
01:01:47 que ça peut évoluer, mais
01:01:49 il pourrait partir en 2024,
01:01:51 et il pourrait partir libre. - Si la confiance est rompue,
01:01:53 on sait qu'il marche beaucoup à ça.
01:01:55 - Si en juillet on s'aperçoit qu'encore une fois,
01:01:57 c'est du niveau de Vitignac, Fabien Neuys, Carlos Soler,
01:01:59 le recrutement,
01:02:01 en août, il est à Madrid ou à Liverpool.
01:02:03 - On verra si Qatar l'accepte.
01:02:05 - Mais il ne peut pas contractuellement,
01:02:07 les gars, il ne peut pas si le Qatar décide
01:02:09 qu'il reste, et on a déjà vu qu'ils étaient
01:02:11 capables de le garder jusqu'au bout, quitte à ce qu'il parte libre.
01:02:13 - Un tweet de Sapaar
01:02:15 a conduit au départ de Noël Legret
01:02:17 à la fin. - Ah vous voyez les réseaux sociaux,
01:02:19 la puissance des réseaux sociaux.
01:02:21 - Donc moi je pense que s'il veut partir,
01:02:23 il fait l'attendu en disant "le Qatar
01:02:25 ne veut pas me laisser partir,
01:02:27 je pense qu'il y arrivera". Mais bon, ça c'est que mon point de vue.
01:02:29 - C'est le seul qui pourrait faire plier le Qatar,
01:02:31 moi je suis d'accord. C'est le seul qui...
01:02:33 - Personne n'a jamais fait ça. - Mais c'était un peu l'idée.
01:02:35 - C'est l'heure du bilan, mais moi j'en veux à Leonardo
01:02:37 d'avoir prolongé Neymar et Verratti.
01:02:39 - Ah Verratti c'est pas Leonardo ?
01:02:41 - Si, il est venu en décembre.
01:02:43 - Ah ben là, il a prolongé en décembre.
01:02:45 - Mais il a été prolongé 17 fois.
01:02:47 - Est-ce que tu en veux à Campos de l'avoir prolongé en décembre ?
01:02:49 - J'en veux à Campos et à Leonardo,
01:02:51 de l'avoir prolongé, tous ceux qui l'ont prolongé
01:02:53 depuis 10 ans, Marco Verratti il est arrivé
01:02:55 il y a 18 ans, il en a au bout de 19 ans,
01:02:57 et maintenant il en a 30. C'est un joueur
01:02:59 qui est en train de décliner depuis longtemps.
01:03:01 Neymar, c'est plus un joueur de foot,
01:03:03 ou c'est un joueur de foot à mi-temps, à cause d'un pied fragile
01:03:05 décelé très tôt par Eric Roland,
01:03:07 qui l'a dit à tout le club,
01:03:09 tout le club sait qu'il peut pas jouer au football sur la durée.
01:03:11 On continue à le faire jouer,
01:03:13 on continue à le prolonger à un tarif
01:03:15 mais qui est exorbitant.
01:03:17 Et donc il est en contrat jusqu'en 2027.
01:03:19 - 2027 ?
01:03:21 - C'est hallucinant. - Écoutez, Dominique,
01:03:23 je vous embrasse pas, mais le cœur y est,
01:03:25 parce que cette démonstration sur Verratti,
01:03:27 c'est un joueur en direct du stade
01:03:29 à la fin du match,
01:03:31 et certains m'en ont voulu,
01:03:33 soit disant que j'étais peut-être un petit peu trop saignant
01:03:35 avec Marco Verratti,
01:03:37 qui pour moi symbolise précisément
01:03:39 tous les travers du Paris Saint-Germain
01:03:41 depuis maintenant 10 ans. C'est-à-dire que je pense que
01:03:43 de Tourelle à Emery, en passant par
01:03:45 Galtier ou un autre,
01:03:47 aucun ne peut supporter le fait
01:03:49 que ce garçon revendique
01:03:51 le fait qu'il perde des ballons parce que c'est son jeu
01:03:53 et que c'est comme ça, mais le haut niveau c'est pas ça.
01:03:55 Là, Marco Verratti, alors qu'il y avait 0-0,
01:03:57 certes le Paris Saint-Germain commençait à piquer du nez,
01:03:59 et on allait vers le moins bien,
01:04:01 mais il n'y avait encore que 0-0,
01:04:03 et là il fait une boulette monumentale
01:04:05 dans sa surface de réparation, et là on voit bien
01:04:07 le poids du club, le poids de l'institution
01:04:09 qui ne donne qu'au grand joueur.
01:04:11 - Et qui accuse le jeune, d'ailleurs.
01:04:13 - Galtier se retrouve en conférence de presse
01:04:15 à accuser le petit Bichabou de lui avoir
01:04:17 donné le ballon à Verratti, alors que tous les joueurs
01:04:19 à l'entraînement, dans cette situation,
01:04:21 il lui donne le ballon. - C'est scandaleux ce qu'a dit Galtier.
01:04:23 C'est scandaleux d'avoir pointé El Shadaï et Bichabou,
01:04:25 et pas Marco Verratti. - Donc en fait, il faut quoi ?
01:04:27 Il faut un tout rôle.
01:04:29 Mais un tout rôle qui ait tous les pouvoirs sportifs.
01:04:31 - Mais ça n'arrivera jamais !
01:04:33 - En défi permanent avec le Qatar.
01:04:35 - Alors attention, il y avait un problème tout rôle,
01:04:37 c'est ce que je voulais indiquer,
01:04:39 c'est que l'un des problèmes pour moi
01:04:41 de cette équipe, ce sont
01:04:43 les sorties nocturnes et la discipline.
01:04:45 Et tout rôle, le problème, c'est qu'il sortait avec les joueurs.
01:04:47 Donc il est couvert. - Non, il est sorti
01:04:49 une fois ou deux au début.
01:04:51 Après ça s'est calmé très vite. - Pour faire un ami.
01:04:53 - C'était pour connaître le groupe. - Pour rigoler je pense.
01:04:55 - Non, non, non, non.
01:04:57 On n'allait pas dans les mêmes établissements.
01:04:59 - On peut rajouter des zéros après une fois ou deux.
01:05:01 Et le problème
01:05:03 c'est qu'à Paris,
01:05:05 il y a un manque de discipline absolue,
01:05:07 notamment dans cette équipe-là.
01:05:09 Et c'est vrai que les joueurs, honnêtement, ne sont pas
01:05:11 en état de jouer au foot. Beaucoup
01:05:13 passent leur temps à sortir. Alors vous allez me dire,
01:05:15 dans d'autres endroits aussi.
01:05:17 En Angleterre, il y a quelques cas
01:05:19 délirants, mais globalement
01:05:21 ils sont surveillés. Il y a Barcelone
01:05:23 qui pourrait être éventuellement
01:05:25 comparé. Mais sinon, à Paris,
01:05:27 c'est impossible. Ces joueurs-là, ils ne sont pas
01:05:29 en état de jouer. Ils sortent de leur boîte.
01:05:31 - Donc si je résume notre débat,
01:05:33 le Qatar plus
01:05:35 les Nuits parisiennes, on n'en sortira jamais.
01:05:37 - Il y a trop de joueurs qui, à mon avis,
01:05:39 n'ont pas une hygiène de vie responsable.
01:05:41 - C'est un peu déprimant. - Tout découle du premier débat.
01:05:43 À partir où ils sentent que ce n'est pas un club de foot,
01:05:45 mais d'un club fait pour le marketing, ils peuvent
01:05:47 se permettre de sortir, puisqu'ils savent que c'est pas
01:05:49 la raison finale. - Et en plus de cela,
01:05:51 ils viennent, ils gagnent au loto.
01:05:53 La plupart d'entre eux,
01:05:55 même les joueurs moyens qui pourraient
01:05:57 surperformer,
01:05:59 ils gagnent au loto. Ils se disent
01:06:01 "Mais moi, jamais je pars tirer. Si je joue pas,
01:06:03 c'est pas bien grave. J'ai mon contrat."
01:06:05 - Peut-être qu'ils seront champions.
01:06:07 Ils joueront à Dresse ce soir pour garder un petit peu
01:06:09 d'avance. Allez, dernière
01:06:11 pause avant la fin. On refait le match
01:06:13 et on va conclure avec le dossier
01:06:15 de Corinne Diacre, qui a été
01:06:17 virée, déboutée, de son poste
01:06:19 de sélectionneuse.
01:06:21 - On refait le match
01:06:23 avec
01:06:25 Philippe Sanfourche.
01:06:27 On refait le match
01:06:29 avec Philippe Sanfourche.
01:06:31 - On refait le match
01:06:33 avec donc ce nouveau
01:06:35 feuilleton fédéral, après un énorme
01:06:37 suspense. Je plaisante.
01:06:39 La sélectionneure de l'équipe de France,
01:06:41 Corinne Diacre, a donc été débarquée
01:06:43 par le COMEX jeudi dernier.
01:06:45 Le comité de pilotage,
01:06:47 après un audit poussé,
01:06:49 est arrivé à la conclusion que
01:06:51 vient de nous détailler Philippe Diallo,
01:06:53 le président de la Fédération Paratrême.
01:06:55 - Une difficulté de
01:06:57 relation au sein du groupe France,
01:06:59 entre la sélectionneuse et puis
01:07:01 un certain nombre de ses joueuses.
01:07:03 Une rupture s'est créée. J'ai pensé qu'il n'y avait
01:07:05 pas de capacité à pouvoir faire
01:07:07 un retour en arrière. On s'est aperçu
01:07:09 qu'entre l'expérience
01:07:11 d'un certain nombre de joueuses,
01:07:13 qu'on l'habitue d'un certain nombre de standards de professionnalisme,
01:07:15 l'équipe de France n'était pas
01:07:17 aujourd'hui au niveau de ses standards.
01:07:19 - Donc voilà, la fédération a réagi. C'est la nouvelle
01:07:21 fédération que vous appeliez de vos voeux,
01:07:23 Gilles Berden. - Quelle honte ! Mais quelle honte !
01:07:25 Mais quelle honte ! Alors, on a
01:07:27 maintenant en France des poutchistes,
01:07:29 des joueuses poutchites,
01:07:31 qui virent une sélectionneuse avec l'aval
01:07:33 d'une fédération. J'ai jamais vu ça dans le monde entier.
01:07:35 Et le nouveau sélectionneur ou la nouvelle
01:07:37 sélectionneuse, je vais la critiquer,
01:07:39 la pulvériser,
01:07:41 la balayer, la vilipender,
01:07:43 la qualifier de poutchiste.
01:07:45 Mais c'est la chef des poutchistes ou le chef
01:07:47 des poutchistes. Et vous tolérez ça !
01:07:49 Mais quelle honte ! Cette Coupe du Monde n'a aucune
01:07:51 valeur. Une bande de poutchistes
01:07:53 a viré un responsable fédéral.
01:07:55 - J'entends souvent, depuis que Lionel Legras était
01:07:57 parti, mais quand même, c'était un grand dirigeant
01:07:59 qui savait faire des trucs, qui trouvait des...
01:08:01 Et bien visiblement, c'était pas un si grand dirigeant que ça.
01:08:03 Parce qu'il a fallu que les
01:08:05 joueuses mettent le doigt
01:08:07 sur le problème de dysfonctionnement au sein
01:08:09 de l'équipe de France féminine, pour qu'on en
01:08:11 vienne à virer... - Vous êtes poutchiste maintenant,
01:08:13 vous. - Mais non, mais tout le monde le savait.
01:08:15 Y'a un homme qui se refusait
01:08:17 à établir le constat
01:08:19 que les joueuses avaient émise,
01:08:21 que leur entourage avait émise, que tout le monde savait
01:08:23 au sein de l'équipe de France. - Ok, Dominique, mais est-ce que pour autant
01:08:25 la manière de la faire partir aujourd'hui est
01:08:27 acceptable ? Avec ce soi-disant
01:08:29 audit piloté par Jean-Michel Holas,
01:08:31 qui jugeait parti, puisque c'est lui qui a
01:08:33 fait monter la mayonnaise et qui a donné
01:08:35 le tempo à Wendy Renard pour pouvoir
01:08:37 avancer sa retraite interne. - Votre question est bizarre, Philippe.
01:08:39 Votre question est bizarre, parce que quand on me dit qu'elle est prolongée
01:08:41 ou maintenue, ça ne vous choquait pas, alors qu'il y avait déjà
01:08:43 des problèmes. Donc quand une femme
01:08:45 ou quelqu'un est maintenue... - Peut-être que si, mais c'est le passé,
01:08:47 j'ai envie de dire maintenant. - Alors qu'elle n'est pas compétente
01:08:49 ou qu'elle est décriée en interne, ça
01:08:51 choque personne. Mais quand des joueuses disent
01:08:53 publiquement sur des réseaux sociaux, les fameux réseaux sociaux,
01:08:55 Gilles, que rien ne va,
01:08:57 et qu'enfin on prend une décision, là vous dites
01:08:59 "Ah la méthode, la moyenne, c'est dégueulasse !"
01:09:01 - Moi j'étais surpris et choqué,
01:09:03 même si le terme est un peu fort,
01:09:05 que Corinne Diacre continue
01:09:07 à être prolongée par la Fédération française
01:09:09 de football, parce que ça fait des années
01:09:11 qu'il y a des problèmes extrêmement
01:09:13 importants, ok ? Mais je suis
01:09:15 surpris et choqué, et plus
01:09:17 choqué que surpris, que
01:09:19 elle soit sortie du jeu
01:09:21 de cette manière-là. On ne
01:09:23 peut pas l'accepter. Il ne faut
01:09:25 pas l'accepter, parce que c'est le début de la fin, là aussi.
01:09:27 Et c'est triste,
01:09:29 il n'y avait pas de bonne solution.
01:09:31 - On revient à Didier Deschamps, qui l'a évoqué aussi,
01:09:33 dans ses internautes.
01:09:35 - Didier Deschamps, lui, il dit
01:09:37 "Ces résultats parlent pour elle". Non, ces résultats ne parlent pas
01:09:39 pour elle. C'était une catastrophe
01:09:41 à la fois sur le plan du jeu,
01:09:43 et sur le plan relationnel.
01:09:45 Mais c'est ridicule, vous savez très bien qu'il n'y a
01:09:47 pas de concurrence, donc vous arrivez
01:09:49 en quart ou en demi-finale, mais vous arrivez
01:09:51 naturellement en quart ou en demi-finale.
01:09:53 Et au niveau relationnel,
01:09:55 c'était une catastrophe aussi bien
01:09:57 avec ses joueuses qu'avec le staff
01:09:59 technique qui a pu venir avec lui,
01:10:01 qu'avec les gens
01:10:03 qui entouraient l'équipe.
01:10:05 - Il fallait prendre les positions.
01:10:07 - J'espère qu'on ne prendra pas les joueuses
01:10:09 qui ont été les poutchistes, là, qu'elles ne reviendront
01:10:11 jamais. - Le sommet
01:10:13 des poutchistes,
01:10:15 ça j'adore. - Quel pays !
01:10:17 - C'est extraordinaire. C'est-à-dire qu'elle parle de professionnalisme,
01:10:19 machin, parlez-en à
01:10:21 Philippe Bergeron. - Non mais, Thorin Gazan,
01:10:23 tout à l'heure, tu nous dis, Mbappé
01:10:25 avec un tweet,
01:10:27 déclenche la gâchette sur Noël-Galgrète.
01:10:29 Et là, c'est formidable. Et quand des joueuses
01:10:31 qui finalement... - Mais lui, il trouve ça formidable, Dominique ?
01:10:33 - Non mais c'est Gilles.
01:10:35 C'est aussi formidable ce qu'a fait Mbappé
01:10:37 sur Noël-Galgrète que les joueuses qui, à un moment donné, disent
01:10:39 "il faut que ça bouge parce que nous, c'est plus facile".
01:10:41 - Moi, je vous crie d'alarme.
01:10:43 - Je vous trouve sacrément
01:10:45 curieux, quand même. - Non, non, non,
01:10:47 parce qu'en gros,
01:10:49 Kylian Mbappé,
01:10:51 il adore, mais il a appuyé sur le bouton
01:10:53 quand Noël-Galgrète
01:10:55 s'est fait Zinezine Zidane. C'était quand même
01:10:57 pas la chose la plus grave qu'il ait dite
01:10:59 au cours des derniers mois. Mais en revanche, il avait
01:11:01 rien dit quand il y avait les histoires avec le
01:11:03 Qatar ou Rémi. - Il l'a fait. Il l'a fait.
01:11:05 - Non, non, mais là, c'est... - Il l'a fait.
01:11:07 - Je l'ai fait au mauvais moment aussi, alors. - Je vous remercie,
01:11:09 messieurs et messieurs, on se retrouve
01:11:11 la semaine prochaine à la même heure, au même endroit
01:11:13 pour "On refait le match dans un instant".
01:11:15 Eric Silvestro et sa bande pour RTL
01:11:17 Foot avec le match d'histoire Brest-Paris-Saint-Germain.
01:11:19 - Philippe Saint-Fourche.
01:11:21 - On refait le match
01:11:23 jusqu'à 20h sur RTL.
01:11:25 à 20h sur RTL.
01:11:27 [SILENCE]