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L'interview de Prisca Thévenot
CNEWS
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10/03/2023
La porte-parole de Renaissance, Prisca Thévenot,, était l’invité de Romain Désarbres dans #LaMatinale sur CNEWS.
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Transcription
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00:00
Briska Tevneau est avec nous ce matin, députée Renaissance des Hauts-de-Seine et porte-parole de Renaissance.
00:05
Je voulais qu'on revienne sur ce qui s'est passé cette semaine à l'Assemblée nationale.
00:09
Un garde des Sceaux qui a fait des bras d'honneur, pas un, pas deux, lui-même le dit, et une tentative sur un troisième bras d'honneur.
00:17
Bref, un garde des Sceaux qui fait des bras d'honneur à l'Assemblée nationale, est-ce que c'est digne de sa fonction ?
00:23
Toute violence au sein de l'hémicycle et même dans le débat politique en général n'est pas digne de ce que nous devons faire pour notre pays
00:31
et la mission que nous avons à l'encontre des Français.
00:35
Donc tout de suite, la séance a été suspendue, le ministre en question s'est expliqué et s'est excusé.
00:42
Maintenant, la présidente de l'Assemblée nationale, Yael Bouroun-Pivet, l'a rappelé, elle-même condamne ce geste
00:49
et explique que la Première Ministre doit effectivement recevoir son ministre ce qu'elle a fait.
00:53
Alors, un garde des Sceaux qui commet un acte qui n'est pas digne, peut-il rester au gouvernement ?
00:59
Je suis à ma place de parlementaire et permettez-moi de rester à ma place de parlementaire.
01:03
Ce que je dis, c'est que ce geste est indigne, nous ne pouvons pas...
01:07
Excusez-moi, mais à votre place de parlementaire, vous avez le droit de...
01:10
Je vous donne mon avis.
01:11
Oui, d'accord, oui, mais ça n'a rien à voir avec votre place de...
01:13
Quand on est parlementaire, on peut donner son avis sur un ministre.
01:15
C'est ce que je suis en train de faire, je vous donne tout à fait mon avis.
01:18
À ma place de parlementaire, oui, je considère que la violence qui peut être mise dans des mots, dans des actes,
01:24
n'a pas sa place au sein de l'hémicycle.
01:26
Le ministre, le garde des Sceaux, s'est expliqué, s'est excusé.
01:30
La présidente de l'Assemblée s'est saisie du sujet, la Première Ministre aussi.
01:34
Maintenant, je pense que le temps est à revenir sur les sujets de fond.
01:37
Nous pourrons peut-être aborder ce sujet un peu plus tard.
01:40
Est-ce qu'il participe à la stratégie et à la bordélisation de l'Assemblée nationale, que vous dénoncez vous-même ?
01:47
Oui, je dénonce cette stratégie de bordélisation de l'Assemblée nationale, d'une partie des bancs de l'hémicycle.
01:53
Effectivement, nous avons aujourd'hui un groupe qui s'appelle la NUP, au sein duquel il y a surtout la LFI.
02:00
Et la LFI ne se comporte pas aujourd'hui comme un mouvement d'opposition, mais comme un parti de frondeur.
02:05
Et ceux qui le frondent, ce n'est pas la majorité présidentielle ou le président de la République, mais ce sont bien nos institutions.
02:13
Nous avons aujourd'hui ce parti qui a demandé une légitimité démographique aux Français pour siéger à l'Assemblée nationale
02:20
et qui refuse, qui refuse de travailler en tant que parlementaire, préférant les combats de rue au débat dans l'hémicycle.
02:26
Et ça, oui, je le dénonce et je continue à le dénoncer.
02:29
Sur Eric Dupond-Moretti, s'il y a un remaniement, d'ailleurs il va y avoir bientôt un remaniement, on le dit ?
02:36
Vous savez, je ne suis pas en train d'essayer de faire une politique du fantasme, de l'hypothèse, moi je suis dans la réalité.
02:42
La réalité aujourd'hui, c'est que nous sommes sur un débat des retraites et c'est ça qui m'occupe et qui me préoccupe.
02:48
Mais il peut rester ?
02:50
Sur le débat des retraites ?
02:51
Non, non, non, Eric Dupond-Moretti, il peut rester au gouvernement ?
02:53
Moi, ce que je vous dis aujourd'hui, c'est que plutôt que de commencer à fantasmer sur le jour d'après ou la semaine d'après,
02:59
regardons le jour d'aujourd'hui et considérons les inquiétudes des Français au regard des manifestations,
03:04
au regard du débat, qui ne leur permet pas d'avoir une visibilité claire sur ce qui se passe aujourd'hui,
03:09
aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat.
03:11
Le débat sur les retraites, je voulais vous entendre sur ce sondage Cegnoz.
03:14
82% des Français sont en colère face à la politique économique et sociale du gouvernement.
03:20
82%, ce n'est pas 36%, ça peut arriver, bon.
03:25
82%, 51%, très en colère.
03:29
Déjà, est-ce que ce chiffre vous étonne ou pas ?
03:32
Ce chiffre, je l'entends surtout.
03:34
Ce chiffre, je l'entends et j'ai envie d'y répondre aujourd'hui.
03:37
Parce qu'effectivement, les actions que nous menons, les réformes que nous proposons,
03:41
s'inscrivent dans une politique plus globale et cohérente.
03:44
Qui a porté ses fruits et qui continue à porter ses fruits ?
03:48
Cette politique permet à la France de respecter son héritage social tout en portant des ambitions de progrès.
03:54
Aujourd'hui, grâce à la politique menée depuis 2017,
03:56
la France est un pays qui frôle enfin avec le plein emploi.
04:00
La France est un pays qui enfin se réindustrialise massivement.
04:03
La France est un pays qui, aujourd'hui, est attractif économiquement pour de nombreux investisseurs étrangers.
04:09
Et enfin, la France est un pays qui, je l'espère, d'ici quelques semaines,
04:13
va permettre de conserver son héritage social au travers du régime de retraite par répartition.
04:18
Mais alors, comment on en est arrivé là ? 82% des Français sont en colère.
04:21
Parce qu'aujourd'hui, nous avons malheureusement, et je le dis en prenant ma part aussi,
04:23
nous avons un débat politique qui s'organise plutôt autour de buzz et de coups de communication.
04:30
Ce qui brouille parfaitement le message de la politique que nous voulons mener.
04:33
Et donc, c'est pour ça que nous devons appeler à cet apaisement du débat politique.
04:37
Apaisement ne veut pas dire fermeté dans les propos, dans les débats de fond.
04:42
Au contraire, plus le débat sera apaisé, plus nous pourrons aller sur des arguments de fond.
04:46
Sur les retraites, qu'est-ce que vous referiez différemment ?
04:50
Ce que je referais différemment ?
04:51
Dans l'explication ?
04:52
Écoutez, c'est peut-être effectivement participer à l'apaisement du débat,
04:56
mais encore une fois, sur le sujet des retraites,
04:58
tout a été fait dans l'ordre des choses, du fonctionnement de nos institutions.
05:02
Concertations, consultations auprès du président de la République à l'été au printemps dernier,
05:07
avec notamment les représentants syndicaux.
05:09
Concertations, consultations avec le gouvernement.
05:11
La base de ces consultations a servi de faire progresser le texte qui a été proposé
05:16
à l'Assemblée nationale d'abord, puis au Sénat.
05:19
Nous devons pouvoir respecter ces temps démocratiques,
05:22
qui sont importants aussi pour la lisibilité de notre action politique.
05:26
Les syndicats demandent à rencontrer, veulent rencontrer Emmanuel Macron.
05:31
Est-ce qu'il doit accepter ?
05:33
Ces mêmes syndicats, notamment la CGT, qui eux-mêmes refusaient d'aller s'asseoir à la table
05:38
lorsque le président les avait invités à le faire à l'été, au printemps dernier,
05:42
veulent aujourd'hui avoir les portes ouvertes.
05:45
Mais qu'il se rassure, les portes ont toujours été ouvertes.
05:48
Le seul point que nous devons avoir en vigilance,
05:51
c'est de ne pas céder au chantage d'une politique
05:54
qui n'a pas sa place dans le débat démocratique aujourd'hui.
05:57
Oui, nous devons pouvoir entendre les revendications,
06:00
et les revendications s'expriment,
06:01
mais elles doivent pouvoir s'entendre dans le cadre d'un temps parlementaire
06:04
qui est aujourd'hui le nôtre.
06:05
Et donc, on le voit, le texte avance.
06:08
Le texte au Sénat, il a beaucoup pu s'avancer,
06:10
je le regrette, en tant que parlementaire à l'Assemblée nationale,
06:12
parce que nous avons eu des blocages, nous.
06:14
Il y a eu des mesures sur, par exemple, les mères de famille.
06:17
Nous allons continuer encore aujourd'hui, et peut-être la semaine prochaine.
06:20
Donc, encore une fois, la politique du chantage ne mène à rien.
06:25
Peut-être, peut-être qu'elle mène à quelque chose
06:27
dans un combat d'égo plus que dans un débat d'idées.
06:30
– Est-ce que vous craignez la radicalisation de certains syndicalistes,
06:35
dans certains secteurs ?
06:37
– Moi, je ne vais pas rentrer dans un concours de mots
06:39
à qui sera le plus virulent dans ses propos.
06:42
Moi, ce que je dis simplement,
06:43
c'est que les syndicats sont tout à fait légitimes pour présenter
06:47
l'expression de revendications de la part des salariés qu'ils représentent.
06:51
Mais pour que ces revendications soient entendues,
06:53
aujourd'hui, il faut qu'elles puissent être entendues
06:55
et débattues au sein du Parlement.
06:57
Or, ce que nous voyons, c'est que l'ensemble des mesures
06:59
qui ont été proposées par les syndicats,
07:01
l'Index Senior par exemple, ont été balayées
07:04
par ceux-mêmes qui appellent à manifester auprès des syndicats.
07:07
Je parle bien évidemment de la LFI.
07:09
– Mais, je reviens à la situation dans la rue.
07:12
Les syndicats mènent parfois des opérations ciblées.
07:15
Je pense à la CGT qui a coupé le courant au Stade de France.
07:20
Il y a également la grève des poubelles, ça se voit.
07:24
La grève dans les raffineries, ça se voit également.
07:27
Il n'y a pas de gros problèmes de pénurie,
07:29
mais les Français, les automobilistes font des pleins de précautions
07:34
et du coup, ça crée des problèmes de précautions,
07:37
des problèmes de pénurie dans certaines stations.
07:40
Ça se voit et lors des dernières situations de pénurie,
07:45
effectivement, le gouvernement a eu tendance à minimiser ça.
07:48
Comment vous allez le gérer ?
07:49
– Il ne s'agit en aucun cas de minimiser.
07:52
Il s'agit d'être dans une réalité,
07:54
celle qu'effectivement, il y a un espèce de bras de fer
07:56
dans lequel les syndicats et une partie des parlementaires de gauche
08:01
veulent nous inscrire.
08:02
[Musique]
08:05
[Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
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