François Hommeril, président de la CFE-CGC, était l’invité de BFMTV ce jeudi soir après avoir envoyé une lettre à Emmanuel Macron au nom de l’intersyndicale pour lui demander d’être reçu pour discuter de la réforme des retraites.
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00:00 Le silence, pour le coup, le mot est employé dans le courrier qu'on a envoyé, le silence est dur à interpréter parce que
00:08 on pourrait assez facilement considérer que, j'ai pas envie de dire du mépris, mais quelque chose qui s'y rattache un peu quand même,
00:17 finalement comme si ce que les organisations unifiées représentent, ce mouvement social, la majorité de la population,
00:24 comme si finalement tout le monde s'en foutait en fait.
00:26 Et je vais vous dire, dans le prolongement de votre question, moi je suis un peu inquiet parce que lors des interviews de mardi,
00:32 où beaucoup de vos collègues sont sur place, beaucoup de gens m'ont interrogé en disant "mais est-ce que le gouvernement d'après vous ne mise pas sur la résignation ?"
00:40 Et pour moi c'est le mot terrible, il apparaît pour la première fois finalement dans notre débat, où on a été pendant un temps dans un argumentaire,
00:46 l'argumentaire on l'a démonté, tout le monde le sait maintenant, mon voisin de droite est expert en économie, il y a tout un tas de données qu'on pourrait mobiliser, qu'on pourrait discuter.
00:55 Moi je suis très favorable à cela. Mais comment est-ce qu'un gouvernement, comment est-ce que le président de la République peut miser sur la résignation des Français ?
01:03 C'est infernal !
01:04 Est-ce que vous pouvez imaginer qu'il ne vous réponde pas ou qu'il n'accepte pas de vous rencontrer ?
01:09 Puisque c'est aussi le propos de la lettre, je me permets de le rappeler.
01:12 Moi j'ai du mal à l'imaginer, j'ai du mal à l'imaginer, vous savez tout est possible, mais j'ai sincèrement du mal à l'imaginer, oui.