1077 VIVE LE TIBET, LA RÉPUBLIQUE ET NANTES!
- il y a 15 ans
LE DALAÏ LAMA À NANTES
Tout le monde aura remarqué la tournure politique de cette fin de séjour du dalaï lama en France. Bernard Kouchner, accompagné de Rama Yade a enfin trouvé le temps de rencontrer le chef religieux et politique des résistants tibétains.
Le ministre des affaires étrangères s'est joint à la rencontre qu'avait organisé madame Carla Bruni-Sarkozy à l’occasion de l’inauguration d’un temple bouddhiste près de Lodève. Le mari Nicolas Sarkozy, qui avait sans doute d'autres choses à faire, transmet quand même ses "salutations".
Lors de sa visite à la mairie de Nantes, lundi dernier, le dalaï lama avait évoqué les problèmes des droits de l'homme bafoués au Tibet, qu'il a été contraint de quitter en 1959. Il répondait à l'invitation de Jean-Marc Ayrault, le maire de la ville qui voulait ainsi affirmer sa solidarité envers le peuple tibétain. Malgré les instructions du gouvernement, il avait décidé de garder le drapeau tibétain au fronton de la Mairie de Nantes.
La veille, on avait appris que Bernard Kouchner avait “un agenda trop chargé” pour rencontrer le Dalaï-Lama. Après la reculade de Sarkozy et les errements de Rama Yade, ça faisait vraiment désordre, au niveau de la diplomatie française…
Depuis, donc Kouchner, une veille connaissance du dalaï lama, a voulu rattraper le coup. C'est mieux que rien.
John Paul Lepers
Matthieu Martin
Anthony Santoro
Tout le monde aura remarqué la tournure politique de cette fin de séjour du dalaï lama en France. Bernard Kouchner, accompagné de Rama Yade a enfin trouvé le temps de rencontrer le chef religieux et politique des résistants tibétains.
Le ministre des affaires étrangères s'est joint à la rencontre qu'avait organisé madame Carla Bruni-Sarkozy à l’occasion de l’inauguration d’un temple bouddhiste près de Lodève. Le mari Nicolas Sarkozy, qui avait sans doute d'autres choses à faire, transmet quand même ses "salutations".
Lors de sa visite à la mairie de Nantes, lundi dernier, le dalaï lama avait évoqué les problèmes des droits de l'homme bafoués au Tibet, qu'il a été contraint de quitter en 1959. Il répondait à l'invitation de Jean-Marc Ayrault, le maire de la ville qui voulait ainsi affirmer sa solidarité envers le peuple tibétain. Malgré les instructions du gouvernement, il avait décidé de garder le drapeau tibétain au fronton de la Mairie de Nantes.
La veille, on avait appris que Bernard Kouchner avait “un agenda trop chargé” pour rencontrer le Dalaï-Lama. Après la reculade de Sarkozy et les errements de Rama Yade, ça faisait vraiment désordre, au niveau de la diplomatie française…
Depuis, donc Kouchner, une veille connaissance du dalaï lama, a voulu rattraper le coup. C'est mieux que rien.
John Paul Lepers
Matthieu Martin
Anthony Santoro