«Ce n'est pas un remake, c'est un spin-off ! », précisent en riant Sylvain Nizou et Paul Gauthé, hier encore chefs de projet au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), aujourd'hui à la tête d'une toute nouvelle start-up créée pour inventer le nucléaire de demain. Son nom : Hexana. Son ambition : réaliser un petit réacteur innovant, fabricable en usine et hyperflexible, susceptible d'aider l'industrie lourde à se décarboner, en valorisant des décennies d'expertise sur une technologie clé : celle des réacteurs à neutrons rapides de quatrième génération.