Où figurent donc, dans l'emploi du temps des élèves français, les trois cours annuels dédiés à l'éducation sexuelle ? Trois associations (SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial) ont saisi ce jeudi 2 mars le tribunal administratif de Paris pour « mettre l'État devant ses responsabilités ». En cause, ses manquements quant à « l'application pleine et entière de la loi de 2001 » inscrite dans le Code de l'éducation et obligeant les établissements scolaires à dispenser, a minima, trois séances annuelles d'éducation sexuelle et de sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles.