Olivier Véran estime que « mettre le pays à l’arrêt, c’est prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois.»

Mettre « la France à l’arrêt », comme les organisations syndicales en ont l’ambition à partir du mardi 7 mars pour s’opposer à la réforme des retraites, ce serait « négliger la santé de nos enfants », a estimé Olivier Véran ce mercredi 1er mars au sortir du Conseil des ministres. Et ce au travers d’un discours - un brin - alarmiste.

Une tirade caricaturale qui vise, clairement, l’intersyndicale à quelques jours de la reprise de la mobilisation sociale. Les chefs des huit centrales, de la CGT à la CFDT, veulent « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain » à l’heure où la réforme des retraites du gouvernement est toujours aussi impopulaire.