OM-PSG : Bailly, le calice jusqu'à la lie, les notes et appréciations des Olympiens
  • l’année dernière
Les Olympiens ont vécu une déroute à plus d'un titre ce dimanche soir en s'inclinant sur leur pelouse face au PSG (0-3). Auteur d'une très bonne prestation au match aller, Bailly a notamment sombré défensivement face à Kylian Mbappé.

Voici les notes et appréciations des Olympiens.

Dans l'ombre
Bailly

Lors du match aller au Parc des Princes, l'Ivoirien avait été excellent jusqu'à sa sortie sur blessure, laquelle avait d'ailleurs été le tournant de la partie. Cette fois, Bailly a sombré. En manque de rythme, il n'a pu que constater la supériorité de Kylian Mbappé, son adversaire direct, qui s'est tranquillement joué de lui. Évidemment, il n'est pas facile de défendre face à l'un des meilleurs joueurs de la planète, contre qui la moindre approximation de placement se paye cash. Mais on en attendait davantage de l'ancien Red Devil, dont l'expérience aurait dû permettre de compenser les absences de Chancel Mbemba, suspendu, et de Samuel Gigot, blessé à la cheville. Mais comme Leonardo Balerdi, il a vécu une soirée particulièrement galère. Clauss l'a logiquement remplacé en milieu de seconde période. Ce qui a permis de rééquilibrer un peu l'équipe, mais il était déjà beaucoup trop tard.

Tavares

On sait le Portugais capable de tout, du meilleur comme du pire. Docteur Nuno et Mister Tavares, en somme. Hier, c'est la version négative du latéral d'Arsenal qui a erré dans le couloir droit olympien, une zone où il n'a pas ses habitudes. Un choix signé Igor Tudor, qui a laissé Jonathan Clauss, habituel titulaire du poste, sur le banc au coup d'envoi. L'option s'est avérée désastreuse, même si le numéro 30 blanc s'est retrouvé deux fois en bonne position en première période : à la 12e minute, tout d'abord, bien lancé par Malinovskyi, puis juste avant la pause. Dans les deux cas, il n'a pas du tout inquiété Donnarumma. Repassé à gauche en milieu de deuxième mi-temps, il n'a pas fait beaucoup mieux qu'auparavant. Une prestation bien terne en fin de compte. Mais il ne fut pas le seul dans ce cas...

Lopez

Le gardien espagnol n'est pas vraiment fautif sur les buts encaissés. Mais personne ne l'interdisait de s'illustrer. Il n'a pas retardé l'inéluctable échéance et a donné l'impression d'être fébrile, ce qu'il n'est pourtant pas en temps normal.

Dans le rang
Sanchez

Que peut-on reprocher au Chilien ? Il a été le seul à tenter de titiller l'arrière-garde du PSG. Mais il a échoué, sur un coup franc détourné par Donnarumma juste avant la pause, puis sur une tête également arrêtée par l'Italien en début de seconde période.
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