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  • 27/02/2023
Retrouvez l'édito politique d'Arlette Chabot.
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##L_EDITO_POLITIQUE-2023-02-27##

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News
Transcription
00:00 - Arlette Chabot, supporter de l'OM, ne l'enlève plus que de Marseille plutôt ?
00:04 - Oui, plutôt, oui, j'aime faire beaucoup d'amis, mais dans le Sud j'ai intérêt à prendre le train très vite maintenant.
00:10 - Bon, en tout cas Arlette Chabot, on ne va pas parler bien sûr de ce PSG-OM, mais plutôt de la réforme des retraites,
00:17 avec demain l'acte II qui commence donc au Sénat avec l'examen du projet du gouvernement.
00:23 Alors pas de brouille et de fureur chez les sénateurs, contrairement au spectacle donné par les députés
00:28 qui ne sont pas arrivés au terme de l'examen de ce texte.
00:31 Le gouvernement cherche toujours un accord avec les républicains pour faire adopter sa réforme,
00:35 et mise donc sur la sagesse des sénateurs, Arlette.
00:39 - Ah oui, Benjamin, le Sénat. En 2014 Marine Le Pen se demandait à quoi peut-il servir ce Sénat.
00:46 Jean-Luc Mélenchon, qui a été sénateur pendant 5 ans, lui, veut même le supprimer pour créer une assemblée de l'intervention populaire.
00:54 Je vous citerai même ou rappellerai Lionel Jospin, qui considérait le Sénat comme une anomalie dans une démocratie.
01:01 Et même lors de son premier quinquennat, Emmanuel Macron et les sénateurs, ça n'allait pas fort.
01:07 Il y a eu la commission d'enquête sur l'affaire Benalla, et il reprochait le président de la République
01:12 au président du Sénat Gérard Larcher de bloquer son projet de réforme institutionnelle.
01:18 C'est vrai qu'il a dû oublier.
01:20 Aujourd'hui, changement de ton dans la Macronie. On dit "oui, vive le Sénat".
01:25 Elisabeth Borne est ravie, car au Sénat, il n'y a pas de groupe d'insoumis, il n'y a pas de groupe RN.
01:32 Donc pas de risque de bordélisation des débats ou de guignolisation.
01:37 C'est le mot choisi par Bruno Retailleau.
01:40 Donc on devrait donc être réconcilié avec les débats parlementaires, le gouvernement mis sur le sérieux des sénateurs,
01:47 en espérant cette fois que l'examen du projet ira à son terme, qu'il y aura un vote.
01:53 Les sénateurs ont même accepté de travailler deux week-ends pour y arriver.
01:57 Et l'opposition socialiste-communiste a bien l'intention de ferrailler, mais sans obstruction.
02:03 L'accord est donc entre le gouvernement et les Républicains, il est acquis ?
02:06 Alors évidemment, on serait tenté de dire "oui" a priori, mais quand même.
02:11 Le gouvernement, c'est vrai, s'est inspiré de la réforme votée par le Sénat chaque année,
02:15 donc le report de l'âge de départ à 64 ans.
02:18 De leur côté, les Républicains et les centristes disent qu'ils veulent voter le texte,
02:23 seulement pas n'importe quel texte, évidemment.
02:25 Ils veulent obtenir, Républicains et centristes, de sérieuses modifications sur le fond.
02:31 En fait, ils veulent voter leur propre texte de réforme des retraites.
02:35 Alors déjà, ils demandent donc des modifications, on l'a dit.
02:39 Défenseurs de la natalité, ils veulent des mesures en faveur des mères de famille.
02:44 Ils veulent une accélération de la disparition des régimes spéciaux.
02:47 Et puis surtout, ce qui ne manque pas d'humour, Bruno Retailleau considère que les concessions
02:52 faites sur les carrières longues sont trop généreuses, en particulier la dernière
02:57 faite aux députés frondeurs, rebelles, Aurélien Pradié.
03:02 Alors hier, oui, le ministre du Travail a fait quelques concessions, oui pour les femmes.
03:08 En revanche, le gouvernement préférera sûrement conserver pour les régimes spéciaux
03:13 ce qu'on appelle, vous le savez, la clause du grand-père.
03:16 C'est-à-dire que la réforme s'applique juste aux nouveaux entrants.
03:19 Vous n'imaginez pas quand même qu'au moment où les grèves vont reprendre, les mobilisations
03:24 vont effectivement être faites dans les jours début mars.
03:29 Le 7 mars, c'est la journée d'arrêt pour la France.
03:32 Le gouvernement n'a pas envie de remettre une pièce dans la machine à contestation.
03:35 Ça veut dire que le feuilleton politique n'est pas terminé.
03:38 Ça pourrait être un cadeau empoisonné pour le gouvernement sur cette question des régimes spéciaux.
03:43 Merci beaucoup Arlet Djabo.
03:44 On vous retrouve bien sûr à 8h45 pour les grands débats du matin avec Éric Revelle.
03:49 À tout à l'heure.
03:50 Allez, 7h40 sur Sud Radio.
03:52 Tout de suite, vous avez la parole.
03:53 0826 300 300.
03:55 [Musique]

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