- 25/02/2023
Thierry Cabannes revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00 Bonsoir à tous, soyez les bienvenus.
00:01 Je suis très heureux de vous retrouver pour le Meilleur de l'Info.
00:04 Durant une heure, oui, une heure, on va revivre ensemble
00:06 les moments forts qui ont marqué l'antenne de CNews aujourd'hui.
00:09 Le Meilleur de l'Info.
00:10 À la une ce soir, l'adolescent de 16 ans qui a poignardé
00:13 le professeur d'espagnol de Saint-Jean-de-Luz a été mis en examen ce vendredi.
00:17 Le débat s'est porté sur les expertises subies par le lycéen.
00:20 Je suis outré de constater qu'hier soir, dans une conférence de presse,
00:26 le procureur de l'art public de Bayonne présente
00:28 comme expertise psychiatrique ce qui n'est qu'un avis.
00:31 C'est un mot totalement galvaudé, c'est un examen psychiatrique.
00:35 On n'a absolument pas le temps, dans le temps de la garde à vue,
00:37 de faire une expertise psychiatrique.
00:39 On mélange complètement les torchons et les serviettes.
00:41 L'affaire Palmade, la suite à l'humoriste,
00:45 ne s'est pas présentée ce matin devant la cour d'appel de Paris.
00:48 Il faudra attendre lundi pour savoir s'il ira en prison.
00:52 L'audience a duré une petite heure, elle s'est déroulée à huis clos.
00:56 Nous n'avons pas pu y assister et en l'absence de Pierre Palmade.
00:59 On peut imaginer à tout le moins que son état psychique est extrêmement fragile.
01:05 Ce que j'ai surtout peur c'est que ça fasse tache d'huile.
01:07 Et qu'après chaque fois on dise "pour le mettre en garde à vue, il ne se sent pas bien".
01:11 Non, non, ce n'est pas possible.
01:12 Enfin dans ce Meilleur de l'Info, on va parler de nous, oui de nous.
01:16 On va parler de CNews.
01:18 Enfin, ce n'est pas totalement la vérité.
01:19 C'est Roch Olivier Mestre, le président de l'Arcom, ex-CSA,
01:23 qui parle de CNews, une réponse peut-être à la ministre de la Culture
01:27 qui n'avait pas été très tendre avec CNews et C8.
01:30 On en a beaucoup parlé aujourd'hui sur nos plateaux.
01:33 CNews c'est un cas intéressant parce qu'elle respecte strictement le pluralisme politique.
01:40 On connaît que tous les mois les temps de parole des personnalités politiques
01:45 ont vérifié et à la seconde près ils sont parfaitement dans les flous,
01:47 déséquilibres, on parle souvent de la Fox News française.
01:50 Fox News, Fox News, est-ce que j'ai une tête de Fox News ?
01:52 C'est clair.
01:53 Allez, restez bien avec nous.
01:56 Ce soir, le Meilleur de l'Info, c'est avec Marc Varneau, chef d'entreprise.
02:00 Je suis ravi de vous retrouver, mon cher Marc.
02:01 Bonsoir Thierry.
02:02 On se retrouve juste après parce que tout de suite, c'est l'info.
02:05 Et l'info ce soir, c'est Isabelle Piboulot.
02:07 Un an jour pour jour après le début de la guerre,
02:13 l'Ukraine a reçu de nouveaux chars en provenance de la Pologne.
02:16 Varsovie avait annoncé la livraison de 4 chars Léopard 2 de conception allemande.
02:21 Le Premier ministre polonais s'est rendu à Kiev
02:24 et a assuré que davantage de chars seront envoyés dans quelques jours en Ukraine.
02:29 L'avenir institutionnel de la Corse est en discussion.
02:32 Gérald Darmanin espère que les négociations n'aboutiront pas à une réformette.
02:36 Pour Emmanuel Macron, il n'y a pas de tabou concernant l'autonomie de l'île de beauté.
02:41 Au ministère de l'Intérieur, le chef de l'État a demandé aux élus corse
02:45 de faire une proposition qu'il pourra intégrer
02:47 dans son projet de réforme constitutionnelle après cet été.
02:52 Et puis top départ du Salon de l'Agriculture, demain,
02:54 et elle est prête à en mettre plein la vue,
02:57 la vache ovalie et légérie de l'édition 2023.
03:00 Installée dans son enclos de la porte de Versailles,
03:03 elle verra défiler les nombreux visiteurs et parmi eux Emmanuel Macron.
03:07 Le président de la République sera présent demain
03:09 pour l'inauguration du salon qui se tiendra jusqu'au 5 mars.
03:15 Merci beaucoup chère Isabelle Piboulot.
03:17 On vous retrouve dans quelques instants évidemment pour une autre information.
03:20 Soyez les bienvenus, le Meilleur de l'Info c'est parti avec Marc Varnaud,
03:23 chef d'entreprise, soyez le bienvenu.
03:24 On débute ce Meilleur de l'Info par ce drame
03:26 qui a suscité beaucoup d'émotions partout en France,
03:29 nous rappelant hélas, hélas l'assassinat de Samuel Paty,
03:32 même si les affaires n'ont strictement rien à voir et c'est important de le signaler.
03:36 Mais c'est encore un enseignant qui est la victime,
03:39 je veux bien sûr parler de cette professeure d'espagnol
03:42 qui a été poignardée mercredi à Saint-Jean-de-Luz par un élève de l'établissement.
03:46 Cet adolescent de 16 ans a été mis en examen pour assassinat
03:49 et placé en détention provisoire.
03:51 On en a beaucoup parlé chez Eliott Deval dans Punchline,
03:54 c'était cet après-midi.
03:55 Trois jours après avoir mortellement poignardé sa professeure d'espagnol,
04:02 le meurtrier présumé a été mis en examen pour assassinat
04:05 et placé en détention provisoire.
04:07 C'est un jeune qui évidemment est ravagé par le geste qu'il a commis
04:14 et qui lui est reproché.
04:15 Alors en attendant, vous l'avez vu, il a été placé non pas dans un centre éducatif fermé,
04:19 qui sont des centres qui peuvent recueillir des jeunes criminels pendant un temps donné,
04:23 mais il a été placé dans un centre de détention pour mineurs.
04:26 Un des critères de la détention provisoire, c'est aussi de pouvoir protéger la personne.
04:30 Et il a été placé dans un établissement pénitentiaire pour mineurs.
04:34 Un établissement pénitentiaire pour mineurs,
04:35 c'est un établissement où les mineurs sont surveillés de façon beaucoup plus étroite
04:39 pour éviter justement de commettre des actes d'autolyse,
04:43 c'est-à-dire des suicides ou des scarifications.
04:46 Et puis, il ne faut pas oublier aussi que le juge des libertés de la détention,
04:49 lorsqu'il place une personne en détention provisoire,
04:52 remplit une fiche et peut expliquer que cette personne
04:55 doit faire l'objet d'une surveillance particulière.
04:57 On devrait en savoir forcément un petit peu plus dès la semaine prochaine avec les expertises.
05:01 Quant à Saint-Jean-de-Luz, vous le savez,
05:04 l'heure est toujours à l'émotion et au choc ici au Pays basque.
05:07 Et on attend la semaine prochaine, tout d'abord les obsèques de cette professeure d'espagnol,
05:11 mais aussi un hommage qui sera rendu par le lycée
05:14 et par la population à cette professeure d'espagnol.
05:17 Alors question, qu'est-ce qui a pu pousser cet adolescent de 16 ans à passer à l'acte ?
05:21 En garde à vue, l'élève de seconde a mis en avant une petite voix qui lui parle.
05:25 L'avocat du lycéen interroge sa responsabilité pénale,
05:29 a fortement réagi et s'est indigné de la tenue de la conférence de presse
05:33 du procureur de la République de Bayonne.
05:35 Il y a débat entre expertise psychiatrique et examen psychiatrique.
05:39 Écoutez.
05:41 Je suis outré de constater qu'hier soir, dans une conférence de presse,
05:47 le procureur de la République de Bayonne présente comme expertise psychiatrique
05:51 ce qui n'est qu'un avis.
05:52 On mélange complètement les torchons et les serviettes.
05:55 Ce n'est pas une expertise psychiatrique qui a été faite.
05:57 C'est un mot totalement galvaudé, c'est un examen psychiatrique.
06:00 On n'a absolument pas le temps, dans le temps de la garde à vue,
06:03 de faire une expertise psychiatrique.
06:05 Cet examen psychiatrique est là pour quoi ?
06:07 Il est là pour savoir si, d'une part, l'état de santé mentale de la personne
06:13 est compatible avec la garde à vue et, d'autre part, pour avoir une première idée.
06:17 Mais ce n'est en aucun cas une expertise psychiatrique
06:20 et cet examen psychiatrique, c'est comme ça qu'il s'appelle,
06:23 il ne s'appelle pas expertise,
06:24 cet examen psychiatrique ne pourra en aucun cas servir ultérieurement
06:29 lorsqu'il s'agira de savoir si la personne avait un discernement aboli,
06:34 altéré ou son plein discernement.
06:37 Là, nous avons un expert qui est sorti complètement des cadres
06:39 et qui s'est permis de répondre à une question qu'on ne lui posait pas.
06:42 Fort heureusement, je me suis indigné de cela ce matin,
06:45 le jeu d'instruction m'a donné toutes assurances qu'évidemment,
06:47 nous aurons droit à un collège d'experts.
06:49 Parce que là, nous avons un expert qui a travaillé sur du narratif
06:55 sans avoir lu les auditions de l'intéressé en garde à vue,
06:58 sans avoir davantage pris en compte son dossier médical.
07:01 Bref, ça ne vaut rien et c'est ainsi que je l'ai pris.
07:06 Alors Marc Varneau, je me tourne vers vous, que vous inspire cette affaire ?
07:08 Je faisais le parallèle avec l'affaire Samuel Paty,
07:10 sauf que les affaires n'ont rien, mais vraiment rien à voir,
07:13 mais c'est encore une agression d'un enseignant.
07:16 Oui, vous avez raison, c'est encore une agression d'un enseignant,
07:18 mais c'est une affaire qui n'a rien à voir avec Samuel Paty.
07:20 Là, on est dans la délinquance pure et dure,
07:22 dans la violence pure et dure au sein d'établissements scolaires.
07:25 Il y a 880 000 profs en France,
07:27 fort heureusement, il n'y a pas un assassinat tous les jours.
07:30 Fort heureusement, néanmoins, les agressions augmentent,
07:33 elles sont de plus en plus nombreuses et le crescendo le connaît.
07:35 Ça commence par les insultes, les menaces, la violence physique
07:38 et malheureusement, de temps en temps,
07:40 des drames comme celui qui a eu lieu à Saint-Jean-de-Luz.
07:43 Je crois que tant qu'on ne rétablira pas l'autorité de l'État,
07:46 l'autorité des profs, l'autorité du système,
07:49 on aura ces problèmes-là.
07:50 Quand on laisse glisser l'insulte, la menace,
07:53 eh bien un jour, on a un drame comme celui-là.
07:55 Alors Marc, pour essayer de comprendre ce qui a pu se produire
07:58 dans la tête de cet adolescent de 16 ans,
08:00 les expertises, bien sûr, vont commencer.
08:02 Le travail s'annonce long et très complexe.
08:05 Comment les choses vont se dérouler très concrètement ?
08:07 Élément de réponse dans 90 minutes, cet après-midi.
08:10 Lorsqu'il raconte les faits, à mon sens, ce n'est pas lui qui agit.
08:19 Lorsqu'on parle à la troisième personne de soi-même,
08:22 je m'interroge sur une possible dissociation de personnalité.
08:26 Les experts psychiatres vont intervenir, vont faire des expertises.
08:30 Il va y avoir des contre-expertises.
08:31 C'est un processus qui est très long.
08:33 Le travail de ces experts est extrêmement complexe
08:37 et il requiert une certaine longueur
08:40 pour comprendre exactement quels sont tous les tenants
08:42 de la psychologie de cette personne.
08:45 Soit le discernement est entier,
08:47 et dans ces cas-là, il est jugé, je dirais, normalement,
08:50 il aura la peine en courrue classique.
08:53 Soit le discernement est altéré,
08:54 et dans ces cas-là, c'est les deux tiers de la peine qui s'appliquent,
08:56 donc on voit que c'est très important quand même,
08:58 ces notions de discernement, notamment pour son avocat.
09:00 Et soit le discernement est aboli,
09:03 c'est comme ça qu'on dit,
09:04 et dans ces cas-là, il ne peut même pas être jugé
09:07 puisqu'on dit qu'il est irresponsable pénalement,
09:10 et donc il est interné sans passer par la case procès et justice.
09:14 Alors, en l'évoquant ensemble, Marc Verneau,
09:17 évidemment, on ne peut que déplorer
09:18 que les agressions d'enseignants soient en augmentation.
09:21 On peut légitimement se poser la question du pourquoi.
09:23 Oui, le pourquoi.
09:24 Est-ce dû au mal-être de nos ados ?
09:26 Qu'est-ce que l'on peut faire ?
09:28 Eliott Deval en a parlé avec ses invités cet après-midi.
09:32 Des adolescents en mal-être,
09:33 il y en a des millions dans notre pays.
09:35 Donc, sont-ils suivis sur le plan psychologique
09:37 dans les établissements de notre pays ?
09:39 Oui ou non ?
09:40 S'ils ne le sont pas, comment on fait pour qu'effectivement,
09:43 même sans aller vers un crime et un meurtre de cette nature-là,
09:48 je veux dire, les suicides des adolescents,
09:50 donc les comportements donc gravissimes,
09:53 comment on fait pour pallier à cela ?
09:55 Je pense qu'on n'a pas pris suffisamment conscience
09:57 du danger et du risque.
09:58 Je me souviens d'il y a un an et demi, je crois, c'était une une,
10:01 on parlait des vagues épidémiques, c'était à la période du Covid,
10:04 c'était la vague psychiatrique.
10:06 La vague psychiatrique.
10:07 Et on l'avait traité très rapidement en se disant
10:10 "Ah, c'est dangereux, il y a une vague psychiatrique post-confinement,
10:14 crise sanitaire, etc."
10:15 Elle était déjà avant.
10:17 On ne peut pas tout mélanger, pardon si je...
10:19 Pourquoi ?
10:20 Parce qu'il y a des enfants qui vont mal
10:21 et qu'effectivement, de fait, le confinement n'a pas aidé.
10:25 Mais là où il y a des enfants qui sont en confinement,
10:27 il y a des gens qui vont mal, mais là aussi, Dieu merci, tous les enfants...
10:30 C'est de la faute du confinement, je parlais de la vague psychiatrique.
10:33 Je ne vais pas défendre le confinement, certainement pas.
10:35 Ce que je veux dire, c'est que tous les adolescents qui vont mal
10:37 ne font pas ce genre de gestes.
10:38 Vous voyez, il faut faire attention à ne pas tout mélanger.
10:41 C'est pas ce qu'on dit, c'est "sont-ils suivis ?"
10:44 Les enfants qui sont en difficulté, qui sont dépressifs,
10:49 qui font des tentatives de suicide, sont-ils suffisamment bien suivis ?
10:52 On a traité de fou des gens qui, pendant le confinement, disaient
10:54 "Attention, on va payer les conséquences plus tard."
10:56 Les gens comme la psychologue Marie-Estelle Dupont,
10:58 qui a alerté là-dessus déjà à l'époque.
11:00 Aujourd'hui, je crains que ce soit vraiment le sujet qu'on doit regarder en face.
11:03 Alors Marc, est-ce que vous êtes inquiet ?
11:05 Question simple, est-ce que vous pensez à une vague d'agressions
11:08 qui pourrait se succéder ?
11:10 Je pense qu'on a deux problèmes.
11:11 D'abord, on a systématiquement l'excuse.
11:13 C'est un enfant qui va mal, il a grandi dans un milieu très défavorisé.
11:17 Il a tel ou tel problème.
11:19 La machine n'excuse, qui justifie indirectement.
11:21 La seconde chose, c'est l'absence de réponse de l'État depuis 20 ans.
11:24 Depuis 20 ans, on sait que l'éducation nationale est en déconfiture,
11:27 que les profs n'arrivent plus à imposer leur autorité.
11:29 Quand ils essayent de le faire, ils sont malheureusement souvent sanctionnés.
11:32 Et donc, on a un problème de fond.
11:33 Et je crois qu'il faut prendre des décisions politiques fortes pour résoudre ça.
11:37 Alors, on le voit, Gabriel Cluzel le dit dans les extraits que vous avez vus de l'émission.
11:41 Tous les ados qui vont mal ne passent pas à l'acte, et fort heureusement.
11:45 Évidemment, bien évidemment.
11:46 C'est exactement le même sujet que quand on explique la délinquance par la pauvreté.
11:51 Comme si tous les gens qui étaient pauvres étaient délinquants,
11:52 comme si tous les enfants qui allaient mal allaient poignarder leur prof.
11:55 Il faut arrêter la machine à excuses.
11:57 Allez, plus de deux semaines après le grave accident qu'il a provoqué Pierre Palmade.
12:01 Ce sera donc lundi s'il échappe en appel à détention provisoire.
12:05 Le débat sur son assignation en résidence a eu lieu ce matin durant une heure,
12:09 à huis clos et en l'absence de l'humoriste,
12:11 devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris.
12:14 L'audience a duré une petite heure, elle s'est déroulée à huis clos.
12:21 Nous n'avons pas pu y assister et en l'absence de Pierre Palmade.
12:24 Alors, on ne sait pas précisément les raisons pour lesquelles il n'était pas présent ce matin,
12:28 mais on peut imaginer que les médecins du service addictologie de l'hôpital Paul Brousse à Villejuif
12:33 ont fait savoir qu'il n'était pas forcément favorable à un tel déplacement.
12:37 On peut imaginer à tout le moins que son état psychique
12:40 est extrêmement fragile en ce moment pour diverses raisons.
12:45 On peut imaginer un sentiment de culpabilité terrible.
12:49 Et puis, il y a cette descente après toute cette prise de produits stupéfiants,
12:56 manifestement qui s'inscrivent sur une consommation qui dure depuis de longues années,
13:01 avec ces fameux marathons sexuels qu'on appelle le chemsex.
13:06 Il y a des personnes qui peuvent passer 24, 48, 72 heures sans dormir,
13:11 boostées, je dirais, par la prise de cocaïne, de méthamphétamine,
13:15 tout un tas de drogues de synthèse.
13:16 Et donc, classiquement, il y a ce qu'on appelle une descente après la prise de ces produits
13:21 qui plonge les usagers dans de profonds états dépressifs
13:27 avec de vrais risques de passage à l'acte suicidaire à ce moment-là.
13:31 Et c'est manifestement, très certainement, toute l'équipe soignante de l'Albatros à Paul Brousse,
13:39 médecins, psychologues, psychiatres, infirmières,
13:41 il y a tout un staff pour ce genre de situation qui travaille.
13:45 C'est une surveillance 24 heures sur 24 ?
13:48 Dans la mesure où la personne est hospitalisée,
13:50 c'est déjà bien souvent, effectivement, pour l'empêcher de se faire du mal à elle-même.
13:55 Le parquet a demandé une nouvelle fois l'incarcération de Pierre Palmade.
13:58 La décision a été mise en délibérée.
14:00 Elle sera rendue lundi à 11h30 à l'occasion d'une nouvelle audience à huis clos.
14:06 Deux options, soit la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris confirme la décision prise
14:11 la semaine dernière par le juge des libertés et de la détention de Melun
14:15 et maintient donc l'assignation à résidence de Pierre Palmade.
14:19 Il pourra donc rester hospitalisé sous bracelet électronique.
14:22 Soit la Chambre de l'instruction infirme cette décision
14:25 et alors Pierre Palmade pourrait être incarcéré très rapidement dans la foulée.
14:29 L'assignation à résidence sous surveillance électronique vous impose
14:32 de rester dans l'endroit où vous résidez à certaines heures de la journée
14:35 qui ont été fixées par le juge des libertés et de la détention.
14:38 Quand vous êtes en dehors de ces heures-là, vous pouvez vous balader absolument où vous voulez.
14:42 Alors, depuis que nous connaissons la date de convocation de Pierre Palmade
14:47 devant la Cour d'appel de Paris, tout le monde s'interrogeait évidemment
14:50 sur la présence ou non de l'humoriste ce matin.
14:52 Serait-il en état d'être interrogé ?
14:54 A priori, la réponse était non.
14:56 Son absence a évidemment fait débat sur nos plateaux.
14:59 Le sevrage en matière de cocaïne, je vais vous dire, ça va demander du temps.
15:06 Il faut compter entre 4 et 5 ans.
15:08 Le sevrage physique à la cocaïne, ça n'existe pas.
15:10 Vous arrêtez, au bout de deux jours, c'est terminé, vous n'avez plus besoin.
15:14 L'assuétude psychologique, là, c'est différent.
15:18 Donc, ce que j'ai peur, ce que j'ai surtout peur, c'est ça.
15:21 C'est que ça fasse tâche d'huile et qu'après, chaque fois, on dise
15:24 pour le mettre en garde à vue, il ne se sent pas bien.
15:26 Non, non, ce n'est pas possible.
15:27 Je ne sais pas ce qu'il a pris précisément, mais j'imagine que si les médecins ont décidé de le garder,
15:31 les médecins, vous savez, ce ne sont pas des avocats.
15:33 Donc, s'ils l'ont gardé pour des raisons de santé,
15:35 c'est qu'il y a effectivement des raisons de santé.
15:36 Ça me rappelle cette blague du psychiatre qui assiste à une agression.
15:41 L'auteur s'enfuit, il voit la victime par terre, il regarde la victime et il dit
15:45 "Celui qui a fait ça a vraiment besoin d'aide".
15:47 Je pense, très naïvement, que la garde à vue devrait être le dernier acte d'enquête.
15:50 C'est-à-dire...
15:51 Moi, je crois que c'est le premier.
15:52 Mais vous savez pourquoi ?
15:53 Parce que vous avez le culte de l'aveu, cher ami.
15:57 Vous êtes dans le XXème siècle.
15:59 Vous avez encore la culture de l'aveu, c'est-à-dire...
16:01 J'ai la culture de la vérité.
16:02 Par flemme ou par méconnaissance,
16:06 vous préférez tout de suite interroger le prévenu en se disant
16:09 "Il va se mettre à table".
16:10 Je ne vous dis pas que vous tapez dessus avec un annuaire, il n'y a plus d'annuaire.
16:13 Mais toujours est-il que vous vous dites "Ah bah si, là, vous, comme ça, on est tranquille".
16:17 Mais pardon, une enquête de police, c'est on amasse des preuves objectives
16:20 et après on les confronte.
16:21 Aujourd'hui, la procédure est devenue une telle usine à gaz
16:24 qu'au lieu d'éclairer la justice, elle les gare.
16:26 Alors Marc, question.
16:28 Est-ce que vous vous attendiez à l'absence ou pas de Pierre Palmatte ce matin ?
16:32 Je m'attendais à l'absence des deux victimes qui sont en réanimation depuis 14 jours,
16:35 qui objectivement ne peuvent pas se déplacer.
16:39 Mais Pierre Palmatte qui ne se déplace pas,
16:40 quand on dit qu'on l'hospitalise pour lui éviter qu'il se fasse du mal à lui-même,
16:45 enfin bon, arrivé un moment, il faut arrêter.
16:47 Les victimes, ce n'est pas lui.
16:48 Les victimes, c'est les deux qui sont encore en réanimation depuis 14 jours.
16:51 Alors Marc, autre question.
16:52 Quelle soit la décision la plus juste pour vous, lundi ?
16:55 Alors pour moi, ce n'est pas juridique,
16:57 mais pour moi, c'est l'incarcération,
16:58 parce que de toute façon, pour les Français,
17:01 il y a la prison et il y a le reste, et le reste, ce n'est pas grand-chose.
17:05 Quand on parle effectivement de bracelet électronique,
17:07 pour vraiment éclairer le sujet,
17:09 il faut savoir que le bracelet électronique,
17:10 ça ne vous empêche pas de faire ce que vous voulez.
17:12 A posteriori, ça vous rend responsable parce que vous êtes tracé,
17:15 et puis encore une fois, comme on le sait, malheureusement,
17:17 eh bien quand vous ne respectez pas les mesures de bracelet électronique,
17:20 quand vous vous déplacez sans en avoir le droit,
17:21 eh bien il faut qu'il y ait un policier derrière pour surveiller,
17:24 pour constater, pour venir, et ce n'est pas toujours le cas.
17:27 Le problème, c'est qu'on est toujours en train de parler de la justice
17:29 comme si elle fonctionnait.
17:31 Or, la justice fonctionne très mal, c'est bien le problème.
17:34 Et je me dois de préciser que dans cette affaire,
17:35 une deuxième personne a été placée en garde à vue
17:38 dans le cadre de l'enquête pour détention d'images
17:41 à caractère pédopornographique visant l'humoriste.
17:43 C'est ce que nous indique cet après-midi le parquet de Paris.
17:46 Une personne, je le rappelle aussi,
17:48 avait déjà été placée en garde à vue dans cette enquête.
17:51 Alors dans cette affaire palmade,
17:53 il est important de ne pas oublier, on en a beaucoup parlé, les victimes.
17:56 Une femme de 27 ans, enceinte de 6 mois et demi,
17:59 a perdu son enfant, je le rappelle.
18:01 Elle est heureusement, a priori, sortie d'affaire,
18:04 mais elle va devoir vivre avec cette perte d'enfant.
18:06 Et évidemment, ce sera difficile d'oublier et on le comprend.
18:10 Un homme de 38 ans, je le rappelle aussi,
18:12 et son fils de 6 ans sont toujours hospitalisés
18:15 en réanimation dans un état grave.
18:17 Et aujourd'hui, on a encore, encore, encore,
18:19 évoqué la reconstruction des victimes.
18:26 En fait, les victimes se retrouvent confrontées à deux procédures.
18:29 Une procédure pénale,
18:31 vous en avez parlé au début de votre journal,
18:32 et puis après, il y a une procédure qui n'est pas pénale,
18:35 qui est civile, qui est une procédure indemnitaire.
18:37 Et là, c'est un combat qui est mené contre une compagnie d'assurance,
18:40 forcément compagnie qui a des moyens financiers et humains.
18:44 Et forcément, c'est un combat parce que derrière,
18:46 il y a une indemnisation et il est question de dignité.
18:49 Par exemple, pour le conducteur, vous parlez de séquel orthopédique.
18:52 C'est un homme de famille en pleine puissance de l'âge.
18:54 - 38 ans. - 38 ans.
18:56 Il va avoir une quinzaine de postes de préjudice.
18:58 - Et on voit bien que notre droit, on a vraiment le sentiment,
19:01 quand on n'est pas dedans, que notre droit,
19:03 il fait beaucoup de place aux coupables qu'aux victimes.
19:09 Vous voyez, la maman d'Antoine Alénaud a dit quelque chose de juste.
19:14 Elle, dans son témoignage, extrêmement émouvant,
19:17 elle a dit, vous voyez, tout est fait pour les coupables.
19:20 On met en place un avocat, etc., tout ce qui va avec.
19:24 Mais nous, les victimes, on n'a eu aucun soutien.
19:28 Rien ne s'est mis en place.
19:29 C'est nous qui avons dû faire toutes les démarches.
19:31 - Il y a la question de l'attirer, ce personne,
19:34 est-ce qu'il pourra faire les commissions, la cuisine par lui-même ?
19:37 Est-ce qu'il faudra que quelqu'un l'aide ?
19:39 Et ça coûte, et ça coûte parce que cet homme-là, il a 38 ans.
19:42 On va dire, pour simplifier les choses, qu'il a 40 ans.
19:45 L'espérance de vie pour un homme, c'est 90 ans.
19:48 Ça veut donc dire que les séquelles, il va falloir les envisager sur 50 années.
19:52 Et sur 50 années, effectivement, ça peut coûter très cher.
19:55 Mais en plus, derrière, c'est une question de dignité.
19:58 Si cette personne-là a besoin de payer une tierce personne tous les ans
20:01 et que ça représente 2 000 euros, ça va être 2 000 euros pendant 50 ans.
20:05 Et forcément, derrière, c'est la dignité.
20:07 - Alors, depuis le début de ce que l'on appelle désormais l'affaire Palmade,
20:11 force est de constater que dans la famille des artistes à laquelle appartient Pierre Palmade,
20:15 notamment celle des humoristes, beaucoup se sont montrés,
20:18 on va le dire, relativement discrets.
20:19 Et on peut le comprendre là aussi, vu la gravité des faits reprochés à Pierre Palmade.
20:23 Mais ce matin, Pascal Praud recevait Patrick Adler dans l'heure des pros.
20:27 L'humoriste a beaucoup côtoyé Pierre Palmade à l'époque de la célèbre émission
20:30 dont tout le monde se souvient, La Classe, diffusée à l'époque sur France 3.
20:34 Personne n'oubliait La Classe, évidemment.
20:36 Et vous vous en souvenez, Marc, je suppose ?
20:37 Et le moins que l'on puisse dire est que Patrick Adler s'est lâché ce matin dans l'heure des pros.
20:42 Écoutez-le.
20:43 - Patrick Adler, merci d'être avec nous.
20:49 Vous êtes un comédien et vous avez connu Pierre Palmade.
20:51 Il y a une forme d'hypocrisie aujourd'hui sur ce monde particulier
20:56 où la drogue était très présente et la cocaïne, obdiprésente.
21:00 - Je veux dire qu'il y a beaucoup de gens qui avaient la tête dans le sucre.
21:04 Donc, c'est la raison pour laquelle je me suis d'ailleurs exprimé.
21:08 Parce que j'ai vu que personne ne s'exprimait par rapport à ce sujet-là,
21:12 que tout le monde feignait la surprise.
21:16 Je me suis dit, non mais attendez, mais quel monde vit-on ?
21:18 Ça fait quand même 30 ans.
21:19 - C'était il y a 30 ans.
21:20 - C'était il y a 30 ans.
21:21 - C'est vrai que le rapport à la cocaïne a peut-être été différent d'aujourd'hui à la drague.
21:26 - Elle est moins chère.
21:27 - Elle était moins chère ?
21:28 - Non, elle est moins chère.
21:29 - Elle est moins chère aujourd'hui.
21:30 Mais il y avait plus, quand je dis le rapport, il y avait peut-être davantage d'indulgence ?
21:33 - Il y avait davantage d'indulgence.
21:35 Ça faisait partie intégrante d'un métier, des codes de ce métier.
21:39 Pierre, il a été baigné, j'allais dire, dans cette piscine de stupéfiants.
21:47 - Mais vous vous interveniez, par exemple ?
21:49 - On est tous intervenus.
21:51 Mais que voulez-vous faire par rapport à un garçon qui pense qu'il a comme viatique la célébrité ?
22:00 Je me rappelle qu'il y avait quelque chose qui m'avait beaucoup amusé chez lui.
22:04 On était allés manger un soir au restaurant et il avait dit à la fin,
22:08 "Voilà, ici, un livre d'or."
22:10 Je trouvais qu'il y avait une arrogance et en même temps un panache chez lui qui était fou.
22:15 C'est-à-dire qu'à peine le sketch sur le colonel sorti
22:19 et qui passait en boucle sur les radios et dans les émissions de télévision,
22:23 il était déjà là, on allait devoir compter avec lui et tout.
22:31 Il avait une espèce de super pouvoir qui était en même temps très émouvant
22:38 parce qu'il y a quand même beaucoup de solitude.
22:40 On parle de ce métier, on dit "Mais comment ? Vous n'avez pas aidé ?"
22:43 Il n'y a pas de famille. Ça n'existe pas la grande famille du show business.
22:48 Marc, Patrick a de l'air, chez notre ami Pascal Praud, il est cash.
22:52 Il ne mâche pas ses mots. C'est le moins qu'on puisse dire.
22:54 Oui, il est cash et en même temps, il dit tout haut ce que des milliers de personnes savent et ne disent pas.
23:00 C'est-à-dire que "célébrité = droit d'enfreindre la loi",
23:04 ça a été pendant des décennies le standard.
23:07 Et on le voit bien encore aujourd'hui.
23:09 Face à des actes extrêmement graves concernant même le passé de Pierre Palmade,
23:14 vous avez aujourd'hui des gens qui témoignent comme s'il ne rien n'était.
23:17 Moi, ça m'a profondément choqué.
23:19 Notamment les deux témoins qui ont parlé de sa pédopornographie,
23:22 qui déclaraient ça comme si j'avais déclaré "Je l'ai vu au bar hier soir".
23:26 Quelque part, dans certains milieux, on a l'impression qu'on transforme la normalité
23:31 en standard normal et acceptable.
23:33 Ça, c'est un vrai problème de société.
23:35 Je reprends les phrases de Patrick Aydelaire.
23:37 "Vous avez la tête dans le sucre, la cocaïne faisait partie intégrante des codes de ce métier."
23:40 Bien sûr. Comme l'alcoolisme, comme parfois l'abus des femmes.
23:45 Tout ça est un standard.
23:46 C'est-à-dire que "célébrité = passe droit sur tout, la loi ne me concerne plus,
23:50 je suis célèbre, j'ai le droit de faire ce que je veux."
23:52 Justement, puisque vous parlez de célébrité, véritable symbole,
23:55 je trouve du malaise qu'a créé aux quatre coins de France
23:58 ce drame occasionné par les dérives de Pierre Palmade.
24:00 Le célèbre musée Grévin où, vous savez, 250 personnalités en cire trônent.
24:05 La direction du musée a décidé lundi de retirer la statue de l'humoriste
24:10 qui était juste à côté de son ami Muriel Robin.
24:13 Ce n'est jamais évident de retirer une statue,
24:15 mais les circonstances l'imposaient, notamment vis-à-vis des familles des victimes de l'accident.
24:19 On écoute la responsable des relations extérieures du musée Grévin.
24:23 Un choix douloureux, mais ce choix a été fait
24:30 aux égards surtout à la famille, aux victimes, dans un premier temps,
24:36 surtout pour cela.
24:39 Ensuite, certes, on a reçu beaucoup de messages contre Pierre Palmade.
24:49 Le problème, c'est toujours qu'aujourd'hui,
24:51 Pierre Palmade n'a pas été jugé.
24:53 Il est toujours pris en innocent.
24:55 C'est cette espèce d'argne à la sanction qui n'est plus un appel à la justice,
25:02 mais une réclamation de vengeance.
25:04 Autrement dit, ce qui s'est passé est atroce.
25:08 Vous avez une mère qui a perdu son enfant, même s'il n'était pas encore né.
25:14 Vous avez un enfant qui est défiguré,
25:16 vous avez un père de famille qui est dans le coma.
25:19 Le résultat de l'accident est absolument atroce.
25:22 Tout le monde en convient.
25:25 Pour autant, le déferlement de haine est lui aussi complètement disproportionné.
25:30 Je disais qu'il y avait quelque chose de...
25:33 On peut toujours se réjouir en son fort intérieur
25:36 de voir quelqu'un que l'on considère comme puissant tomber.
25:39 De là à ce que cela tourne à cette avalanche,
25:42 c'est quand même extrêmement inquiétant.
25:44 Statue de Donald Trump, Vladimir Poutine et maintenant Pierre Palmade,
25:49 la grande trinité des grands méchants de ce monde,
25:52 vous l'avez au complet.
25:54 Marc Vanneau, je ne vous fais pas réagir,
25:56 on va marquer juste une pause parce que vous savez quoi ?
25:59 C'est l'heure de l'info.
26:00 Et ce soir, l'info, c'est Elisabeth Piboulot.
26:02 À Paris, le mari de la femme retrouvée démembrée dans le parc des buts Chaumont
26:09 a avoué l'avoir tuée.
26:11 Il sera présenté demain matin à un juge d'instruction
26:14 en vue d'une éventuelle mise en examen.
26:16 Le suspect avait signalé la disparition de son épouse
26:19 sur les réseaux sociaux le 31 janvier,
26:22 mais n'avait prévenu la police que le 6 février.
26:24 Les parties du corps de la victime ont été découvertes les 13 et 14 février.
26:29 Deux jours après la mort d'une professeure d'espagnol à Saint-Jean-de-Luz,
26:32 l'élève de seconde qui l'a poignardée a été placée en détention provisoire.
26:37 Mis en examen pour assassinat, l'adolescent de 16 ans a expliqué
26:40 avoir été poussé à passer à l'acte en raison d'une voix qui lui parle.
26:44 Son avocat s'interroge sur son degré de responsabilité pénale.
26:48 Et puis en football, coup de tonnerre sur l'équipe de France féminine.
26:52 À cinq mois du mondial en Océanie, Wendy Renard, capitaine emblématique,
26:56 claque la porte des Bleus, tout comme Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Catoto.
27:01 Le comité exécutif de la FFF réuni le 28 février se saisira de la question.
27:07 La fédération a rappelé qu'aucune individualité n'est au-dessus
27:11 de l'institution équipe de France.
27:13 Allez, vous êtes bien sur CNews, c'est le meilleur de l'info.
27:17 Et avec moi ce soir, Marc Varnault.
27:19 Je suis ravi de vous accueillir et de participer à cette émission.
27:22 Avec vous, mon cher Marc.
27:23 En ce vendredi 24 février, on a beaucoup parlé sur nos plateaux de la guerre en Ukraine.
27:28 Il y a un an, jour pour jour, Vladimir Poutine décidait d'envahir l'Ukraine.
27:32 On a revu des images que l'on espérait ne plus jamais voir.
27:35 Une année de guerre qui a bouleversé notre monde.
27:39 J'ai pris la décision d'une opération militaire.
27:43 Lorsque Vladimir Poutine lance l'offensive au matin du 24 février 2022,
27:47 il espère une guerre éclair.
27:49 Sauf que l'Ukraine résiste, malgré le déchaînement de violence
27:52 de l'armée russe.
27:54 Des missiles, encore et toujours.
27:57 Il a fait deux erreurs stratégiques majeures au tout début de la guerre.
28:03 Harold les a évoquées.
28:04 La première, c'est d'avoir fait un coup de feu.
28:06 Harold les a évoquées.
28:08 La première, c'est d'avoir lancé une opération militaire
28:12 avec des militaires russes qui ne savaient pas qu'ils partaient à la guerre.
28:15 La deuxième erreur stratégique qu'il a faite,
28:17 il a attaqué au moment où il pensait que les Occidentaux étaient faibles.
28:20 Souvenez-vous, il y avait eu le retrait d'Afghanistan
28:22 qui a été une véritable débâcle.
28:24 La pire défaite des Etats-Unis, même pire que celle du Vietnam.
28:27 Donc il s'est dit, les Occidentaux sont des faibles,
28:30 je ne prends pas de risque, je lance mon offensive et ça va bien se passer.
28:33 Le printemps marque l'enlisement de l'armée russe
28:35 qui se retire de certaines zones occupées depuis plusieurs semaines,
28:38 notamment dans le nord de l'Ukraine.
28:40 Après leur départ, on constate l'horreur et les crimes perpétrés sur la population,
28:45 comme à Boucha où se rend le président ukrainien.
28:49 Les civils, également victimes, à Kramatorsk ou encore à Mariupol.
28:53 Le sort d'une maternité bombardée devient source de controverses,
28:56 russes et ukrainiens se rejetant la responsabilité.
29:00 Je crains qu'il va y avoir beaucoup de morts encore,
29:03 beaucoup de mois de guerre, jusqu'à ce que, j'espère,
29:07 on trouve une solution diplomatique, mais pour l'instant ça ne prend pas le chemin.
29:11 Personne n'a envie d'un règlement pacifique,
29:13 et pour ma part je le regrette bien vivement.
29:16 À la fin du mois d'août, notamment grâce aux armes occidentales,
29:19 l'Ukraine lance sa contre-offensive et fait reculer l'armée russe.
29:24 L'espoir grandit dans les rangs ukrainiens.
29:27 Carson est repris en novembre.
29:29 À la fin de l'année, c'est à Barmoutes que se concentrent les combats.
29:31 Les militians de Wagner y sont fortement déployés.
29:34 L'armée ukrainienne, elle, s'est musclée,
29:38 que le peuple ukrainien s'est montré débordant d'enthousiasme
29:42 et que le président Zelensky est resté en place et le régime tout entier.
29:46 Donc ce n'est pas du tout ce qu'imaginait le Kremlin au départ,
29:51 sinon on n'imagine pas pourquoi ils auraient lancé une opération aussi mal ficelée.
29:56 12 mois que le conflit fait rage en Ukraine,
29:59 pays déjà lourdement marqué par les stigmates de la guerre.
30:03 Alors Marc Varnot, Poutine espérait une guerre éclair,
30:08 et au bout d'un an, la guerre, elle est toujours là.
30:10 Ah oui, la guerre est toujours là et puis elle est là plus que jamais.
30:14 Au bout d'un an, quel est le constat ?
30:16 350 000 morts, 8 millions de réfugiés,
30:19 d'un côté des pays qui sont jusqu'auboutistes,
30:22 Zelensky qui veut une guerre avec une victoire claire,
30:26 la Pologne qui se dit finalement on n'a pas effacé les comptes du passé avec la Russie,
30:31 ce serait quand même pas mal qu'on puisse régler notre compte à la Russie,
30:34 les pays baltes le même schéma,
30:36 on a la Chine qui rentre dans la photo aujourd'hui et qui veut soutenir la Russie,
30:40 on a une facture économique qui est colossale,
30:42 on a une tension entre nations nucléaires,
30:45 on a une diplomatie qui est complètement absente,
30:47 enfin bon c'est catastrophique.
30:49 Pour une guerre qui devait durer quelques heures, quelques jours,
30:52 telles que les Russes nous l'ont lancée au départ,
30:54 on est exactement dans l'opposé.
30:56 Et ce qui est le plus inquiétant c'est que finalement aujourd'hui,
30:59 quand on voit la ligne de front,
31:00 on a l'impression que la guerre est quelque part un peu figée,
31:03 mais que c'est une montée de tous les dangers,
31:05 on risque de rentrer dans une période qui est extrêmement dangereuse si rien n'est fait.
31:09 Et on le voit dans le sujet qui vient de passer,
31:11 Pierre Lelouch, ancien ministre, n'est guère optimiste,
31:13 je reprends ses mots, il craint beaucoup de morts encore et encore,
31:16 beaucoup de mois de guerre, et selon lui, personne, personne ne souhaite un règlement pacifique.
31:21 Il n'y a aucun exemple de conflits qui ont duré longtemps,
31:24 dans lesquels les belligérants se sont sentis gagnants,
31:27 et encore moins l'agresseur.
31:28 Ça c'est pas moi, c'est Sun Tzu 500 ans avant Jésus-Christ.
31:31 Une guerre qui dure pour l'agresseur, et se finit toujours très mal.
31:35 Alors vous le savez, dans ce conflit,
31:37 bon nombre d'Ukrainiens ont dû fuir leur terre
31:39 et se réfugier dans d'autres pays voisins ou en Europe.
31:41 Regardez ce témoignage dans La Parole aux Français.
31:44 Mickaël Dorian était en direct avec un Français qui accueille depuis un an une famille ukrainienne.
31:49 Cette solidarité fait plaisir, et il me semble important,
31:52 oui important, de souligner ces beaux gestes dans notre monde, parfois si cruel.
31:57 Ça fait presque un an, depuis le mois de mars, que votre famille accueille une famille ukrainienne,
32:05 Yulia et sa fille Victoria de 4 ans.
32:07 Il faut savoir que quand elles sont arrivées le 6 mars dernier,
32:10 elles étaient dans l'esprit de rester aller deux semaines éventuellement.
32:15 11 mois plus tard, on a une petite de 4 ans qui est bilingue,
32:19 qui parle couramment français avec toutes les nuances de la langue que l'on peut trouver.
32:23 Pour la maman, le fait de parler anglais, ça a peut-être un peu retardé son apprentissage,
32:29 mais elle aussi, elle s'intègre en fait et elle travaille.
32:31 En France, on n'en a que 125 000 de réfugiés ukrainiens.
32:35 En Allemagne, c'est un million, et c'est davantage dans d'autres pays.
32:39 Il y a au moins 8 millions d'Ukrainiens qui sont réfugiés aujourd'hui.
32:43 C'est un poids considérable.
32:47 Les gens qui les accueillent méritent un vrai coup de chapeau.
32:52 Vous avez vous-même deux enfants, je crois, de 6 ans et 3 ans.
32:55 Comment est-ce qu'ils ont vécu l'arrivée de Yulia et Victoria ?
33:00 Alors, un peu comme nous, dans la certitude, on ne savait pas pendant quoi on s'engageait.
33:06 Mais comment ça allait évoluer, ça on ne le savait pas.
33:10 Des fois, ça s'adore, des fois ça se fâche entre eux, ça se taquère un peu, ça joue, ça se manque, etc.
33:17 Elles font partie de la famille finalement, quasiment.
33:20 C'est exactement ça. C'est pas une très fratrie, c'est pas non plus comme si c'était des frères et sœurs.
33:27 C'est devenu une espèce de famille, comme une grosse coloc, mais un peu avec ce côté familial quand même.
33:35 Allez, dans un instant, la suite du Meilleur de l'Info avec Marc Varnot, chef d'entreprise.
33:39 On va parler de nous. Oui, on va parler de CNews, cher Marc.
33:42 Enfin, c'est Roc Olivier Mestre, le président de l'Arcom, qui parle de CNews.
33:46 Une réponse en quelque sorte aux propos tenus par la ministre de la Culture,
33:50 des propos tenus sur CNews et sur C8, et qui avait créé une vraie émotion,
33:54 notamment au sein de nos équipes de journalistes et de techniciens,
33:57 qui font CNews chaque jour, mais pas que. A tout de suite.
34:02 CNews, c'est un cas intéressant parce qu'elle respecte strictement le pluralisme politique.
34:08 Une économie que tous les mois, les temps de parole des personnalités politiques ont vérifiés.
34:13 Et à la seconde près, ils sont parfaitement dans les flous, des équilibres,
34:16 dans le suivant de la Fox News française.
34:18 Fox News, Fox News. Est-ce que j'ai une tête de Fox News ?
34:21 Bienvenue sur CNews, c'est le Meilleur de l'Info.
34:25 Dernière ligne droite, avec moi pour réagir, Marc Varnot, chef d'entreprise.
34:29 Ça va Marc, tout va bien ? Ça se passe bien ce Meilleur de l'Info ?
34:32 Je vous remercie.
34:33 Alors, ce soir, je voudrais que l'on revienne sur les propos tenus sur France Inter, Paris,
34:38 Abdoul Malak, la ministre de la Culture, qui, je le rappelle, avait laissé planer le doute
34:43 sur le renouvellement de l'autorisation de diffusion de CNews et de C8,
34:47 estimant que nos chaînes appartenant au groupe Canal+, ne respectaient pas leurs obligations.
34:52 Cette prise de position de la ministre avait fait beaucoup, mais alors beaucoup réagir,
34:56 c'est le moins que l'on puisse dire. Elle évoquait notamment l'Arkham.
34:59 Bon nombre s'étaient interrogés sur la légitimité de la ministre de se substituer à l'Arkham.
35:04 Eh bien, Roc Olivier Mestre, le président de l'Arkham, l'ex-CSA, a brisé le silence,
35:10 interrogé par des étudiants de l'école de journalisme de Sciences Po.
35:13 Il a clarifié la situation, notamment sur notre chaîne CNews.
35:17 CNews, dit-il, respecte strictement le pluralisme politique.
35:21 Évidemment, sur nos plateaux, cette prise de position de Roc Olivier Mestre a fait beaucoup réagir,
35:26 à commencer par Pascal Praud.
35:29 Le ministre de la Culture avait semblé remettre en cause notre propension à être une chaîne d'opinion,
35:39 ce qui est évidemment faux. Nous sommes une chaîne de toutes les opinions.
35:43 Elles sont présentes sur ce plateau, mais que je sache ici, aucun des journalistes ne milite pour quoi que ce soit,
35:50 sinon de faire circuler la liberté d'expression. La liberté d'expression, elle est essentielle, bien évidemment.
35:59 Avec une chaîne comme CNews, qui est devenue, dans notre paysage, un élément un peu nouveau,
36:05 qui se rapproche effectivement d'une chaîne d'opinion comme on le connaît dans d'autres pays,
36:09 notamment aux États-Unis, on parle souvent de la Fox News française.
36:12 Alors CNews, c'est un cas intéressant parce qu'elle respecte strictement le pluralisme politique,
36:18 une économique que tous les mois, les temps de parole des personnalités politiques ont vérifiés,
36:24 et à la seconde près, ils sont parfaitement dans les flous des équilibres des forces politiques en France.
36:29 J'ai été un peu surpris, voire même un peu choqué d'entendre le président d'Arkcom dire
36:32 "c'est une chaîne qui se rapproche de Fox News, de la chaîne d'opinion".
36:35 Non, c'est une chaîne française, 100% française, et qui exprime toutes les opinions.
36:41 Il fait du "en même temps".
36:42 Fox News, Fox News, est-ce que j'ai une tête de Fox News ?
36:45 Au titre de leur liberté éditoriale, ils ont des émissions de plateau
36:48 où ils invitent des éditorialistes qui les pendent des opinions qui sont des leurs.
36:53 Et certains nous disent "mais c'est des opinions très marquées, que fait l'Arkcom, le pluralisme ?"
36:59 Oui, mais la loi vise très précisément et seulement les personnalités politiques,
37:05 et ne nous donne pas, et je serais tenté de dire "heureusement,
37:10 je ne connais aucune démocratie où une autorité administrative
37:15 commencerait à contrôler le temps de parole de journalistes ou d'éditorialistes".
37:19 Il remet quand même l'église au milieu du village, monsieur Metz,
37:22 parce que la déclaration de la ministre était une déclaration bien plus politique,
37:26 pour ne pas dire politicienne, que lui qui s'en tient à une déclaration
37:30 plutôt juste, administrative et objective.
37:32 Olivier Metz revient de s'honorer, lui qui est un haut fonctionnaire,
37:36 à la tête d'une institution, en donnant l'exemple de la liberté d'esprit,
37:40 de l'attachement au pluralisme que n'a pas donné la ministre.
37:43 Alors Marc Varnot, vous êtes un chroniqueur très régulier de CNews,
37:47 vous connaissez par cœur les plateaux de CNews.
37:49 Vous réagissez comment à la prise de position du président de l'Arkcom ?
37:53 C'est important ce qu'il dit, c'est important.
37:56 Et je vous dirais franchement que moi je ne suis pas du tout surpris
37:58 de sa réaction et de ce qu'il a dit, puisque c'est la réalité.
38:02 La réaction, la sortie de Riemann Abdulmannak, la ministre de la Culture,
38:07 c'était une sortie purement politique, qui ne correspondait en rien à la réalité.
38:12 Tous les ans, l'ex-CSA, l'Arkcom, fait 700 remarques.
38:16 Est-ce que 700 fois par an, la ministre dit "il faut fermer ou interdire
38:21 telle ou telle chaîne", c'est faux.
38:23 Ce qu'elle reproche en réalité à CNews, il faut parler vrai,
38:26 ce qu'elle reproche à CNews, c'est d'aborder les problèmes
38:29 qui préoccupent les Français.
38:30 Pardonnez-moi, mais quand on parle de délinquance,
38:32 quand on parle de migrants, quand on parle d'immigration,
38:34 quand on parle de justice défaillante, oui effectivement,
38:37 peut-être que pour la ministre, ce sont des thèmes qui sont sulfureux,
38:40 mais c'est la vérité, c'est la réalité, et heureusement que CNews parle de ça.
38:45 Ce qu'il faudrait peut-être regretter, c'est que les autres chaînes n'en parlent pas.
38:49 Moi c'est ça qui me choque, c'est qu'il y ait une seule chaîne,
38:51 CNews, qui aborde les problèmes auxquels sont confrontés les Français tous les jours.
38:55 Et Roc Olivier Maistre contredit en quelque sorte un peu la ministre là.
38:58 Oui, parce que Roc Olivier Maistre dit "oui, voilà, CNews respecte la pluralité".
39:04 Et effectivement, CNews étant très surveillé, CNews fait très attention,
39:09 et donc CNews est un très bon élève. On déplaise à la ministre.
39:12 Allez Marc, vous savez ce qui se passe demain à Paris ?
39:15 Le Salon de l'agriculture.
39:17 Un rendez-vous ô combien populaire qu'on va vous faire vivre.
39:20 D'ailleurs, demain non-stop sur l'antenne de CNews,
39:24 et vous serez avec moi d'ailleurs, puisqu'on aura une page spéciale.
39:27 Je serai avec vous à 13h et avec plaisir.
39:30 Pour commenter les vaches, les moutons, les plats, etc.
39:34 Donc c'est l'ouverture demain matin du Salon de l'agriculture jusqu'au 5 mars.
39:37 Emmanuel Macron, évidemment, il sera présent pour l'inauguration,
39:42 une visite toujours attendue. En attendant, notre ami Romain Desarbes,
39:46 dans la main de l'étoile, s'est montré passionné.
39:49 Et Oscar, vous allez voir, l'a quelque peu perturbé.
39:55 Ça c'est Oscar, c'est le taureau qu'on va présenter à Paris cette année.
40:01 Et il fait 1,5 tonne.
40:04 Dans quelques jours, Oscar sera présenté devant l'exigeant jury du Salon de l'agriculture.
40:09 Et pour concourir à cette prestigieuse compétition, rien n'est laissé au hasard.
40:13 Il vit en extérieur, il a 3 repas par jour, matin, midi, soir.
40:18 Et ensuite, une douche tous les deux jours, pour essayer de garder le poil le plus propre et le plus soyeux possible.
40:25 On lui souhaite bonne chance pour ses concours de beauté. Sacré bestiaux, magnifique Oscar.
40:29 Voilà, 1,5 tonne. Deux douches par jour.
40:32 Euh, par... Non, une douche... Non, je m'en mêle. Non, on refait.
40:36 Une douche tous les deux jours, pas deux douches par jour.
40:38 On s'en fout, la douche tous les deux jours. Non, je vous en prie.
40:41 Deux par jour.
40:43 Alors, Oscar, c'est une tous les deux jours. Voilà, on y arrive.
40:48 On la voit sur toutes les affiches du salon. Ovalie, c'est la grande vedette de ce salon.
40:52 Chaque année, il y a une vedette. Ovalie est celle de l'année 2023.
40:58 Elle pèse 800 kilos.
41:00 On a proposé Ovalie justement parce qu'elle correspondait bien au caractère.
41:03 Elle avait le caractère pour être égérique. Elle est très, très docile.
41:06 Et après, elle répond bien aux caractéristiques de la race.
41:09 Qu'est-ce qu'elle fait ? Et qui est le petit veau à droite ?
41:12 Il y en a deux, même, non ?
41:14 Alors, Ovalie, elle est arrivée ce matin.
41:18 Et du coup, maintenant, elle a mangé, elle a bu, elle se repose.
41:21 Et le petit veau, c'est deux petites velles, en fait.
41:24 Deux femelles, il y a Utopie et Utopia. C'est deux jumeaux.
41:27 Bon, Ovalie, c'est la star. Marc, vous êtes avec moi parce qu'on va faire un mini-news spécial demain
41:32 entre 11h et 14h. Vous avez bien révisé vos fiches, les vaches, tout ça.
41:36 Je vous poserai plein de questions.
41:38 Vous allez me poser plein de questions, mais on ne sait pas ce qui va se passer demain matin
41:41 à la visite des présidents de la République.
41:43 C'est souvent plein de surprises.
41:45 C'est vrai, on verra. On suivra ça avec attention en tous les cas.
41:48 Allez, nous sommes vendredi et tous les vendredis, on termine par...
41:51 Le vendredi, c'est...
41:53 Vendredoux !
41:55 Voilà, et le duo de choc entre Jacques Vendredou et Pascal Pau, un grand moment de télé.
41:59 Je dis ça, je dis rien.
42:02 [Musique]
42:17 Je viens d'inaugurer ici à Chassiers, en Ardèche, le stade Pascal Pau.
42:22 Regardez, il n'y avait personne parce qu'il pleut à Torrent.
42:25 Mais aujourd'hui, c'est la 48e édition des Césars.
42:29 Donc, j'ai écrit un petit texte avec la complicité de Dominique Grimault sur des grands films
42:34 et je les ai associés à des personnalités du football.
42:38 Donc, exemple.
42:40 Bienvenue chez les Ch'tis pour le Racing Club de Lens.
42:43 Intouchables, Omar Sy, Mbappé, Zidane, Deschamps.
42:47 Le Grand Bleu, Hugo Loris.
42:49 Écoutez, Pascal, c'est le grand retour de Michel Clapini.
42:53 Regardez le scénario de ce film.
42:56 C'est le professionnel, c'est le retour.
42:59 C'est Michel Platini.
43:01 Et pour vous, Pascal.
43:03 Donc, vous faites campagne de Michel Platini pour la Fédération, si je comprends bien.
43:06 C'est un peu ça le sens de votre intervention ce matin.
43:09 Comment, c'est-à-dire quoi ?
43:11 C'est-à-dire quoi ?
43:13 Très beau votre chapeau.
43:14 Vous avez déjà le chapeau de François Mitterrand.
43:16 Vous allez pouvoir faire une campagne de président.
43:20 Et pour vous, Pascal, parce que je ne vais pas vous épargner.
43:23 Grâce à votre élégance, votre classe, j'ai choisi un film.
43:27 Le Guépard.
43:28 Merci, Jacques. C'est toujours un plaisir.
43:30 Qu'est-ce que vous faites en Ardèche ? Je ne sais pas vraiment pourquoi vous êtes là-bas.
43:33 Un petit break.
43:34 Un petit break.
43:35 Un petit break.
43:36 Ah, le duo Vendredi Pro.
43:38 On ne s'en lasse pas.
43:40 Un futur duo de légende.
43:41 Eh oui, bientôt on tourne en province.
43:44 Allez, je lance le défi.
43:45 Merci, Marc.
43:46 C'était sympa de vous avoir dans le Mire de l'Info.
43:48 Merci Thierry.
43:49 Et à demain.
43:50 Oui, à demain.
43:51 C'est la fin du Mire de l'Info.
43:52 Merci à tous ceux qui nous ont aidés.
43:53 Merci à l'excellente Valérie Acnin, à Camille Guédon, à Adrien Fontenot et à Michael Fauche qui m'ont aidé à préparer cette émission.
44:00 Merci de nous avoir accompagnés, Marc.
44:02 Vous pouvez retrouver notre émission sur cnews.fr.
44:04 Lundi, vous retrouverez notre ami Olivier Benkemoun dans son fauteuil.
44:08 Et moi, je vous retrouve demain matin dès 11h pour une spéciale Salon d'agriculture.
44:12 Vous serez donc avec moi.
44:13 Marc, on l'a bien noté.
44:14 Révisez bien.
44:15 Tout de suite, c'est Soir Info avec Olivier de Cairnflake.
44:18 Passez une très belle soirée sur CNews.
44:20 - Merci, Jean-Pierre.
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