Ce jeudi 16 février, les leaders syndicaux se sont donnés rendez-vous à Albi pour la mobilisation contre la réforme des retraites.
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00:00 ce qui consiste à insulter, à s'en prendre aux personnes, à invectiver facilement,
00:06 à poser avec une représentation de la tête de tel ou tel ministre,
00:11 et notamment le ministre du Travail, le pied dessus, etc. Je condamne.
00:15 Vous connaissez la CFDT, le respect des biens des personnes.
00:18 Et vous avez vu comment on se parle avec Philippe.
00:20 C'est-à-dire on peut être en désaccord et se respecter.
00:22 C'est ça le principe même de la démocratie.
00:24 Donc moi je crois qu'il y a un contraste qui s'opère.
00:26 Et ce contraste il est dangereux.
00:28 Il n'est pas dangereux parce que nous ce qu'on fait, au contraire,
00:31 ce qu'on fait c'est une forme d'exercice grandeur nature de la démocratie.
00:35 Dans une démocratie le rôle de la contestation il est aussi de s'exprimer, y compris dans la rue.
00:40 Mais le contraste il est du côté de l'Assemblée nationale
00:44 avec un vrai problème de tenue des débats et de confusion sur tout.
00:49 Et donc ça moi je ne peux qu'en appeler aux camarades parlementaires
00:55 pour dire les choses, quels qu'ils soient, de tous les rangs.
00:58 Pour se comporter très très bien.
01:02 Voilà vous condamnez effectivement ce qui se passe à l'Assemblée nationale, les invectives.
01:05 Les menaces, je le dis aussi, les menaces.
01:08 Les menaces c'est inacceptable dans une démocratie.
01:10 Les atteintes aux biens et aux personnes c'est inacceptable.
01:12 Et on peut être en désaccord et l'exprimer de façon extrêmement cache.
01:16 Et je crois que c'est mon cas depuis le début de ce conflit pour dire
01:20 où sont les problèmes pour la CVT en étant respectueux de nos interlocuteurs.