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  • 16/02/2023
Parlons Vrai chez Bourdin avec Mathilde Jullien, journaliste Sud Radio, en direct de Montpellier et Philippe Beco, en direct d’Albi, Secrétaire Général Union Départementale Tarn CFDT.

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##SAVOIR_ET_COMPRENDRE-2023-02-16##

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Transcription
00:00 Vous êtes sur Sud Radio Savoir et Comprendre, évidemment. Nous allons parler de la réforme des retraites, cinquième journée de grève et mobilisation.
00:07 Nous sommes à Montpellier. Vous savez que les syndicats veulent mettre la France à l'arrêt le 7 mars prochain.
00:15 En attendant, les syndicats organisent donc cette journée de mobilisation.
00:20 Mathilde Julien, vous êtes directe de Montpellier. Bonjour Mathilde.
00:24 - Oui, bonjour Jean-Jacques.
00:26 - Dans combien de temps le début de la manifestation à Montpellier, Mathilde ?
00:31 - Alors, le rendez-vous est prévu à partir de 11h et donc ça devrait démarrer entre 11h et 11h30.
00:36 Pour le moment, les manifestants sont en train d'affluer. Place 2, les camions syndicaux également, fleuris de banderoles, de ballons.
00:45 Et bien sûr, les sonos sont bien installés sur le toit des camions. On a FO, une salle, CFE, CGT. La CGT, bien sûr, CFDT, CNES et le SCUM.
00:54 Le syndicat de combat universitaire de Montpellier. Donc ils sont tous en train d'affluer.
00:59 Sur cette place 2, le départ sera prévu entre 11h et 11h30.
01:05 Pour rappel, samedi dernier à Montpellier, il y avait entre 20 000 et 35 000 manifestants. 55 000 dans tout le département de l'Hérault, qui sont les chiffres de la CGT.
01:14 On s'attend quand même à un léger recul aujourd'hui de la participation par rapport à samedi, puisque les congés se font l'air ont commencé.
01:22 Mais ça n'empêche pas les syndicats de voir de plus en plus de manifestants sans badge ni drapeau, qui rejoignent la manifestation des Français,
01:28 qui, à mesure qu'on explique cette réforme des retraites, se mobilisent. Et les syndicats, ils voient une bascule qui confirme le soutien de l'opinion,
01:35 et qui confirme qu'on est dans un conflit social majeur. Aujourd'hui, ils veulent absolument maintenir la pression sur le gouvernement,
01:41 alors que les débats sont toujours en cours à l'Assemblée. Et l'idée, c'est bien sûr de préparer ce prochain grand rendez-vous du 7 mars.
01:47 L'idée, c'est de bloquer le pays avec idéalement une reconduite le 8 mars, une journée de lutte que les syndicats espèrent renforcer par des grèves féministes,
01:54 puisque ce sera la jour de lutte internationale pour le droit des femmes.
01:58 - Mathilde, Mathilde Julien, il y a un meeting ce soir à Montpellier, je crois en présence de Jean-Luc Mélenchon.
02:06 - Exactement. Le patron de la France Insoumise est présent à Montpellier. Il va arriver un peu avant 11h. Il a un point fixe à proximité de la place 2.
02:14 Il va saluer l'ensemble des cortèges et ensuite il va déjeuner avec les députés LFINUX de l'Hérault, Nathalie Auziol, Sylvain Carrière et Sébastien Romme,
02:22 avant ce soir un grand meeting qui débutera à 19h au Corum à Montpellier. Et dans l'Hérault, hormis Montpellier où le départ est prévu, comme tu le disais,
02:30 entre 11h et 11h30, il y a d'autres défilés, notamment à Lodève, au départ du pont de la Bourse, à 10h. Enfin, ça a commencé à 10h.
02:37 A 10h30, c'est à Béziers, devant la Bourse du Travail, à 7h devant la mairie. Et nouveauté, c'est la ville de Lunel qui se mobilise aujourd'hui avec un départ à 11h30, place de la République.
02:47 - Merci Mathilde, merci. Et à propos de la France Insoumise, il y aura aussi un autre meeting, curieusement, enfin curieusement.
02:55 Je vais appeler ça le meeting des frondeurs à Bobigny, ce soir, à Bobigny. Meeting qui va réunir Raquel Garrido, François Ruffin, Clémentine Autain, Alexis Corbière
03:06 ou encore Éric Coquerel, qui font un peu dissidence. Vous savez que toutes ces personnalités ont été tenues à l'écart de la nouvelle coordination du mouvement,
03:16 chapeautée par Manuel Bompard, qui lui, est un très proche de Jean-Luc Mélenchon. Donc, deux meetings distincts de la France Insoumise.
03:25 Il est 10h35, nous sommes maintenant à Albi, où sont réunis tous les leaders, les grands leaders syndicaux à Albi.
03:33 Et je suis en direct avec Philippe Bécaud, qui est secrétaire général de l'Union départementale TAM-CFDT. Bonjour Philippe Bécaud.
03:40 - Oui bonjour, je suis Jacques Bourdin. - Merci d'être avec nous. La manif à Albi va commencer à 14h30, je crois.
03:46 - Oui, c'est à 14h30. - Bon. Tous les syndicats réunis, vous attendez tous les leaders, les grands leaders syndicaux qui ont choisi Albi.
03:53 Oh, ce n'est pas un hasard, Philippe Bécaud. - Non, non, ce n'est pas un hasard, puisqu'on sait que Val-aux-Tarnes, c'est les terres de Jaurès.
04:01 Et puis c'est une ville qui s'est beaucoup mobilisée, justement, depuis le week-end dernier, samedi, il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde.
04:09 - Bien, samedi, il y avait beaucoup de monde. Vous attendez un peu moins de monde aujourd'hui, pour diverses raisons.
04:15 Philippe Bécaud, en fait, les syndicats unis, qui restent unis pour l'instant, il faut le rappeler, Philippe Bécaud, mise sur le 7 mars.
04:27 - Le 7 mars, on aura une intersyndicale pour préparer le 7 et le 8, mais je vous assure que cet après-midi, il y aura beaucoup, beaucoup de monde.
04:36 Si on compte par rapport à la dernière mobilisation de samedi, on avait 20 000 manifestants à Albi et 7 000 à Castres.
04:46 Donc on a affrété des bus au départ du sud des départements pour rejoindre la ville d'Albi, et les départements limitrophes qui vont nous rejoindre cet après-midi.
04:56 Donc je pense qu'il y aura beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde.
05:00 - Est-ce que vous êtes, parce que la CFDT, pour l'instant, n'a pas dit qu'elle était favorable à une grève reconductible à partir du 7 mars. Vous l'êtes ou pas ?
05:10 - Pour l'instant, comme je vous dis, c'est déjà cet après-midi. Déjà préparer que ce soit une réussite sur Albi, mais que ce soit une réussite partout, au niveau national.
05:22 Et puis à partir de là, on va avoir des réunions à l'interne, au niveau de la CFDT, pour savoir la marche à suivre pour préparer le 7 et le 8.
05:34 - Vous êtes favorable, vous, à une grève reconductible à partir du 7 ?
05:40 - Personnellement, si je dois parler au nom du syndicat de CFDT et de l'Union départementale, je ne suis pas trop favorable.
05:47 - Pourquoi ?
05:48 - Parce que la CFDT a toujours été un syndicat de dialogue, de négociation, et on respecte les gens qui doivent se rendre au travail, qui doivent amener leurs enfants à l'école.
06:02 On est moins sur ça, mais s'il faut, et ça sera décidé au niveau national, on participera.
06:09 - Oui, bien sûr. Vous pensez que bloquer le pays, ça risque de rendre votre mouvement impopulaire ?
06:17 - Justement, c'est ce que moi, personnellement, je crains.
06:25 Parce que jusqu'à maintenant, on le voit sur les sondages qui sont présentés au niveau national, sur le terrain, les gens retrouvent le syndicalisme qu'ils avaient perdu.
06:37 On le voit dans les tractages sur les ronds-points, les gens nous félicitent, ils sont avec nous, parce que ça reste encore...
06:48 - Oui, c'est une contestation, mais une contestation qui ne déborde pas, c'est ce que vous voulez dire, Philippe Bécaud.
06:56 - Tout à fait, tout à fait, ça se passe très bien. Vous avez d'ailleurs des mobilisations, vous avez des familles avec des enfants, vous avez des salariés, des commerçants.
07:05 Et tous me rejoignent. Moi, depuis 93, que je suis adhérent à la CFDT, j'ai jamais vu des gens qui nous soutiennent et qui nous encouragent.
07:19 Parce que c'est eux vraiment qui nous encouragent.
07:21 - Oui, un vrai mouvement populaire.
07:23 - Ah oui, je vous assure.
07:24 - Et qu'il ne faut pas, surtout pas, casser.
07:27 C'est pour ça la question que vous m'avez posée, c'est cette crainte de blocage qui peut amener certaines personnes à quitter le mouvement et à lâcher...
07:41 - Merci beaucoup, merci à vous, Philippe Bécaud.
07:44 - Avec plaisir, Jean-Jacques Bourguignon.
07:46 - Merci beaucoup. Savoir et Comprendre, le matin, vous êtes sur Sud Radio.
07:50 Vous participez, évidemment, et j'ai besoin de vous.
07:53 Vous le savez, enfin, j'ai besoin, c'est pas moi, à titre personnel, c'est la radio et surtout celles et ceux qui écoutent, qui ont besoin de votre témoignage sur la réforme des retraites.
08:01 Vous pouvez toujours, toujours vous exprimer.
08:03 Vous savez qu'entre 11h et midi, nous aurons débat, notre jeudi politique, puisque nous sommes jeudi 3 députés avec nous, qui ont quitté rapidement l'Assemblée nationale pour venir nous rejoindre.
08:13 Et je les en remercie déjà pour faire le point sur le débat sur la réforme des retraites.
08:18 Il y a encore des milliers d'amendements à examiner.
08:20 Est-ce que l'article 7, le fameux article 7 qui reporte l'âge légal de départ à 64 ans sera examiné ou pas avant demain soir, minuit ?
08:30 Nous allons savoir, en savoir un peu plus.
08:32 Vous savez que le Rassemblement national a déposé une motion de censure.
08:35 Et puis, nous allons revenir sur le texte en lui-même.
08:39 Où en est-on du texte ?
08:41 Il est 10h41.
08:43 Vous intervenez, là encore, 0826 300 300.
08:47 Dans un instant, un tout autre sujet.
08:50 Les adolescents français ne dorment pas assez.
08:52 C'est une étude publiée hier.
08:54 43% des ados dorment moins de 7h par cycle de 24h.
08:58 Sur une semaine, ils perdent une nuit complète de sommeil et d'explication.
09:02 Dans deux minutes, sur Sud Radio.

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