Aurore Bergé estime que "plus de temps" de débat à l'Assemblée "ça aurait été plus d'amendements"

  • l’année dernière
Aurore Bergé, Présidente du groupe "Renaissance" à l'Assemblée nationale est l'invitée de "BFM Politique" ce dimanche 12 février. 

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00:00 Vous nous interrogez sans cesse et à juste titre en nous disant
00:03 qu'est-ce que le débat parlementaire peut changer ?
00:05 Et le débat parlementaire ne peut changer que si nous avons droit d'avoir une discussion,
00:09 que si nous avons droit d'avoir un débat, ou alors ça ne sert plus à rien
00:12 de passer devant l'Assemblée nationale et le Sénat.
00:14 Et donc je souhaite encore une fois ce débat et qu'on ait des votes.
00:17 Pour avoir ça, vous auriez dû choisir un autre véhicule législatif
00:20 qu'un texte réquisitif de sécurité sociale.
00:22 Ça aurait changé quoi ? Vous savez très bien que ça aurait été exponentiel.
00:26 Si on avait mis 30 jours de plus, on aurait eu 30 fois plus d'amendements.
00:29 Et pourtant, vous auriez pu prendre plus de temps.
00:31 Mais plus de temps, vous savez pertinemment...
00:33 Donc vous voulez bien discuter mais dans un temps restreint pour arriver à ce que vous voulez faire.
00:35 Non, vous voyez bien quelle est la stratégie à un moment qui est mise en place.
00:37 C'est d'essayer systématiquement, quoi qu'il arrive, de dénoncer soi-disant
00:42 la faible démocratie qui existerait au sein de l'Assemblée nationale.
00:45 Ça n'est pas vrai.
00:46 Plus de temps, ça aurait été évidemment en permanence plus d'amendements.
00:51 Ils font ça systématiquement pour ensuite mieux venir se victimiser sur vos plateaux
00:55 en disant que c'est nous qui les empêchons de débattre.
00:57 Mais à la fin, les mêmes qui viennent sur vos plateaux, ils ne sont pas là vendredi.
01:00 Où était François Ruffin qui enchaîne les plateaux de télévision
01:03 pour dire que cette réforme est injuste ?
01:05 S'il croit profondément que la réforme est injuste, qu'il vienne,
01:08 qu'il vienne nous combattre, qu'il vienne débattre face à nous.
01:11 Il n'était même pas là vendredi dernier.

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