Un condamné à mort politique : ainsi l'essayiste Alain Minc dépeint-il Emmanuel Macron, dont il fut l'un des mentors dans sa conquête du pouvoir et dont il reste un conseiller écouté. La (très grande) faute, à ses yeux, de la réforme constitutionnelle instituée en 2008 par Nicolas Sarkozy qui, peut-être, se méfiait de lui-même au point d'avoir préféré restreindre la capacité du chef de l'État à se représenter.