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  • 06/02/2023
Jordan Bardella, président du “Rassemblement National”, était l’invité de BFMTV ce lundi soir à l’occasion de l’ouverture des débats à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites.

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Transcription
00:00 Un certain nombre de députés femmes de notre groupe à l'Assemblée nationale,
00:04 du groupe Rassemblement National, ont été intimidés.
00:08 Si tous les députés, j'explique pour que ce soit très concret,
00:11 mais il faut que les gens qui nous écoutent comprennent.
00:13 Nous sommes 88 à l'Assemblée nationale.
00:15 Si les 88 députés du Rassemblement National n'étaient pas présents pour cette motion,
00:19 la motion tombait et n'était pas mise au voie.
00:21 Et pour que des députés du RN ne soient pas présents dans l'hémicycle,
00:25 des députés femmes ont reçu des appels anonymes, je le dis,
00:27 des appels anonymes sur leur téléphone portable,
00:30 en leur disant que l'un de leurs proches était à l'hôpital,
00:32 dans leur ville, dans leur circonscription,
00:35 pour les inciter à quitter l'hémicycle et à ne pas se rendre dans l'hémicycle.
00:37 Vous avez des preuves ?
00:38 Non seulement j'ai les preuves, mais j'ai l'enregistrement vocal
00:43 qu'a reçu l'une de nos députés.
00:45 Je vous laisse écouter.
00:46 [Bruit de téléphone]
00:50 Oui, bonsoir.
00:51 Madame Robert Dehaut, le centre d'hébergement de l'hémicycle à Paris.
00:57 Un de vos proches vient d'être admis à l'hôpital.
01:04 Pourriez-vous nous dire comment c'est fait pour vous ?
01:07 Pourriez-vous nous dire comment vous pouvez quitter le centre
01:11 et retourner à vos propres circonscriptions ?
01:13 Il lui dit qu'un proche a été admis à l'hôpital.
01:15 Voilà.
01:16 Ce qu'on entend sur cette bande son.
01:18 Laurence Robert Dehaut, députée de Haute-Marne du RN.
01:22 Comme beaucoup d'autres députés,
01:23 Mme Sabatini, Mme Degran, qui sont des députés femmes du RN.
01:27 Combien de députés ont été admis ?
01:29 J'en ai quatre ou cinq et probablement d'autres
01:31 qui n'ont pas encore consulté leur téléphone portable
01:32 parce qu'elles étaient dans l'hémicycle,
01:33 ont reçu des messages vocales, des messages anonymes
01:36 de quelqu'un leur disant "l'un de vos proches est à l'hôpital,
01:39 vous devez quitter maintenant l'hémicycle et vous rendre sur place"
01:42 pour nous empêcher de voter cette motion référendaire.
01:44 Ces méthodes d'intimidation, on saura, on va trouver.
01:47 Qui est derrière vous, ça ?
01:48 Je ne sais pas, mais ce sont des appels anonymes
01:49 et on va trouver, sont absolument inadmissibles.
01:52 Et je ne veux pas accuser l'extrême-gauche et la NUPES sans preuve,
01:57 mais on voit bien que les techniques de zadistes
02:01 dans lesquelles se sont lantées une grande partie de l'extrême-gauche
02:04 pour empêcher le Rassemblement national de soumettre ce texte à référendum
02:08 est en réalité un aveu de complicité
02:10 entre une grande partie de l'hémicycle à gauche et la NUPES.
02:15 Face à cela…
02:16 Vous pensez que c'est la NUPES, alors ?
02:17 C'est ce que vous êtes en train de dire.
02:18 Écoutez, je n'ai pas encore la confirmation,
02:21 mais il y a manifestement une députée de la majorité d'Emmanuel Macron.
02:24 Oui, Fadila Khatabi a dit qu'elle a reçu des lettres d'intimidation
02:27 et grâce à Perrin Vazquez, on a plus d'informations.
02:30 Menace de mort sur ses enfants, menace de faire exploser sa maison
02:33 et la lettre est en cours d'analyse.
02:34 Voilà.
02:35 Donc, moi je pense que la NUPES est en train de nuire au débat démocratique.
02:40 Et la NUPES participe d'une violence sociale aujourd'hui dans notre pays
02:44 qui décrédibilise l'opposition à ce texte de loi.
02:48 Je précise pour être bien,
02:49 vous n'avez pas les preuves que la NUPES est derrière,
02:51 ce que vous supposez aujourd'hui, après ces menaces.
02:54 Les députés du RN ont reçu des intimidations,
02:56 les députés de la majorité présidentielle ont reçu des intimidations.
02:59 C'est fou. Ce qui se passe est fou.

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