Cuges-les-Pins : plus de 200 poules de réforme sauvées de l'abattoir
  • l’année dernière
On a identifié deux raisons d’adopter les volatiles proposés par l’association Champs libres aux poules : faire un geste pour le bien-être animal et avoir des œufs frais tous les matins.

Manon, venue spécialement de Six-Fours-les-Plages (Var) ce matin pour récupérer ses deux poules de réforme, met en avant l’envie de leur "offrir une retraite". Elle assure avoir travaillé dans l’industrie agroalimentaire, et préfère maintenant privilégier bien-être animal, produits locaux et circuits courts. Ce qui rejoint l’argument de Patrick, de Roquevaire : "J’ai des enfants, du terrain, alors je produis des œufs pour toute la famille. L’année dernière, j’ai pris les deux poules offertes par le Territoire pour réduire la production de déchets. Et cette année, j’en prends deux de plus ici. Les gâteaux faits avec des œufs frais, ça n’a rien à voir !"

Hier, Champs libres aux poules proposait d’adopter des poules pondeuses d’élevage normalement destinées à l’abattoir. "Les éleveurs nous appellent, nous leur rachetons leurs animaux et les revendons pour 4 euros - prix minimum - à des particuliers, explique Régine Manzon, membre de l’association qui a procédé ce matin, chez elle, à la distribution de plus de 200 poules. Ainsi, on leur évite de finir dans une assiette ! Les gens qui les ramènent chez eux s’engagent à ne pas les consommer. Nous leur donnons des conseils, et mettons en place un suivi…"

Au total, l’association avait à placer 800 animaux ce dimanche, via quatre points de distribution.
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