00:00 Un haut gradé du Pentagone tire la sonnette d'alarme, un général américain affirme que l'armée britannique n'est plus que l'ombre d'elle-même.
00:06 Missiles Javelins, lances roquettes, chars de combat Challenger, les Britanniques ont dépensé 2,3 milliards de livres l'année dernière pour l'Ukraine, même prévision pour cette année.
00:15 C'est la tête de pont européenne des livraisons à Kiev, mais au prix de quel sacrifice ?
00:20 Plusieurs voix à Londres et Washington s'alarment de l'état désastreux de la défense britannique.
00:24 Elle aurait même perdu William Mollinier sa capacité à mener des combats de haute intensité.
00:29 La puissance militaire de Londres s'affaiblit en cause des choix stratégiques d'abandonner certains segments,
00:34 à commencer par les effectifs, les troupes terrestres ont perdu 10 000 soldats, bientôt 3 000 de plus.
00:39 Le matériel est vieillissant, au début des années 2000 l'armée de terre britannique possédait 900 chars d'assaut contre 148 aujourd'hui.
00:47 La trajectoire budgétaire a elle aussi fondu, le budget de la défense représente aujourd'hui 2% du PIB, tout juste au niveau des recommandations de l'OTAN.
00:54 Ce qui fait dire à un haut gradé français que les britanniques ne peuvent même plus envisager la conduite d'une opération sans être adossée aux américains.
01:01 Pas un seul satellite d'observation en moyen propre, même la dissuasion de sa majesté est tributaire de Washington.
01:07 Les sous-marins nucléaires doivent par exemple charger leurs munitions aux Etats-Unis avant d'engager leur patrouille.
01:12 Drôle de conception de la souveraineté, commente-t-on à Paris ?
01:15 À Washington, on place désormais la british army à un niveau secondaire,
01:19 considérant qu'elle peinerait même à se hisser au niveau de l'armée allemande ou italienne.
