917 LA FLAMME DE LA HONTE

  • il y a 15 ans
Lundi 7 avril, la torche tibétaine de la liberté a poursuivi son périple sur le parvis des Droits de l’Homme, toujours portée par deux nonnes ex-prisonnières politiques en Chine.
A l’occasion de la manifestation pour la défense des Droits de l’Homme en Chine et au Tibet, de nombreuses personnalités ont pris la parole.
Parmi elles, Lionel Lucas, député UMP des Alpes Maritimes et président du groupe Tibet à l'Assemblée Nationale, et Patrick Bloche, maire PS du XI° arrondissement de Paris, ont fustigé l’attitude du gouvernement Français par rapport à la Chine, au travers du déploiement policier massif visant à escorter la flamme olympique.
Des propos clairement illustrés par ce que nous avons filmé quelques centaines de mètres plus bas, place de Varsovie : pendant que les pompiers tentent d’enlever le drapeau de RSF de la tour Eiffel, la torche officielle, éteinte, passe dans une atmosphère où la tension est palpable.
Malgré la présence de quelques étudiants pro-chinois, elle est huée copieusement par les sympathisants tibétains. L’un d’eux tente de s’approcher avec son drapeau, il est immédiatement jeté à terre par les policiers. A ce point, les organisateurs décident courageusement de remonter la flamme et son porteur dans le bus.
Plus loin, place de l’Hôtel de Ville, un groupe de tibétains est encerclé et immobilisé par des policiers, soi disant pour « assurer leur sécurité ». Après annulation de la cérémonie prévue par les organisateurs chinois, la « torche de la honte » passe à vive allure, direction Charlety.

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