Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00 Bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver c'est Mini-News Week-end avec trois rendez-vous que vous connaissez par cœur.
00:07 10h30, 11h, votre premier journal analysé par mes deux invités. 12h, 13h, une heure de débat, une heure de décliptage avec mes trois grands témoins.
00:16 13h, 14h, le grand JT de la mi-journée de CNews, vous connaissez le rendez-vous. Tout de suite, les titres de ce premier journal.
00:27 A la une, on va parler de la délinquance en hausse et CNews vous propose un témoignage, celui d'un policier de Seine-Saint-Denis.
00:34 Il travaille de nuit, il nous raconte son quotidien, un quotidien très difficile.
00:40 Les surveillants pénitentiaires confrontés à la surpopulation carcérale, c'est le cas notamment dans la prison de Saint-Quentin-Falavier en Isère.
00:49 Là-bas, il doit faire face à une violence quasi quotidienne des détenus, une violence contre les agents pénitentiaires mais aussi entre détenus.
00:56 Les images chocs à suivre dans cette édition.
00:59 Le ballon de la controverse, la situation se tend entre les États-Unis et la Chine.
01:06 Après qu'un aéronef chinois ait été repéré au-dessus des États-Unis, Pékin a reconnu la faute, espionnage ou pas.
01:12 Harold Eman nous fera le point alors qu'un deuxième ballon a survolé l'Amérique du Sud.
01:18 Enfin, la fin de ce journal. On prendra les directions de Nantes où se déroule actuellement le Woodstock de la musique classique.
01:25 C'est la folle journée. Reportage et immersion dans cette édition.
01:30 Soyez donc les bienvenus avec moi pour m'accompagner, Louis Morin, journaliste. Très heureux de vous retrouver, Louis.
01:38 - Très heureux. - Après une infidélité d'une semaine, je le note.
01:41 - Petite infidélité pour aller sur les pistes de Chamonix.
01:44 - Il n'y en a qu'on de la chance. Patrice Sarditti, journaliste, soyez le bienvenu.
01:48 Et puis Harold Eman, spécialiste de relations internationales. On parlera de ballons.
01:54 - Absolument. En Chine. - En Chine.
01:56 On va donc débuter ce journal par la météo. C'est le début des vacances.
02:00 Oui, c'est le début des vacances pour la zone A et après une période de douceur, le froid va faire son grand retour.
02:05 Du froid vif mais aussi du soleil pour les vacances.
02:08 Et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle et ça fait du bien pour commencer ce journal.
02:13 Explication, Karine Durand.
02:15 Eh oui, le froid est de retour avec une baisse des températures.
02:19 Dès ce dimanche après-midi sur la moitié nord, elle va ensuite se généraliser à partir de lundi.
02:25 Donc, globalement, on va se trouver sous les moyennes de saison.
02:28 3, 4 degrés sous les moyennes tout au long de la semaine, au moins jusqu'à vendredi.
02:33 Ça va ressembler un petit peu à ce qu'on a connu au cours du 20, 25 janvier.
02:38 Globalement, ce sera un froid sec.
02:40 C'est une bonne nouvelle pour les vacanciers qui vont en station de ski avec de superbes conditions en soleil et en montagne.
02:46 Mauvaise nouvelle, par contre, pour la sécheresse qui continue à s'aggraver.
02:50 Il faut savoir que ce n'est pas non plus une vague de froid.
02:53 Ce sera un froid vif, parfois, mais globalement modéré.
02:57 Car la définition d'une vague de froid, selon Météo France, ne correspond pas à ce qu'on va avoir.
03:02 Il y a des seuils précis, on ne va pas descendre quand même aussi bas.
03:06 Pour la suite, pour le week-end prochain, c'est encore très incertain.
03:10 Est-ce que les températures vont remonter ou est-ce qu'on va encore rester dans ce froid sous les moyennes de saison ?
03:15 Ce sera une affaire à suivre.
03:17 Vous avez eu beau temps, la neige ?
03:19 J'ai eu très beau temps et en plus, il y avait beaucoup de neige. C'était merveilleux.
03:22 Bon, j'enchaîne, sans commentaire.
03:24 Les chiffres de la délinquance 2022 sont parus cette semaine.
03:27 Ils ne sont pas bons avec la quasi-totalité des climes et des lits en hausse en 2022.
03:31 Notamment les violences intrafamiliales et sexuelles, des violences qui ont progressé fortement dans le département de Seine-Saint-Denis.
03:37 Nous avons rencontré un policier qui travaille dans la brigade de nuit du département.
03:42 Il nous raconte, sous couvert évidemment d'anonymat, un quotidien extrêmement difficile.
03:47 Reportage de Charles Baget, Amaury Bucaud et commentaire de Jeanne Cancard.
03:52 Ce policier de la brigade de nuit de Seine-Saint-Denis, qui souhaite rester anonyme, nous raconte son quotidien ponctué par la violence.
04:00 Dans le 93, vous vous êtes confronté tout de suite, on va dire, à la misère sociale.
04:06 Quand vous arrivez, première intervention, vous voyez une femme avec le visage en vrac, tout de suite, en première image, ça choque.
04:14 Dans le département, les violences intrafamiliales ont augmenté de 22,8% l'an dernier par rapport à 2021.
04:22 C'est aussi le cas pour les violences sexuelles, +16,4%, ou encore les vols avec arme, en hausse de 1,9%.
04:30 Résultat, le choix des interventions s'impose.
04:33 On va dire qu'en nuit, sur le département, chaque ville, ou plutôt circonscription, tourne à un véhicule.
04:40 Donc on est obligé de faire le tri et on prend les missions les plus urgentes et forcément les plus dangereuses.
04:48 Mais le plus difficile pour lui est le manque de moyens dans la police.
04:51 On peut faire tous les débats qu'on veut, tant qu'il n'y a plus de place en prison, tant que ce sera des rappels à la loi à tire l'arrigo, il n'y aura pas de changement.
05:03 Si la quasi-totalité des indicateurs voit rouge au niveau national, c'est en Ile-de-France que la plupart des infractions sont en hausse.
05:11 Patrice, je me tourne vers vous. Que vous inspire le témoignage de ce policier qui témoigne de manière anonyme ? Evidemment, on le comprend.
05:18 Déjà, même si sa voix est masquée, on voit qu'il est abattu et ça peut se comprendre.
05:24 Tous les ans, on donne des chiffres de délinquance. Il y a différentes sortes de délinquance entre les violences sexuelles, les violences interfamiliales, les cambriolages.
05:35 Là, il y a une reconnaissance de vol d'accessoire de voiture. C'est absolument épouvantable parce que dès qu'il nous arrive quelque chose en tant que simple citoyen,
05:44 on appelle la police, mais la police, et ce policier le disait, est obligée de faire des choix. Enfin, sa hiérarchie est obligée de faire des choix.
05:54 Et ça, ça veut dire encore qu'il y a un manque de moyens flagrants. Mais ça n'explique pas tout.
06:00 Il y a une recrudescence parce qu'il y a plus de gens qui se laissent aller à commettre des méfaits, chose qui arrivait moins souvent avant.
06:08 Thierry, vous savez comment on crée des burn-out ? On donne des objectifs très importants et on ne donne pas les moyens pour y parvenir.
06:16 C'est exactement ce qui se passe dans la police depuis des années et le résultat est édifiant.
06:21 C'est par exemple en 2022, 34 policiers et 14 gendarmes qui se sont suicidés.
06:27 Dans la même veine, les surveillants pénitentiaires confrontés à la surpopulation carcérale, je le disais dans les titres, c'est le cas notamment dans la prison de Saint-Quentin-Falavier en Isère.
06:36 Là-bas, ils doivent faire face à une violence quasi quotidienne des détenus, une violence contre les agents pénitentiaires.
06:41 Mais aussi entre détenus, des agressions qu'ils n'hésitent pas à filmer, à diffuser sur les réseaux sociaux.
06:46 Regardez ce reportage de Valérie Labonne et Sébastien Bandotti.
06:50 Samedi 28 janvier, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Falavier, 5 détenus cagoulés arrivent dans le couloir, derrière l'homme en peignoir bleu et blanc.
06:59 Rapidement, ils s'engouffrent dans une cellule.
07:02 Ils vont le tabasser.
07:04 Un individu qui semblait être au courant de ce règlement de compte filme la scène de loin et commente.
07:10 C'est comme ça quand tu peux balancer en prison.
07:13 Des faits qui sont en augmentation selon ce syndicat pénitentiaire et qui sont liés au trafic de drogue.
07:18 Cette violence-là entre détenus est motivée par le fait du règlement du trafic.
07:25 C'est-à-dire qu'on établit la hiérarchie de cette manière-là, tout simplement.
07:32 Et donc, c'est des rapports de force qui s'installent avec la recherche du pouvoir.
07:38 Ils dénoncent également ce régime de porte ouverte dont les centres pénitentiaires bénéficient.
07:43 Une décision de l'administration pour donner de l'autonomie et responsabiliser les détenus,
07:47 mais qui pose problème surtout dans ce contexte où le personnel vient à manquer.
07:51 Gros manque d'agents, comme on le sait, depuis fort longtemps sur les coursives.
07:57 Et donc, on ne peut pas être insurveillant derrière chaque détenu.
08:01 Des fois, il n'y a même pas toujours un surveillant pour chaque étage en fonction de l'établissement.
08:05 Ce syndicat dénonce un climat délétère dans ce centre où les détenus, en plus de s'agresser entre eux, n'hésitent pas à s'en prendre au personnel.
08:13 - Patrick, c'est une réaction, je voudrais juste vous donner quelques chiffres.
08:17 Il y a 56 prisons qui affichent une densité supérieure à 150% et 6 établissements qui dépassent les 200%.
08:23 Ce genre d'image n'est pas étonnant en fait.
08:25 - Mais ça, on le sait depuis 20 ans, il n'y a eu aucune amélioration.
08:28 Les prisons sont surpluplées.
08:30 Alors là, on n'a pas donné les chiffres des agressions, on n'a que les chiffres de 2018.
08:34 Mais vous vous rendez compte, il y a plus de 4300 agressions physiques contre le personnel pénitentiaire en 2018.
08:40 Donc ça a dû encore se gonfler.
08:42 Le personnel pénitentiaire est obligé justement de regarder la surpopulation, de la gérer, la corruption.
08:49 Il y a un manque de personnel absolument terrible.
08:52 De regarder ce qu'il peut y avoir comme abus, le respect de la séparation des détenus.
09:00 Et on ne peut pas tout mettre sur le personnel pénitentiaire.
09:05 Il y a quand même chez les prisonniers, et ça explique peut-être le reste, un taux de suicide six fois plus élevé chez les détenus.
09:12 - Louis Morin, on parle d'un chiffre de 100 000 places en plus qu'il faudrait en prison.
09:17 - Oui, on parle d'un autre chiffre, c'est celui des 15 000 places de prison qui devaient être construites au cours du premier quinquennat d'Emmanuel Macron,
09:25 qui ne le sont toujours pas.
09:27 Et la question c'est de savoir si elles le seront d'ici la fin du deuxième quinquennat.
09:31 Il y a aussi beaucoup de doutes là-dessus.
09:33 Moi ce que je constate, c'est qu'Éric Dupond-Moretti nous parlait il y a quelques mois d'un sentiment d'insécurité dans les prisons.
09:39 Je ne sais pas si c'est un sentiment d'insécurité, mais en tout cas c'est un sentiment d'impunité évident pour les prisonniers
09:45 qui se livrent encore à des actes de délinquance et qui le mettent aujourd'hui publiquement sur les réseaux sociaux.
09:52 - Allez, retour sur ce terrible drame dans le Gard.
09:54 Vous le savez, le meurtre de Siam, cette lycéenne de seulement âgé de 18 ans, le tueur présumé,
09:58 est un multi-récidiviste de 39 ans qui est passé aux aveux.
10:02 Il évoque, vous le savez aussi, une relation amoureuse avec Siam et sa famille.
10:06 Il nie fermement son cousin, c'est d'ailleurs exprimé hier lors d'une conférence de presse. On l'écoute.
10:11 - Ce qui nous touche, c'est qu'il était sous liberté.
10:15 Il comparait ses livres aux assises.
10:17 Après ce qu'il a fait, c'est un étonnement de savoir que monsieur comme ça pouvait voyager dans toute l'Europe.
10:21 Et ce monsieur se baladait, il n'avait ni besoin de pointer un gendarmerie, ni besoin de rendre quelconque compte à l'État.
10:29 S'il y aurait eu, entre guillemets, des moyens mis de l'État à disposition du service de justice,
10:38 afin que ce monsieur puisse être jugé plus tôt, on aurait pu éviter le drame.
10:43 - Patrice, petite réaction sur cette triste affaire ?
10:49 - De toute façon, c'est quelque chose qui est absolument effroyable.
10:53 On ne peut même pas se mettre à la place de la famille et surtout à la place de cette malheureuse jeune femme.
10:58 Tout tourne autour de ce que peut faire un juge à l'application des peines.
11:03 Parce qu'évidemment, depuis plus de 24 heures, on discute beaucoup de ce métier,
11:08 de cet aspect de métier chez un magistrat qui est un petit peu spécial.
11:11 Parce qu'il n'est pas un magistrat comme les autres, si je puis dire.
11:14 Il ne regarde pas des dossiers avec d'autres juges. Il est seul.
11:18 Il peut faire appel à des psychiatres, il peut faire appel à un certain nombre d'experts, mais il prend ses décisions seul.
11:24 Alors, on peut lui taper dessus en disant que ce n'est pas normal d'avoir donné autant de facilité à cette personne
11:31 qui apparemment est extrêmement dangereuse et j'enlève le "apparemment".
11:35 Mais je pense que le juge de l'application des peines, il suit ce que lui demande la loi.
11:40 Il n'a pas décidé, parce que le type lui plaisait, de lui faire une fleur.
11:45 Alors, c'est évidemment embêtant de dire ça, mais il faut quand même faire la part des choses.
11:49 Alors, dans la deuxième partie de Minnews Weekend, puisque ce tueur présumé est un multirécidiviste de 39 ans,
11:55 nous serons avec l'avocat de Buraliste qui avait été victime en 2011 de homejacking de la part de ce tueur présumé.
12:03 Nous serons en direct avec lui à partir de midi.
12:06 Il avait déjà été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour vol avec arme.
12:12 On en parlera tout à l'heure dans la deuxième partie.
12:14 Ils étaient ceux que l'on désignait comme les travailleurs de première et deuxième ligne pendant la crise sanitaire.
12:19 Ces travailleurs aux métiers pénibles, exposés au virus, mais au combien essentiel au fonctionnement de notre pays.
12:24 Il y a quelques mois encore, ils avaient la reconnaissance de tous jusqu'au sommet de l'État.
12:29 J'espère que vous vous en souvenez. On les remerciait, on les encensait, on leur promettait de meilleurs salaires.
12:34 Je vous propose de regarder ce reportage en Loire-Atlantique de Michael Chahut et de Jean-Michel Decaze.
12:39 Midi sur le parking du relais routier. Nicolas, 45 ans, dont 25 passés au volant,
12:45 fait partie de ceux que le gouvernement avait désigné comme les premières lignes pendant le confinement.
12:50 Les remerciements passés, il estime que le pouvoir politique a déjà tout oublié.
12:55 On a un peu l'impression qu'on nous a dit qu'il fallait qu'on...
12:58 Grâce à nous, qu'on faisait ci, qu'on faisait ça, mais finalement, aujourd'hui, c'est un coup de poignard dans le dos.
13:05 Autre profession félicitée pendant la crise de la Covid, les caissières.
13:09 Elles ont reçu des centaines de clients malades. Patricia, 59 ans, devra faire 9 mois de plus.
13:16 C'est une injustice. On a vraiment trimé par rapport au Covid.
13:21 On était au premier plan, comme beaucoup de professions, mais aujourd'hui, il me semble qu'on est désoublié.
13:28 Gilles, 50 ans, aide-soignante dans le service géontologie du CHU de Nantes, devra travailler jusqu'à 68 ans pour bénéficier de sa retraite pleine.
13:37 68 ans parce qu'il est monté en grade après le Ségur de la santé.
13:41 On le prend très mal, forcément, puisqu'on a des métiers qui sont tellement pénibles qu'on se dit que, oui, on ne va pas pouvoir travailler jusqu'à 68 ans.
13:55 Ça, c'est juste impossible.
13:57 Selon la fondation Jean Jaurès, 88% des salariés se sentant exposés à des formes de pénibilité refusent le recul de l'âge de la retraite.
14:08 Alors, Louis, vous comprenez un peu cette colère. On les a recensés, tous ces corps de métier.
14:14 C'est ça, c'est l'ascenseur émotionnel. Il y a un fort sentiment de trahison chez ces travailleurs de première ligne
14:20 qui ont été effectivement encensés pendant le Covid, à qui on promettait un avenir meilleur, un avenir radieux.
14:26 À l'époque, on les applaudissait pour les soignants, puisque là, on vient de voir un aide-soignant, par exemple.
14:34 Aujourd'hui, ils sont victimes à la fois de l'inflation, d'une baisse de leur pouvoir d'achat et de la réforme des retraites,
14:41 à laquelle ils ne s'attendaient pas forcément, même si elle était promise par Emmanuel Macron.
14:46 Des coups durs pour Olivier Dussopt. Le parquet national financier a retenu l'infraction de favoritisme
14:51 à l'encontre du ministre du Travail, en lien avec le groupe Sors de traitement de l'eau.
14:55 L'affaire remonte à l'époque où Olivier Dussopt était le maire d'Anneau-Nez en 2009-2010.
14:59 Il était l'invité ce matin de nos confrères de France Inter et bien évidemment, il a réagi.
15:04 Le parquet considère que dans le cadre d'une procédure de marché public, en 2009, il y a 14 ans de cela,
15:10 il pourrait y avoir une infraction de favoritisme. C'est une affirmation, c'est une thèse que je conteste.
15:15 Et je n'ai qu'un souhait, dans les prochaines semaines, les prochains mois, c'est de continuer à convaincre,
15:20 à expliquer comment les choses se sont passées, pour convaincre de ma bonne foi.
15:23 Ça tombe mal pour le ministre.
15:26 Oui, mais on lui reprochait cinq choses et il y en a quatre qui ont capoté.
15:30 Il en reste une, c'est évidemment le côté favoritisme. Mais il s'en défend, il a l'air sincère.
15:36 Maintenant, il y a une enquête qui est faite. Cette enquête, elle tombe effectivement fort à propos.
15:41 Moyennement, bien sûr.
15:42 Un certain nombre de personnes dans l'opposition.
15:44 Au plus mauvais moment.
15:45 Alors, si ça se passait à l'Assemblée la semaine prochaine, ça ne va pas être facile pour le ministre.
15:49 Mais enfin, il y a deux solutions. Soit il est innocent, parce qu'on a tout dit, et son contraire,
15:53 ça n'est peut-être pas des tableaux, c'était des simples litos qu'il a rendus, et ainsi de suite.
15:57 Je ne veux pas le défendre, mais je le laisserai faire, de toute façon.
15:59 Il a déjà rendu l'argent, finalement.
16:01 Bien sûr.
16:02 On en reparlera effectivement dans la deuxième partie de Minnews Weekend.
16:06 Nous sommes à Igou, Harold Eman, pour parler de l'électoralité internationale.
16:10 Et je voudrais qu'on évoque cette fascinante affaire de ballons chinois sur l'Amérique du Nord.
16:15 Et on l'apprend cette nuit à un autre ballon, décidément.
16:18 Les ballons se baladent beaucoup en ce moment, du côté de l'Amérique du Sud.
16:21 Des ballons accusés d'espionnage. Mais qu'est-ce qui se passe ?
16:24 Nouvelle forme d'espionnage, Harold ?
16:26 Alors, ces ballons sont très modernes.
16:29 Ils volent très très haut, même au-dessus des avions.
16:33 Et ils sont motorisés, ils ont des petits panneaux solaires, ils peuvent se mouvoir.
16:38 Et ils sont équipés de toutes sortes de caméras.
16:42 Et ils existent véritablement dans la météo.
16:46 Mais voilà qu'ils sont venus au-dessus des États-Unis.
16:50 Et ont perduré au-dessus du Montana, celui-là.
16:54 Le Montana, c'est là où il y a tous les 150 silos d'ogives nucléaires américaines.
17:00 Oui, c'est le hasard, en fait, si le ballon est juste au-dessus, quoi.
17:03 Évidemment.
17:04 Donc, ça n'a pas évidemment convaincu le Pentagone.
17:08 Et donc, le voyage de Joe Biden en Chine va être reporté.
17:14 Et le voyage d'Antony Blinken, son secrétaire d'État, a été annulé.
17:18 Alors qu'il devait y aller ce soir.
17:21 Et bien sûr, côté chinois, il dit que c'est un accident absolu.
17:26 Et côté américain, non, ça ne marche pas.
17:29 En Chine, on a quand même, dans la presse, évoqué la possibilité d'une lanterne de l'An,
17:34 un nouvel an lunaire chinois qui serait écarré.
17:38 Pour au moins mettre un peu d'humour dans cette affaire.
17:41 Mais voilà, ça a gâché les relations.
17:44 Alors que la Chine et les États-Unis sont dans un bras de fer en Asie-Pacifique.
17:48 On en reparlera dans la deuxième partie, parce que cette affaire de ballon, moi, me passionne.
17:52 Direction Nantes maintenant, avec l'ouverture de la folle journée à Nantes.
17:56 Encore présente jusqu'au 5 février, des concerts s'invitent même dans le tramway,
18:00 avec pour objectif d'écouter de la musique classique là où on ne l'attend pas.
18:04 Reportage Sarah Fanzay.
18:07 * Extrait de « Le tramway nantais » de Sarah Fanzay *
18:09 Non, vous ne rêvez pas, un piano s'est bien installé dans le tramway nantais.
18:14 Loin du bourdonnement habituel des transports, ce sont des notes de Maurice Ravel qui résonnent dans les wagons.
18:21 A quatre mains et à l'unisson, Hervé Billot et Guillaume Coppola jouent des extraits de leur répertoire,
18:28 en tentant de garder l'équilibre.
18:31 Sous l'œil des voyageurs surpris, une volonté, faire connaître et rendre la musique classique accessible à tous.
18:39 On n'a pas la chance comme nous, nous l'avons eu comme on était enfants, d'avoir accès à la musique.
18:45 Il y a peut-être qu'il y a une personne, un enfant, un jeune, une retraitée, je ne sais pas, qui va peut-être avoir un choc musical.
18:54 * Extrait de « Le tramway nantais » de Sarah Fanzay *
18:58 Je trouve ça génial, je voyais un petit gamin qui était là, qui s'extasiait devant.
19:02 Ça fait découvrir des morceaux qu'on ne connaît pas et ça amène la culture aux gens plutôt que l'inverse.
19:06 * Extrait de « Le tramway nantais » de Sarah Fanzay *
19:08 Cette année, la 29e édition de La Folle Journée porte sur le thème de la nuit.
19:13 Si la musique impose le silence, chacun profite de cette parenthèse inattendue.
19:18 * Applaudissements *
19:21 C'est génial non Patrice ? Louis ?
19:23 Si la musique est bonne.
19:25 Oh là là, quelle grande culture !
19:27 Vous savez qu'effectivement, on recevra dans la deuxième partie de BD News, René Martin qui est le créateur.
19:31 Et il surnommait, c'est lui, je m'interrogerai là-dessus, je le connais bien, c'était un peu le Woodstock de la musique classique.
19:38 Le Jack Lang de cette initiative finalement.
19:40 On lui posera la question tout à l'heure, vous serez avec moi dans tous les cas.
19:43 Merci, fin de cette première édition de BD News Week-end.
19:47 Je vous retrouve évidemment midi.
19:49 Louis, vous serez avec moi.
19:51 Patrice, demain.
19:53 Tout de suite, ce sont les belles figures de l'histoire avec Emeric Pourbet.
19:57 Et je vous retrouve évidemment à 12h avec beaucoup de sujets, beaucoup d'invités.
20:01 Ne ratez pas ce rendez-vous.
20:03 A tout à l'heure.
20:05 ♪ ♪ ♪