Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Olivier Dartigolles, Madi Seydi, Philippe Ballard, député RN de l’Oise et Christophe Miette, secrétaire national du syndicat des cadres de la sécurité intérieure.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-02-01##
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00:00:00 Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile Domenibus.
00:00:04 Eh bien nous revoilà, bienvenue dans les vraies voix avec Sud Radio, en tout cas sur
00:00:10 Sud Radio, on est ravis de vous retrouver.
00:00:11 Ça va Philippe David ? Ça va très bien et vous ?
00:00:13 Oui, tous les jours vous allez me répondre la même chose ou pas ?
00:00:15 Bah si ça allait mal, parlons vrai, mais ça va jamais mal en général.
00:00:20 C'est vrai que vous êtes souvent de bonne humeur.
00:00:23 Il y a une humeur stable.
00:00:24 C'est presque agaçant je trouve.
00:00:26 Non ? Oh non, non, non.
00:00:28 Vas-y, faites la colère pour moi.
00:00:30 Oui, c'est pas possible.
00:00:31 Mais me mettre en colère, ça m'arrive très rarement quand même.
00:00:34 Oui, comment, qu'est-ce que j'apprends ? Je sais pas comment je pourrais dire, vous
00:00:37 voyez que j'essaye, mais c'est compliqué pour moi de se mettre en colère.
00:00:39 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue.
00:00:41 On va encore débattre sur des sujets qui vous concernent et qui vous font réagir aujourd'hui
00:00:46 avec un numéro de téléphone que vous connaissez par cœur, mais que vous pouviez actionner
00:00:50 à quel que soit le moment, entre 17h et 19h.
00:00:53 C'est le 0826 300 300 et si vous appelez, vous trouverez notre charmante Aude au bout
00:00:58 du fil.
00:00:59 Et votre parole est importante, vous le savez, on vous attend, c'est votre émission.
00:01:03 Au sommaire de cette émission aujourd'hui, on va parler de cette loi immigration, régularisation
00:01:07 des sans-papiers pour les métiers en tension.
00:01:09 Est-ce la seule solution pour vous ? Eh bien vous dites non pour l'instant à 92%.
00:01:14 La loi sur l'immigration a été présentée aujourd'hui en Conseil des ministres.
00:01:17 L'une des mesures phares du projet de cette loi fâche autant à droite qu'à gauche.
00:01:22 Oui, avec cette loi, les associations de défense des exilés déplorent, je cite, un détricotage
00:01:29 des droits des personnes exilées.
00:01:30 Marine Le Pen propose une autre solution pour les métiers en tension, augmenter les salaires.
00:01:34 En période d'inflation, ça permettrait au moins de maintenir le pouvoir d'achat.
00:01:38 Est-ce que pour vous, il faut régulariser les sans-papiers pour les métiers en tension
00:01:41 ou est-ce qu'il faut augmenter les salaires ? Ou est-ce que vous avez d'autres solutions
00:01:45 audatant vos appels au 0826 300 300 ?
00:01:48 Et puis on va revenir sur cette hausse de la délinquance.
00:01:50 C'est dû à un manque de courage politique.
00:01:52 C'est à 18h30 pour le coup de projecteur.
00:01:54 Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire à 0826 300 300.
00:01:57 Selon le ministère de l'Intérieur, en 2022, les indicateurs de délinquance sont en nette
00:02:02 hausse par rapport à 2021.
00:02:03 Oui, Cécile, et en hausse dans tous les secteurs, avec en particulier des hausses plus importantes
00:02:08 pour les violences intrafamiliales +17% et les violences sexuelles +11%.
00:02:12 Alors, cette hausse de la délinquance, le garde des Sceaux a parlé il y a quelque temps
00:02:17 de fantasme, pratiquement.
00:02:19 Est-ce que pour vous, cette hausse de la délinquance, vous la vivez au quotidien ?
00:02:23 Vous la voyez tous les jours à côté de chez vous, devant chez vous ?
00:02:26 Vous êtes fait cambrioler ou pas ?
00:02:28 Vous connaissez le numéro, le 0826 300 300 et c'est toujours Aude qui prendra votre appel.
00:02:33 Et puis bien sûr, et ça manque de courage politique, justement, cette hausse de la délinquance.
00:02:38 Vous dites oui à 94%.
00:02:40 On vous attend, vous êtes les bienvenus, c'est les vrais voix.
00:02:42 Les vrais voix Sud Radio.
00:02:44 Et des vrais voix sans vrais voix, ce ne seraient pas les vrais voix.
00:02:47 C'est beau ce que je dis.
00:02:49 Notez-la, notez-la, Philippe.
00:02:51 Ça va, ça va.
00:02:53 Comment ça va, Philippe Bilger ?
00:02:55 En pleine forme.
00:02:56 On approche doucement du vendredi.
00:02:58 Et donc, après du lundi, quelle date ?
00:03:01 Là, on peut dire qu'on est moite-moite.
00:03:03 Moite-moite, exactement.
00:03:05 En tout cas, bienvenue, cher Philippe Bilger.
00:03:08 Olivier Dartigolle est avec nous, éditorialiste politique.
00:03:11 Bonsoir, Olivier Dartigolle.
00:03:12 Bonsoir, Cécile.
00:03:13 Bonsoir, Philippe.
00:03:14 Comment ça va ?
00:03:15 Au mieux.
00:03:16 Pourquoi vous souriez comme ça ? Il y a un truc drôle.
00:03:18 Vous êtes payé au mot ou quoi ?
00:03:20 Il est payé au mot "au mieux".
00:03:21 D'habitude, je dis "présent".
00:03:23 Là, j'en ai rajouté "au mieux".
00:03:24 Ça nous fait deux.
00:03:25 Vivement dans trois semaines.
00:03:26 On est une phase totale.
00:03:28 Et notre petite nouvelle, dont on est ravis d'accueillir.
00:03:31 Madi s'est dit bonjour.
00:03:32 Bonsoir.
00:03:33 Comment ça va, Madi ?
00:03:34 Très bien. Écoutez-moi, ça va.
00:03:36 Madi, vous êtes conseillère en communication d'influence,
00:03:38 auteur de "Française venue d'ailleurs" publiée chez Stock,
00:03:41 qui est toujours en vente, bien entendu.
00:03:43 Absolument.
00:03:44 Au prix de 999 euros.
00:03:46 C'est ça ?
00:03:47 Ne faites pas fuir.
00:03:48 En taxe.
00:03:49 Ah oui, en taxe.
00:03:50 Ne faites pas fuir 18 euros.
00:03:52 Non, mais ça va, on plaisante.
00:03:54 Ravi de vous accueillir.
00:03:56 Plaisir partagé, vraiment, ravie d'être là.
00:03:58 Ici, on parle sérieux et pas.
00:04:01 On mixe un peu les deux.
00:04:03 C'est-à-dire que moi, je suis la seule personne sérieuse de ce groupe.
00:04:07 Et après, à côté, il y a les autres.
00:04:10 Il y a les autres.
00:04:11 Après avoir entendu ça, ne lisez surtout pas "Parlons vrai"
00:04:14 qui est marqué dans le studio.
00:04:16 Je vais partir sur mes taffes.
00:04:18 En tout cas, nous allons accueillir notre quatrième vrai voix.
00:04:21 Yann est avec nous. Bonsoir Yann.
00:04:23 Bonsoir.
00:04:24 Oui, bonsoir Cécile, bonsoir Philippe, et bonsoir à tous vos invités.
00:04:27 Vous nous appelez d'Eland, de Mont-de-Marsan ?
00:04:30 D'Eland, à côté de Mont-de-Marsan, pas très loin.
00:04:33 Et vous faites quoi dans la vie, Yann ?
00:04:36 Alors, je suis d'une, agent immobilier,
00:04:39 et de deux, en formation professionnelle
00:04:42 pour devenir formateur pour adultes.
00:04:44 Donc voilà.
00:04:46 Formateur pour adultes ? Pourquoi pour adultes ?
00:04:48 Alors parce que dans notre métier, c'est un titre professionnel
00:04:51 de formateur pour adultes.
00:04:53 En fait, on forme les gens à des pratiques professionnelles.
00:04:56 Donc ça peut être aussi bien sur des formations techniques
00:04:59 pour former des plombiers, des charpentiers, des maçons.
00:05:03 Parce que moi, pour formation pour adultes, je pensais à un autre secteur.
00:05:06 Alors non, alors non.
00:05:08 Ça ne confond pas les chroniqueurs des vrais voix, c'est vrai.
00:05:11 Non, c'est vrai.
00:05:13 Non, mais du coup, j'écoute Sud, et du coup j'écoute Brigitte
00:05:17 pour essayer de prendre des cours, mais ça ne marche pas.
00:05:19 Oui, ça fonctionne.
00:05:21 On va essayer de dire médié.
00:05:23 Il y a toujours des solutions, vous savez.
00:05:25 On peut faire des renforçages.
00:05:26 En tout cas, Yann, vous allez avoir la possibilité de jouer
00:05:29 contre l'une de nos vraies voix aujourd'hui.
00:05:31 Vous avez Maddy Seydi qui est avec nous,
00:05:33 Philippe Bilger et Olivier D'Artigolle
00:05:35 qui vont devoir se vendre en une phrase.
00:05:37 Parce que, voilà, dans le cadre de notre jeu,
00:05:40 le quiz de l'actu, Olivier D'Artigolle, vous pouvez vous présenter.
00:05:43 Invincu depuis le début de l'année.
00:05:45 Bon, amis, toujours la même phrase, c'est pas possible.
00:05:46 C'est le cas, j'ai gagné la semaine dernière.
00:05:48 Oui, vous avez gagné, vous avez volé la victoire.
00:05:49 Ce n'est pas pareil.
00:05:50 Ce n'est pas pareil.
00:05:51 Attention, monsieur.
00:05:52 Non, non, je vais à toi, sinon il l'a mérité.
00:05:54 Donc, invincu, vous prenez un risque réel.
00:05:56 (rires)
00:05:58 Philippe Bilger.
00:06:00 Même quand je perds, je n'en veux pas à mon partenaire.
00:06:03 Ah, ça c'est bon.
00:06:05 C'est facile de se fixer ce soir.
00:06:07 Je ne me sens plus investi par l'instinct du tueur
00:06:11 que j'ai eu pendant quelques temps.
00:06:13 Olivier m'a découragé, François Vedeguane en parlant.
00:06:17 Yann, vous voyez, il y a de l'élégance chez Philippe Bilger.
00:06:20 Maddy Seydi.
00:06:22 Alors, moi, il faut jouer avec moi,
00:06:23 parce que d'abord, je suis la petite nouvelle.
00:06:25 Et j'aime jouer, j'adore gagner.
00:06:27 Alors, c'est pas sûr que vous gagnerez face à moi.
00:06:29 C'est contre vous, du coup.
00:06:31 Contre, c'est contre.
00:06:33 Yann, je vous rappelle la loi de ce jeu.
00:06:37 C'est que vous jouez contre une vraie voix
00:06:39 et que les autres sont avec vous.
00:06:41 D'accord.
00:06:43 Mais réfléchissez bien, on vous laisse réfléchir.
00:06:45 Ah, j'ai dit de prendre Philippe David.
00:06:47 Mais du coup, on ne peut pas prendre Philippe David.
00:06:49 Non mais, Philippe David...
00:06:51 Moi, je suis hors-jeu.
00:06:53 Yann, il faudra qu'on vous dise des trucs sur Philippe David.
00:06:55 C'était pour le titre, justement.
00:06:57 Il faudra gagner.
00:06:59 Exactement. Vous restez avec nous, en tout cas, Yann.
00:07:01 On vous souhaite la bienvenue. Vous êtes la quatrième vraie voix.
00:07:03 Tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:07:05 Les vraies voix Sud Radio.
00:07:07 Le réquisitoire du procureur.
00:07:09 Philippe Bilger.
00:07:11 Et votre réquisitoire, monsieur le procureur,
00:07:13 est contre le misérabilisme
00:07:15 qu'on approuve religieusement.
00:07:17 Avin.
00:07:19 Oui, j'en ai un peu à faire.
00:07:21 A la fois, tous les êtres sont égaux en dignité.
00:07:23 Il est évident que pour moi,
00:07:25 qu'on soit jaune, noir, blanc,
00:07:27 français de souche
00:07:29 ou venant d'ailleurs,
00:07:31 on est évidemment...
00:07:33 Et on mérite
00:07:35 une dignité équivalente
00:07:37 sur le plan des principes
00:07:39 et de l'honneur
00:07:41 qui vous est dû en tant qu'être humain.
00:07:43 Mais j'en ai un peu assez, maintenant.
00:07:45 Paradoxalement, je pense à une députée LFI,
00:07:47 Kéké,
00:07:49 qui, parce qu'on est...
00:07:51 On vient d'un milieu très modeste,
00:07:53 il faut être respecté,
00:07:55 c'est clair.
00:07:57 Mais en même temps,
00:07:59 on n'a pas forcément raison
00:08:01 parce qu'on vient d'un certain nombre d'absurdités
00:08:03 et qu'on vient de ce milieu modeste.
00:08:05 Quand je l'entends dire,
00:08:07 en traitant les membres
00:08:09 de la commission des affaires sociales,
00:08:11 qu'on ne sait pas ce que c'est que travailler,
00:08:13 ce qu'est une femme de ménage,
00:08:15 que de faire 40 lits
00:08:17 dans une journée
00:08:19 et que personne n'a le courage
00:08:21 élémentaire de lui dire
00:08:23 "Mais vous ne savez pas non plus
00:08:25 ce que sont les autres expériences professionnelles."
00:08:27 Non, il faut se prosterner
00:08:29 parce que
00:08:31 émanant de Rachel Kéké
00:08:33 et LFI,
00:08:35 c'est fondamentalement
00:08:37 de la vérité, de la lucidité.
00:08:39 J'en ai par-dessus la tête,
00:08:41 j'allais dire autre chose,
00:08:43 ma chère Cécile,
00:08:45 de cette espèce de misérabilisme
00:08:47 qui fait que
00:08:49 il y a
00:08:51 des conditions qui ont
00:08:53 forcément raison alors que c'est faux.
00:08:55 - Olivier Dardigolles, c'est vrai qu'on a l'impression
00:08:57 que tous les pauvres sont gentils, tous les riches sont méchants.
00:08:59 - Je ne grande estime
00:09:01 pour la députée dont vient de parler
00:09:03 Philippe Bilger, parce que je regrette
00:09:05 que, ça ne date pas de cette
00:09:07 mandature, que l'Assemblée nationale,
00:09:09 sa composition ne soit pas à l'image de la société,
00:09:11 du corps social, des catégories
00:09:13 socio-professionnelles. Et c'est vrai que
00:09:15 l'arrivée dans l'hémicycle de ce type
00:09:17 de profil, comme à l'époque
00:09:19 de députés ouvriers venant avec
00:09:21 le parti communiste français, il y en a encore
00:09:23 quelques-uns, permettait de faire
00:09:25 rentrer dans l'hémicycle, comme on fait,
00:09:27 irruption des voix
00:09:29 avec une
00:09:31 authenticité, une sincérité,
00:09:33 une expérience que ne peuvent
00:09:35 pas avoir d'autres députés, qui
00:09:37 nous parlent aujourd'hui de la pénibilité de
00:09:39 certains travaux, qui nous parlent aujourd'hui de la vie
00:09:41 au travail, mais qui en parlent quand même
00:09:43 beaucoup en regardant des tableurs Excel.
00:09:45 Et je trouve que la manière dont cette
00:09:47 femme qui a mené un combat héroïque
00:09:49 dans un milieu très dur,
00:09:51 celui de l'hôtellerie,
00:09:53 a apporté quelque chose
00:09:55 dans cet hémicycle. Après,
00:09:57 ça ne veut pas dire que cette personne peut ne pas
00:09:59 se tromper, peut ne pas
00:10:01 dans certains moments être
00:10:03 dans des choses qu'on peut critiquer. Bien sûr,
00:10:05 on peut toujours tout critiquer,
00:10:07 mais j'aime bien son profil et sa personnalité.
00:10:09 - Une réaction, Maddy Seyli ?
00:10:11 - Alors moi, après avoir entendu votre histoire,
00:10:13 j'ai juste envie de dire qu'on aurait pu écrire mon livre
00:10:15 ensemble. Voilà, parce que moi je fais partie de ces gens,
00:10:17 j'en ai marre des pleureuses.
00:10:19 C'est pas parce qu'on est issue d'un milieu modeste
00:10:21 qu'on est des pleureurs. C'est pas parce qu'on a
00:10:23 une vie difficile que finalement
00:10:25 on sait plus que les autres. On peut très bien
00:10:27 ne pas avoir été femme de
00:10:29 chambre et savoir combien c'est difficile,
00:10:31 en tout cas compater à la douleur.
00:10:33 Et moi j'en ai marre de ces discours de pleureurs,
00:10:35 parce qu'on est noirs, parce qu'on est issue
00:10:37 de la diversité, parce qu'on viendrait d'un milieu
00:10:39 modeste. On peut être français de souche, comme vous
00:10:41 l'avez dit, et être du fin fond de la
00:10:43 nièvre et connaître les mêmes difficultés
00:10:45 que moi j'aurais pu connaître, que j'ai pas
00:10:47 connue en l'occurrence, mais que d'autres auraient pu connaître.
00:10:49 Donc moi je suis assez d'accord pour dire
00:10:51 que le fait d'être issue d'un milieu modeste,
00:10:53 d'être de la diversité, d'être
00:10:55 une femme, c'est pas un passe droit, c'est pas un passe
00:10:57 misérabilisme aussi. Donc moi je suis
00:10:59 assez d'accord avec ce que vous venez de dire.
00:11:01 - J'ai une seconde. - On est en retard.
00:11:03 - Très vite, Madi, j'attendais avec angoisse
00:11:05 votre première parole.
00:11:07 Maintenant je sais que je vais devoir être
00:11:09 toujours d'accord avec vous.
00:11:11 Et deuxième élément,
00:11:13 - La première caractéristique de chaque député n'est pas d'être une pleureuse.
00:11:15 - Très vite, Olivier,
00:11:17 je suis d'autant plus d'accord avec
00:11:19 votre réplique que lorsqu'elle était
00:11:21 arrivée, j'avais comme vous
00:11:23 trouvé très positive l'arrivée
00:11:25 d'une femme de Stéphane. Malheureusement,
00:11:27 elle n'a pas abordé le champ
00:11:29 de l'universel. Elle continue à
00:11:31 se comporter exactement comme
00:11:33 si elle était encore aujourd'hui
00:11:35 femme de ménage. Et ça c'est dramatique.
00:11:37 - Voilà, ce sera le mot de la fin. - Et j'ai rien
00:11:39 contre les femmes de ménage, entendons-nous.
00:11:41 - Vous restez avec nous dans
00:11:43 quelques instants. On fera
00:11:45 le tour de l'actu avec Félix Mathieu et puis
00:11:47 notre grand débat, vous savez, sur la loi immigration,
00:11:49 régularisation des sans-papiers pour les métiers
00:11:51 en tension. Est-ce la seule solution
00:11:53 pour vous ? Eh bien vous dites
00:11:55 oui. Vous dites non, pardon,
00:11:57 à 94%. Alors si vous voulez nous en
00:11:59 parler, si vous avez des solutions à apporter, vous êtes les
00:12:01 bienvenus. C'est votre émission jusqu'à 19h,
00:12:03 0826 300 300. Aude
00:12:05 vous attend et restez avec nous et merci
00:12:07 de votre fidélité.
00:12:09 - C'est les Vraies Voix sur Sud Radio, 17h20,
00:12:11 Philippe David, Cécile Domenibus.
00:12:13 - Bienvenue dans
00:12:15 les Vraies Voix, bienvenue dans les
00:12:17 débats du off, les débats du in,
00:12:19 du out.
00:12:21 C'est les Vraies Voix sur Sud Radio,
00:12:23 on est ravis de vous accueillir avec
00:12:25 ce soir Maddy Saïdi qui est
00:12:27 notre nouvelle Vraie Voix,
00:12:29 conseillère en communication d'influence et auteur de
00:12:31 "Française", venue d'ailleurs publier
00:12:33 chez Stock avec bien entendu Philippe Bilger,
00:12:35 Olivier D'Artigolle, éditorialiste politique
00:12:37 et vous au 0826 300 300.
00:12:39 Dans un instant, on reviendra sur la loi
00:12:41 immigration, régularisation des sans-papiers
00:12:43 pour les métiers en tension. Est-ce la seule solution
00:12:45 pour vous si vous avez des solutions ?
00:12:47 Si vous voulez en parler, si vous êtes contre cette loi, vous nous appelez
00:12:49 0826 300 300.
00:12:51 En attendant, c'est avec Félix Mathieu,
00:12:53 le tour de l'actu.
00:12:55 - Les Vraies Voix Sud Radio.
00:12:57 - Et le tour de l'actu, en trois mots,
00:12:59 Félix Mathieu, atermoiement,
00:13:01 Staline et coït. - Les atermoiements
00:13:03 du groupe LR sur la réforme des retraites
00:13:05 voteront ou voteront pas, c'est pas clair.
00:13:07 Staline qui revient en grâce
00:13:09 dans la Russie de 2023,
00:13:11 la ville de Volgograd, l'ancienne Stalingrad,
00:13:13 vient d'inaugurer un buste à son effigie.
00:13:15 Et puis coït, car dans l'Oise,
00:13:17 un couple était si bruyant au lit que la police
00:13:19 municipale a dû s'en mêler. Nous avons
00:13:21 pu joindre le maire qui n'est plus étonné par grand-chose.
00:13:23 - Les Vraies Voix
00:13:25 Sud Radio.
00:13:27 - La balle est dans le camp du gouvernement
00:13:29 sur les carrières longues. C'est le patron des députés
00:13:31 LR, Olivier Marlex, qui le dit aujourd'hui
00:13:33 après son entretien avec Elisabeth Borne.
00:13:35 Les Républicains qui étaient censés
00:13:37 voter le texte du gouvernement quand il a été
00:13:39 présenté, puisqu'ils avaient obtenu des choses
00:13:41 comme la retraite minimum à 1200 euros,
00:13:43 puis finalement pas si sûr.
00:13:45 Au fil des semaines, les uns, les autres se défaussent.
00:13:47 Pas question de voter le texte dans l'État.
00:13:49 Dernière condition en date,
00:13:51 un amendement LR pour permettre à ceux
00:13:53 qui ont commencé à 21 ans de partir
00:13:55 avant l'âge légal s'ils ont fait leurs
00:13:57 43 années. Des conditions,
00:13:59 des conditions, mais le président du groupe LR,
00:14:01 Olivier Marlex, l'assure pourtant ce matin
00:14:03 sur Sud Radio, il est pour la réforme.
00:14:05 - Je pense que majoritairement, on considère
00:14:07 qu'il n'y a pas de miracle.
00:14:09 Si on veut défendre
00:14:11 les retraites des retraités,
00:14:13 si on veut défendre le pouvoir d'achat des retraités,
00:14:15 si on veut améliorer le niveau de vie
00:14:17 notamment des pensionnés les plus
00:14:19 modestes, il faut faire une réforme
00:14:21 des retraites. Il n'y a pas de miracle.
00:14:23 Si cette réforme ne se faisait pas,
00:14:25 ça veut dire qu'on condamne
00:14:27 nos retraités à rester dans cette situation
00:14:29 de misère. - Le président
00:14:31 du groupe LR qui a tout de même cette prudence, ce matin
00:14:33 au micro de Patrick Roger dans le petit déjeuner
00:14:35 politique de Sud Radio, il rappelle la liberté
00:14:37 de vote au sein de son groupe, le groupe LR.
00:14:39 - Une réaction, Philippe Bilger, la liberté
00:14:41 de vote au sein du groupe LR, c'est peut-être
00:14:43 ce qui va faire balancer le vote de la loi ?
00:14:45 - Peut-être et j'aime beaucoup
00:14:47 l'attitude d'Olivier Marlex
00:14:49 qui doit gérer
00:14:51 des écartèlements multiples et
00:14:53 contradictoires. Mais il le fait bien.
00:14:55 Je trouve, contrairement aux critiques
00:14:57 qu'on lui fait, il parvient à donner
00:14:59 au groupe LR
00:15:01 une image de cohérence alors que
00:15:03 d'aucuns pourraient le taxer de
00:15:05 fluctuation. - Olivier Dardignon ?
00:15:07 - Au moment de la présentation du projet de loi
00:15:09 le 10 janvier, la majorité
00:15:11 était quasiment assurée.
00:15:13 Aujourd'hui, ça n'est plus le cas.
00:15:15 Avec des voix d'eau,
00:15:17 notamment au groupe LR, une quinzaine, on dit,
00:15:19 mais y compris dans le camp macroniste.
00:15:21 Tout simplement parce que ce travail
00:15:23 "pédagogique" qu'ils ont essayé
00:15:25 de déployer depuis quelques jours
00:15:27 n'a pas eu son efficacité.
00:15:29 Et la grosse concession
00:15:31 qui avait été faite au groupe LR, c'est de prendre
00:15:33 l'amendement du Sénat.
00:15:35 Au pile-poil qu'il est posé chaque année.
00:15:37 Mais rien n'y fait,
00:15:39 décidément, le pays et une
00:15:41 majorité dans l'opinion publique
00:15:43 ne veulent pas de cette réforme. - Madi Célie ?
00:15:45 - Moi je suis assez surprise
00:15:47 par la manière dont les LR gèrent
00:15:49 ce groupe
00:15:51 parce que moi j'ai connu autre chose, je suis passée
00:15:53 par le Sénat, et avant
00:15:55 dans les groupes politiques on votait tous comme un seul homme.
00:15:57 Donc c'est bien la réalité
00:15:59 qu'aujourd'hui, même
00:16:01 chez les LR, je crois que c'est le cas un petit peu partout,
00:16:03 on vote plus d'une seule voix, donc ça va être un petit peu
00:16:05 compliqué, et je suis assez surprise
00:16:07 parce que cette réforme, si on est
00:16:09 un peu, qu'on soit peu
00:16:11 réaliste, il faut réformer en tout cas
00:16:13 le système de retraite.
00:16:15 Mais comment on le fait, je suis pas sûre
00:16:17 qu'aujourd'hui le texte tel qu'il est présenté
00:16:19 par l'AREM correspond à la
00:16:21 vision qui était celle des LR, même si on retrouve
00:16:23 quelques petites choses. Donc finalement
00:16:25 moi je ne serais même pas surprise
00:16:27 s'ils votaient pas parce que ça correspond pas
00:16:29 à ce qu'ils ont vendu en fait, pendant la présidentielle.
00:16:31 - Et on continue en Russie, c'est une
00:16:33 inauguration lourde de symbole qui vient d'avoir
00:16:35 lieu à Volgograd. - Oui,
00:16:37 Volgograd qu'on a connu par le passé
00:16:39 sous le nom de Stalingrad.
00:16:41 *Musique*
00:16:43 *Musique*
00:16:45 *Musique*
00:16:47 - Et justement, Volgograd vient d'inaugurer
00:16:49 un buste de Staline, justement
00:16:51 à la veille du 80e anniversaire de la victoire
00:16:53 soviétique sur les nazis à Stalingrad.
00:16:55 Des commémorations auxquelles
00:16:57 devrait participer Vladimir Poutine
00:16:59 selon une agence de presse russe.
00:17:01 Pour rappel, plusieurs dizaines de
00:17:03 millions de jeunes soviétiques avaient péri
00:17:05 durant la seconde guerre mondiale, au moins 20 millions de morts
00:17:07 pour l'armée rouge dans la lutte contre le nazisme.
00:17:09 Mais au-delà du sacrifice de
00:17:11 ces jeunes soviétiques, beaucoup estiment que le
00:17:13 commandement de Staline, peu compétent sur les questions
00:17:15 militaires, avait plutôt aggravé le bilan
00:17:17 pour ses propres troupes. - Ça envoie un drôle de message,
00:17:19 Philippe Bilger. - Oui, mais
00:17:21 en même temps, c'est l'éternel
00:17:23 flux et reflux de l'histoire,
00:17:25 Cécile.
00:17:27 Poutine, on sait
00:17:29 qu'il rêve de cette grande Russie
00:17:31 qui a été démembrée.
00:17:33 Il y a,
00:17:37 dans l'épuration qu'on fait du personnage
00:17:39 de Staline, une part
00:17:41 évidemment que les Russes
00:17:43 conservent,
00:17:45 sur le fait
00:17:47 qu'il a été le vainqueur
00:17:49 de Hitler, dans les conditions
00:17:51 épouvantables qu'on connaît.
00:17:53 Et malheureusement, les dictateurs
00:17:55 reviennent souvent au premier rang
00:17:57 pour une raison très cynique,
00:17:59 c'est que parfois on trouve pire.
00:18:01 Ce qui n'a pas encore
00:18:03 été le cas pour Staline.
00:18:05 - Olivier Dardigolle. - Il y a deux dimensions.
00:18:07 D'abord, en termes de devoir de mémoire,
00:18:09 on peut bien évidemment commémorer
00:18:11 la victoire de Stalingrad,
00:18:13 le point de bascule de la Seconde Guerre mondiale.
00:18:15 Et penser en effet
00:18:17 à ces jeunes soldats,
00:18:19 à ce qui était appelé à l'époque la guerre patriotique.
00:18:21 La seconde dimension, c'est bien sûr
00:18:23 l'utilisation politique
00:18:25 que peut en faire aujourd'hui
00:18:27 Poutine.
00:18:29 Dans sa volonté de retrouver
00:18:33 une grande Russie,
00:18:35 et dans cette guerre
00:18:37 épouvantable.
00:18:39 Avec une...
00:18:41 On va en parler déjà avec une escalade
00:18:43 qui est très préoccupante aujourd'hui.
00:18:45 - Rapidement, Madi.
00:18:47 - De notre regard occidental, ça peut
00:18:49 choquer, mais je pense que
00:18:51 en Russie, ça reste un grand homme
00:18:53 pour beaucoup de Russes.
00:18:55 Et effectivement, c'est aussi
00:18:57 une manière pour Poutine d'exister.
00:18:59 Rien d'extraordinaire dans ce cas-là.
00:19:01 - Il est mis à l'honneur.
00:19:03 Et puis, venons-en à cette affaire, Philippe.
00:19:05 - De tapage nocturne un peu particulière
00:19:07 dans l'Oise.
00:19:09 - Passons en, capitaine.
00:19:11 - Plusieurs habitants de Lénieville, dans l'Oise,
00:19:13 se sont plaint du bruit fait par un couple
00:19:15 de voisinage. Et pour vous éclairer sur la nature
00:19:17 du bruit en question, disons que ça semblait
00:19:19 devenir de la chambre à couche.
00:19:21 Et alors, autant vous dire qu'après ça, plus rien n'étonne
00:19:23 le maire de la commune, Christophe Dittrich.
00:19:25 - J'ai mes policiers municipaux, il y a quelque temps,
00:19:27 qui me font un compte-rendu quotidien de leur mission.
00:19:29 Et donc, ils m'ont expliqué qu'il y avait
00:19:31 une plainte des résidents d'un immeuble
00:19:33 qui se plaignaient des...
00:19:35 On va dire des performances
00:19:37 de qui, visiblement, plusieurs fois par nuit,
00:19:39 de façon répétée, de façon très bruyante,
00:19:41 avaient tendance à exprimer un peu trop son désir
00:19:43 et son plaisir. Voilà.
00:19:45 Sur le coup, j'ai cru que c'était une blague.
00:19:47 On me dit "non, c'est très sérieux". Alors bien évidemment,
00:19:49 au début, on prend ça à la rigolade.
00:19:51 Et puis, quand on se rend compte qu'au final,
00:19:53 c'est tous les soirs, toutes les nuits, et plusieurs fois par nuit,
00:19:55 effectivement, lorsqu'on a du bain fond, lorsqu'on travaille,
00:19:57 ça résonne, c'est pas très agréable. Voilà.
00:19:59 - Ça fait Philippe Bilger.
00:20:01 - Oui, c'est ce que je pensais.
00:20:03 C'est comme c'est une autre ville de villégiature.
00:20:05 - Alors, ma chère Cécile, je pensais
00:20:07 que la femme cultivait l'art de feindre.
00:20:09 - Oui. - Une fois, mon dieu,
00:20:11 elle fait semblant d'arriver dans
00:20:13 un 7ème siècle absolument inattendu.
00:20:15 - C'est le ciel du siècle. - Que seul un Philippe David
00:20:17 peut inspirer.
00:20:19 Mais, en l'occurrence, plusieurs fois
00:20:21 par nuit, c'est remarquable.
00:20:23 Et ça paraît être un concert
00:20:25 amoureux authentique.
00:20:27 - Olivier Dardigo, là, ce qui est troublant,
00:20:29 c'est que ce village
00:20:31 est précisément le lieu de la maison
00:20:33 secondaire de Philippe David.
00:20:35 Je te dis en fait, pour plusieurs...
00:20:37 On va revenir à l'enquête.
00:20:39 - En tout cas, les personnes
00:20:41 mises en cause lui ont répondu dans un premier temps
00:20:43 que c'était le chat qui miaulait très fort.
00:20:45 - Oui, c'est ça, oui.
00:20:47 - Le chat à bon dos.
00:20:49 - Oui, le chat à bon dos. Oh, je vous laisse pas réagir, Madi.
00:20:51 - Oh non, non, tu ne peux pas.
00:20:53 - Mais, Falso, le maire de nos communes
00:20:55 qui doit faire face quand même à des dossiers.
00:20:57 - Mais, Madi, ça va être le sujet le plus important.
00:20:59 - Ah, ben, ça va falloir que je m'y parle pas.
00:21:01 - Olivier D'Artigolle a raison, c'est là qu'on voit
00:21:03 l'étendue du travail de nos amis élus.
00:21:05 Voilà, les maires...
00:21:07 - Enfin, c'est le charme du coq, là.
00:21:09 - Oui, écoutez, comme ça, ça change.
00:21:11 Vous restez avec nous, on revient dans quelques instants
00:21:13 avec le grand débat du jour, avec cette loi Immigration,
00:21:15 régularisation des sans-papiers pour les métiers en tension.
00:21:17 Est-ce la seule solution pour vous ?
00:21:19 Arrêtez de ricaner bêtement, Olivier D'Artigolle.
00:21:21 - Regarde, il nous a mis dans le bain.
00:21:23 - Regarde-toi, on dirait.
00:21:25 - Allez, c'est sérieux.
00:21:27 0826 300 300.
00:21:29 Vous voulez bien sûr débattre et apporter
00:21:31 votre point de vue à l'actualité.
00:21:33 Vous êtes les bienvenus, on vous attend au Standard, à tout de suite.
00:21:35 - Les Vraies Voix Sud Radio,
00:21:37 17h20, Philippe David,
00:21:39 Cécile de Ménibus.
00:21:41 - Si vous venez de nous rejoindre,
00:21:43 c'est par ici que ça se passe.
00:21:45 On parle d'actu, on parle...
00:21:47 On s'amuse, bien sûr, on prend beaucoup de plaisir
00:21:49 avec vous sur Sud Radio, et avec
00:21:51 Les Vraies Voix, en tout cas jusqu'à 19h, avec Philippe Bilger,
00:21:53 comme chaque jour, qu'on est ravis
00:21:55 d'accueillir. - Ah, ben, à chaque fois,
00:21:57 c'est réciproque, ma chère Sophie.
00:21:59 - Vous avez vu, ça monte, ça monte, ça monte,
00:22:01 mais ça ne descendra jamais. - Et même, là,
00:22:03 la première heure est une montée,
00:22:05 comme chez nos amis qui gardaient
00:22:07 le moral toute la nuit.
00:22:09 Une seconde heure
00:22:11 continue.
00:22:13 - Si vous venez de nous rejoindre, il y a quelques instants,
00:22:15 on évoquait une information
00:22:17 sur une nuit,
00:22:19 comment dire...
00:22:21 - C'était des nuits à répétition, dans l'Oise.
00:22:23 - La pierre remonte...
00:22:25 - C'est une première pour Maddy Seydi,
00:22:29 conseillère en communication d'influence et auteur de ce livre,
00:22:31 française venue d'ailleurs publier
00:22:33 chez Stock.
00:22:35 Ça va ? Tout se passe bien pour l'instant ? - Très bien.
00:22:37 - Le baptême du feu est plutôt cool.
00:22:39 Olivier Dertigold, qui est avec nous, bien sûr, éditorialiste
00:22:41 politique, comme tous les mercredis,
00:22:43 et tout de suite, le grand débat du jour.
00:22:45 - Les Vraies Voix Sud Radio,
00:22:47 le grand débat du jour.
00:22:49 - Un titre de séjour pour les métiers
00:22:51 en tension. - Il faut que le travail
00:22:53 redevienne un facteur d'intégration.
00:22:55 - Cela veut dire, il faut dire les choses,
00:22:57 faciliter le travail des immigrés,
00:22:59 même en situation irrégulière. - Le gouvernement
00:23:01 dit on va les régulariser
00:23:03 et leur offrir une protection sociale
00:23:05 adéquate. - On est dans un contexte
00:23:07 d'inflation, on est dans un contexte d'inquiétude
00:23:09 pour le pouvoir d'achat. Les salariés, les travailleurs
00:23:11 de notre pays doivent bien vivre de leur salaire.
00:23:13 - On voit bien qu'il y a dans notre pays
00:23:15 une difficulté, c'est celle
00:23:17 de tous ces travailleurs de l'ombre
00:23:19 que nous ne reconnaissons pas,
00:23:21 qui ne posent aucun problème à la République.
00:23:23 - Nous ne donnons peut-être pas assez de titres
00:23:25 de séjour aux gens qui travaillent et qu'un
00:23:27 certain patronat utilise comme une armée
00:23:29 de réserve. - Ils ne piquent le boulot de personne
00:23:31 puisqu'ils occupent déjà ces boulots
00:23:33 dont les Français ne voulaient pas.
00:23:35 - Bienvenue dans Les Vraies Voix.
00:23:37 Loi Immigration, régularisation des sans-papiers
00:23:39 pour les métiers en tension, est-ce la seule solution
00:23:41 pour vous ? Vous dites non à 92%.
00:23:43 Cette loi a été présentée au Conseil
00:23:45 des ministres, l'une des mesures phares du projet
00:23:47 de loi, fâche autant à droite qu'à gauche.
00:23:49 - Oui, Cécile, avec cette loi, les associations
00:23:51 de défense des exilés déplorent, je cite
00:23:53 un décrit tricotage des droits des personnes
00:23:55 tandis que Marine Le Pen propose
00:23:57 une autre solution, augmenter les salaires
00:23:59 dans les secteurs en tension.
00:24:01 Est-ce que vous, vous êtes pour qu'on régularise
00:24:03 les sans-papiers pour combler les besoins
00:24:05 dans les secteurs en tension ? Vous dites il faut augmenter les salaires ?
00:24:07 Vous avez d'autres solutions ?
00:24:09 On vous attend au 0826 300 300.
00:24:11 - Et pour en parler avec
00:24:13 notre invité, Philippe Ballard est avec nous, député
00:24:15 Rassemblement National de l'Oise.
00:24:17 Bonsoir Philippe Ballard. - Bonsoir.
00:24:19 - Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
00:24:21 Philippe Bilger, sur cette
00:24:23 loi immigration des sans-papiers,
00:24:25 est-ce que c'est finalement la seule solution
00:24:27 qu'on peut trouver ?
00:24:29 Est-ce une bonne solution ? - Même si le gouvernement
00:24:31 va être confronté
00:24:33 à des oppositions,
00:24:35 on vient de le rappeler,
00:24:37 aussi bien de la part des républicains
00:24:39 que du Rassemblement
00:24:41 National, je constate
00:24:43 que ce qu'il propose, paradoxalement,
00:24:45 est une solution de facilité.
00:24:47 Évidemment, il va s'attirer
00:24:49 des suffrages
00:24:51 à gauche, à l'extrême-gauche,
00:24:53 par cette espèce de démagogie,
00:24:55 mais je rejoins
00:24:57 le Rassemblement National
00:24:59 et d'autres
00:25:01 qui, dans le bon sens, je pense
00:25:03 à un article du Figaro ce matin,
00:25:05 de Pierre Vermeuren, viennent dire
00:25:07 mais au fond, quelle étrange idée,
00:25:09 on a 6 millions de chômeurs,
00:25:11 pourquoi ne pas leur donner un emploi
00:25:13 en payant, en effet,
00:25:15 davantage les salaires
00:25:17 qu'on ne le fait aujourd'hui ? Je trouve
00:25:19 qu'il y aurait là une idée de bon sens,
00:25:21 de lucidité, et même pas
00:25:23 de courage, c'est une évidence.
00:25:25 - Maddy Seydi. - Écoutez,
00:25:27 j'ai pas de recette miracle, j'en avais une,
00:25:29 il y a longtemps que j'aurais fait en sorte
00:25:31 qu'elle soit appliquée, alors est-ce qu'il faut
00:25:33 les régulariser ?
00:25:35 Je pense qu'il faut en régulariser certains,
00:25:37 néanmoins,
00:25:39 on se retrouve toujours dans la même...
00:25:41 dans cette pratique qui est propre à notre
00:25:43 gouvernement, en même temps, ce fameux
00:25:45 "en même temps". D'un côté, on régularise,
00:25:47 mais de l'autre côté, on a des chômeurs
00:25:49 qui sont toujours aussi plus nombreux
00:25:51 et qui ne vont pas, qui ne trouvent pas
00:25:53 leur place. Est-ce qu'il faut régulariser
00:25:55 en masse ? J'en sais rien. En revanche,
00:25:57 il y a peut-être, évidemment, des immigrés qui
00:25:59 travaillent déjà, et qui peut-être, il faudrait
00:26:01 régulariser, mais moi, ce que je ne voudrais pas,
00:26:03 c'est que cette loi permette,
00:26:05 en tout cas, fasse en sorte que
00:26:07 certains immigrés soient contraints de travailler
00:26:09 dans des métiers où,
00:26:11 en réalité, ils n'auraient pas
00:26:13 forcément envie d'aller travailler, parce qu'il y a plein d'immigrés
00:26:15 qui ont des diplômes, il y a plein d'immigrés
00:26:17 qui ont des formations, et qui pourraient travailler
00:26:19 ailleurs que dans ces métiers sous tension.
00:26:21 - Olivier Dardigolles. - Augmenter les salaires
00:26:23 dans les métiers dits en tension, dans les métiers
00:26:25 qui ont une grande utilité sociale et qu'on a su
00:26:27 applaudir au moment des confinements, qui ont
00:26:29 tenu la société à bout de bras, bien évidemment.
00:26:31 Mais là, on parle de quoi ?
00:26:33 Parce que je vois des sensibilités politiques qui montent
00:26:35 dans les tours en disant qu'il s'agirait d'une nouvelle
00:26:37 filière d'immigration, on parle
00:26:39 de personnes au travail
00:26:41 depuis trois ans,
00:26:43 qui bénéficieraient d'un titre de séjour
00:26:45 d'un an, et qui donneraient pas lieu
00:26:47 au regroupement familial, pour
00:26:49 faire vite. On voit donc bien que c'est
00:26:51 une mesure très encadrée.
00:26:53 Et je pense que, véritablement, le président
00:26:55 Macron l'avait dit, la régularisation
00:26:57 de ces salariés
00:26:59 qui ne sont pas aujourd'hui reconnus,
00:27:01 qui participent à la richesse nationale,
00:27:03 est une question
00:27:05 d'humanité, d'équité.
00:27:07 Le fait qu'ils puissent
00:27:09 être régularisés, alors que
00:27:11 ça leur avait été promis,
00:27:13 qu'il y avait eu un engagement du
00:27:15 président là-dessus, ça me
00:27:17 semblerait être justice.
00:27:19 - Philippe Benard.
00:27:21 - Vous aviez dit que c'était prendre le problème à l'envers.
00:27:23 - Alors, en fait, il y a deux choses là-dedans.
00:27:27 Il y a la régularisation des
00:27:29 clandestins et les titres de séjour
00:27:31 pour métiers en tension. Alors on va commencer
00:27:33 par la régularisation
00:27:35 des clandestins, on va régulariser
00:27:37 des gens qui devraient être expulsés.
00:27:39 On marche un peu sur la tête.
00:27:41 C'est tout simplement une incitation
00:27:43 à la fraude. On rappelle quand même qu'employer
00:27:45 des gens en situation irrégulière,
00:27:47 c'est du pénal, tout simplement.
00:27:49 Et ça va créer un formidable appel d'air.
00:27:51 Mettez-vous à la place des mafias
00:27:53 qui organisent tout au long de l'année
00:27:55 cette traite, parce qu'il faut l'appeler ainsi,
00:27:57 de pauvres bourgs qui viennent
00:27:59 principalement, pas que, mais
00:28:01 principalement de l'Afrique, que ça soit
00:28:03 sub-saharienne ou bien du Maghreb.
00:28:05 Il y a les mafias qui vont s'embouffer
00:28:07 dans la brèche en leur disant "Venez,
00:28:09 vous serez régularisés au bout de quelques mois."
00:28:11 Concernant les titres
00:28:13 pour les métiers en tension, il faut quand même savoir
00:28:15 que l'an passé, la France n'a jamais
00:28:17 délivré autant de titres de séjour
00:28:19 au titre du travail.
00:28:21 On appelle ça les titres
00:28:23 de séjour économique. Plus 45%,
00:28:25 on est à 53 000. Voilà.
00:28:27 Les métiers en tension, ça fait des dizaines
00:28:29 d'années qu'on en parle en France.
00:28:31 Il y a des millions de chômeurs.
00:28:33 Une bonne solution, vous rappeliez ce que disait
00:28:35 Marine Le Pen ce matin, ça serait à la fois
00:28:37 d'augmenter les salaires dans ces métiers
00:28:39 et puis améliorer les conditions
00:28:41 de travail. Parce que qu'est-ce qu'on a enfin de...
00:28:43 - Philippe Ballard, c'est bien, mais demander à des entreprises
00:28:45 d'augmenter les salaires, il y en a
00:28:47 plein qui ne peuvent pas, en fait.
00:28:49 - Marine Le Pen avait
00:28:51 rassemblé en moins une proposition très simple.
00:28:53 C'était une augmentation de 10% des salaires
00:28:55 sur la base du volontariat
00:28:57 pour les entreprises qui le peuvent
00:28:59 sans charge patronale.
00:29:01 Sans charge patronale, voilà.
00:29:03 On peut augmenter les salaires, mais enfin,
00:29:05 vous savez, quand on parle de la restauration,
00:29:07 il y a toujours ces coupures entre
00:29:09 deux services. Vous avez ces jeunes
00:29:11 serveuses, par exemple, dans les métropoles,
00:29:13 parce qu'elles ne sont pas assez payées, elles doivent
00:29:15 se loger à la périphérie, très loin,
00:29:17 et le soir, à minuit, elles doivent prendre les transports
00:29:19 en commun, au péril de leur vie,
00:29:21 d'ailleurs. Donc, effectivement,
00:29:23 ces jeunes personnes ne prennent
00:29:25 pas ces emplois qu'on leur propose. On va faire venir
00:29:27 des gens qui vont accepter de travailler
00:29:29 dans des conditions... On va tirer le modèle social vers le bas,
00:29:31 il ne faut pas se faire d'illusions.
00:29:33 C'est-à-dire que ce soit les salaires, les conditions
00:29:35 de travail, on va tout tirer par le bas.
00:29:37 Puis un petit mot, parce que je lisais un article
00:29:39 dans Le Monde, je crois,
00:29:41 sur les médecins.
00:29:43 Attention, là. On pille
00:29:45 des continents entiers, notamment
00:29:47 le continent africain,
00:29:49 sur la Tunisie, sur l'Afrique subsaharienne,
00:29:51 on va leur piller
00:29:53 ce qu'il leur reste de matière grise,
00:29:55 enfin, ce qu'ils ont de matière grise,
00:29:57 en ce qui concerne les médecins, ils viennent chez nous,
00:29:59 ils ne sont plus chez eux. Enfin, voilà, on met le doigt
00:30:01 dans un engrenage qui est complètement
00:30:03 mortifère. – Philippe Géat.
00:30:05 – À votre avis, les conditions très
00:30:07 restrictives qui ont été rappelées
00:30:09 par Olivier D'Artigolle
00:30:11 à ces métiers en tension,
00:30:13 est-ce que ça ne...
00:30:15 ça ne diminuerait pas
00:30:17 votre critique ?
00:30:21 – J'ai écouté Olivier D'Artigolle,
00:30:23 mais alors là, j'avoue que je ne vais pas le souvenir.
00:30:25 – J'ai indiqué, je rappelais
00:30:27 que les conditions, c'est-à-dire
00:30:29 être au travail depuis 3 ans,
00:30:31 je suis le balard,
00:30:33 dire le séjour d'un an et ne donnant pas lieu
00:30:35 au regroupement familial, il me semble
00:30:37 que c'est le contenu de la loi.
00:30:39 – Alors, moi,
00:30:41 j'ai sous les yeux, voilà,
00:30:43 le contenu de cette loi, Olivier Dussopt,
00:30:45 je lis,
00:30:47 "En tant que créé, un nouveau type de séjour d'un an,
00:30:49 travaille dans des métiers
00:30:51 en tension, il serait délivré de plein droit
00:30:53 au sans-papier évoluant dans les secteurs
00:30:55 en pénurie de main-d'oeuvre, dès lors
00:30:57 qu'il présente 8 fiches de paye
00:30:59 et 3 ans de présence en France."
00:31:01 Alors, 3 ans de présence en France, c'est 36 mois,
00:31:03 on est tous d'accord, et il présente
00:31:05 8 fiches de paye, mais alors qu'est-ce qu'ils ont fait
00:31:07 entre le Delta, 8 mois
00:31:09 et 36 mois ?
00:31:11 On marche sur la tête.
00:31:13 – Mais je voudrais vous poser une question, avant qu'on
00:31:15 prenne un auditeur, vous avez parlé des
00:31:17 employeurs qui embauchent des sans-papiers, vous avez
00:31:19 rappelé que c'était du pénal, c'était illégal, est-ce qu'ils
00:31:21 sont sanctionnés ou pas ?
00:31:23 – Alors actuellement, normalement, si la loi
00:31:25 est appliquée, ils sont appliqués, alors est-ce qu'ils sont tous
00:31:27 appliqués ? Là, c'est effectivement, c'est une très très
00:31:29 bonne question, on peut en douter, la preuve,
00:31:31 c'est qu'il y a des gens qui travaillent
00:31:33 en étant non déclarés,
00:31:35 en étant, normalement, ne devront pas
00:31:37 se trouver sur le territoire national,
00:31:39 donc a priori, oui, ils ne sont pas
00:31:41 sanctionnés. – Et vous restez avec nous, 0826
00:31:43 300 300, est-ce que vous voulez que ces sans-papiers
00:31:45 soient régularisés, forcément, pour aider
00:31:47 les métiers en tension ? Yann est avec nous,
00:31:49 bonsoir Yann, re-bonsoir.
00:31:51 – Re-bonsoir.
00:31:53 – Re-bonsoir, alors c'est marrant parce que moi
00:31:55 je suis dans la formation professionnelle,
00:31:57 alors j'ai été chef d'entreprise
00:31:59 et en plus, j'ai été cuisinier,
00:32:01 donc dans ces métiers que je connais bien.
00:32:03 Très clairement,
00:32:05 d'abord, il faudrait peut-être
00:32:07 refaire un petit coup d'historique,
00:32:09 le problème
00:32:11 du bâtiment, de tous ces métiers
00:32:13 en tension,
00:32:15 ils datent depuis Mitterrand, depuis les années 80,
00:32:17 on a expliqué à tous ces jeunes
00:32:19 qui étaient à l'école,
00:32:21 que d'une part,
00:32:23 quand ils n'étaient pas
00:32:25 bons à l'école,
00:32:27 puisqu'on leur faisait des évaluations
00:32:29 summatives, et qu'on les notait,
00:32:31 et avec un système éducatif qui ne convenait pas
00:32:33 spécialement à tous les enfants,
00:32:35 on les envoyait dans des voies de garage,
00:32:37 on leur expliquait que les métiers
00:32:39 de devenir mécanicien,
00:32:41 boulanger, charpentier, maçon,
00:32:43 et autres, c'était des métiers
00:32:45 de cancre,
00:32:47 et que globalement, on les envoyait
00:32:49 là-bas parce qu'ils étaient nuls.
00:32:51 Alors aujourd'hui, on se plaint,
00:32:53 de ne plus avoir de main d'oeuvre en France,
00:32:55 mais peut-être que si depuis 40 ans,
00:32:57 nos politiques, tous,
00:32:59 qu'ils soient, sénateurs, députés,
00:33:01 ministres, et compagnie, s'ils avaient pris
00:33:03 un peu la mesure de tout ça,
00:33:05 s'ils avaient un petit peu consulté
00:33:07 les professionnels de la formation
00:33:09 dont je fais partie en tant que formateur,
00:33:11 vous voyez, on aurait peut-être
00:33:13 expliqué comment changer un petit peu
00:33:15 aussi l'éducation nationale,
00:33:17 et prendre en compte l'andragogie,
00:33:19 et non plus la pédagogie,
00:33:21 c'est-à-dire qu'on considère que les gens en andragogie
00:33:23 arrivent avec
00:33:25 un savoir, avec un vécu,
00:33:27 et que ce sac
00:33:29 qu'ils emmènent, et qu'un gamin aussi
00:33:31 a, puisque les gamins aussi ont des vécus,
00:33:33 eh bien
00:33:35 on change les méthodes
00:33:37 pédagogiques, et on alterne
00:33:39 les méthodes pédagogiques pour que
00:33:41 le savoir, les savoirs essentiels
00:33:43 soient passés, mais on passe aussi par la ludopédagogie,
00:33:45 par des jeux,
00:33:47 pour pouvoir s'y rapprendre,
00:33:49 et acquérir des compétences.
00:33:51 - Oui, en clair, ce ne sont plus des métiers
00:33:53 de voie de garage,
00:33:55 ce sont des expertises, en fait, c'est ça que vous voulez dire.
00:33:57 - Alors, très clairement, moi, je veux dire,
00:33:59 aujourd'hui, vous savez,
00:34:01 il y a peu de temps, les médecins réclamaient
00:34:03 à être payés à 50 euros
00:34:05 pour leur prestation.
00:34:07 - Leur consultation.
00:34:09 - Je ne trouve pas ça déconnant,
00:34:11 quand on voit qu'un maçon,
00:34:13 un garagiste, si vous prenez l'heure
00:34:15 de main d'oeuvre d'un garagiste,
00:34:17 elle est au-delà de ce que fait un maçon.
00:34:19 Donc, aujourd'hui, ces métiers qu'on considérait comme des voies de garage,
00:34:21 ces gens ont des métiers
00:34:23 avec des mains en or, en fait.
00:34:25 Donc, tant mieux. Alors, ça, c'est la première chose.
00:34:27 La deuxième chose, maintenant,
00:34:29 très clairement,
00:34:31 ce qu'on veut faire, là, de régulariser les sans-papiers
00:34:33 et les sans-compagnie,
00:34:35 il me semble qu'Angela Merkel avait fait la même chose en Allemagne.
00:34:37 C'est un véritable
00:34:39 appel d'air pour les filières
00:34:41 qui viennent
00:34:43 emmener ces migrants en France
00:34:45 et qui sont des filières mafieuses,
00:34:47 effectivement. Je pense que c'est un véritable
00:34:49 appel d'air pour que ces filières
00:34:51 continuent à emmener des gens, puisque
00:34:53 si vous venez ici, vous comprenez,
00:34:55 on vous régularisera, de toute façon.
00:34:57 Les gens qui sont sans-papiers, effectivement,
00:34:59 ne sont pas contrôlés.
00:35:01 Parce que peut-être que les ministères,
00:35:03 peut-être que la directe,
00:35:05 n'a peut-être pas les moyens
00:35:07 en homme pour vérifier
00:35:09 si dans les entreprises,
00:35:11 les gens sont, effectivement,
00:35:13 légalement embauchés.
00:35:15 - Yann, ne bougez pas, on va faire réagir Philippe Ballard.
00:35:17 Philippe Ballard, est-ce qu'on a vraiment le choix,
00:35:19 aujourd'hui, quand on voit,
00:35:21 c'est à l'opposé de ce que dit Yann, mais est-ce qu'on a vraiment le choix
00:35:23 quand on voit que des restaurateurs
00:35:25 ferment certains soirs
00:35:27 parce qu'ils n'ont plus de personnel ?
00:35:29 Est-ce qu'on a le choix, aujourd'hui ?
00:35:31 - On a le choix quand il y a plus de 5 millions de chômeurs.
00:35:33 Je pense qu'il y a quand même un vivier pour...
00:35:35 On dit toujours,
00:35:37 il y a 300 000, 350 000 emplois non pourvus.
00:35:39 Alors voilà, on met d'un côté de la balance
00:35:41 350 000 emplois.
00:35:43 - Oui, mais il faudrait que ça, on ne les a pas aujourd'hui.
00:35:45 Donc c'est quoi la solution immédiate, aujourd'hui ?
00:35:47 - C'est augmenter
00:35:49 les salaires et améliorer les conditions
00:35:51 de travail. Ça va de pair.
00:35:53 Enfin, je reprends l'exemple de la
00:35:55 restauration. Alors cela dit, attendez,
00:35:57 sur cet exemple de la restauration,
00:35:59 moi je suis élu d'une circonscription
00:36:01 très rurale, dans l'Oise.
00:36:03 On n'a pas ce problème. Pourquoi ?
00:36:05 Parce que les restaurateurs travaillent
00:36:07 souvent en famille, ou bien on fait un, deux
00:36:09 kilomètres et puis on trouve le cuisinier,
00:36:11 le plongeur, le serveur,
00:36:13 la serveuse. Voilà.
00:36:15 Ça se pose uniquement dans les grosses
00:36:17 métropoles. Et pourquoi ?
00:36:19 C'est ce que je vous disais tout à l'heure, on ne va pas demander à une serveuse,
00:36:21 on peut lui demander, mais elle ne va pas accepter
00:36:23 le job parce que rentrer chez elle
00:36:25 en prenant le RER si on est à Paris
00:36:27 ou un transport en commun si on est dans
00:36:29 une métropole en province à minuit,
00:36:31 pardon, mais il faut vraiment avoir envie
00:36:33 pour un salaire qui ne permet pas
00:36:35 de se loger en centre-ville.
00:36:37 Donc voilà, tout se tient en quelque sorte.
00:36:39 Améliorer les conditions de travail et
00:36:41 augmenter les salaires.
00:36:43 Olivier Dardigolle, est-ce que cette loi
00:36:45 immigration qui tombe maintenant, en pleine période
00:36:47 des retraites, il n'y a pas un peu de cache-misère
00:36:49 en se disant on va détourner un peu
00:36:51 le sujet et l'attention sur
00:36:53 autre chose ? Est-ce qu'on n'a pas
00:36:55 l'impression qu'elle arrive à un moment X ?
00:36:57 Emmanuel Macron qui, il semble
00:36:59 qu'on dit qu'il est d'une humeur
00:37:01 mauvaise
00:37:03 parce qu'il ne voit pas
00:37:05 l'atterrissage sur la réforme des
00:37:07 retraites, aimerait en effet
00:37:09 un dégagement, un contournement
00:37:11 et mettre dans le débat
00:37:13 public et politique d'autres sujets.
00:37:15 Reste que LR
00:37:17 ne va pas sur ce texte
00:37:19 avoir le même positionnement, il me semble,
00:37:21 que
00:37:23 ceux qui sont en train d'essayer de faire
00:37:25 sur les retraites. Et moi
00:37:27 je regrette que, j'ai
00:37:29 pas du tout les mêmes options
00:37:31 que Philippe Ballard, mais ce que je regrette
00:37:33 c'est que c'est un sujet qui doit être discuté.
00:37:35 Quelle politique d'immigration en France
00:37:37 on doit discuter sérieusement d'une
00:37:39 question sérieuse ? Et je regrette que la
00:37:41 campagne présidentielle n'ait pas
00:37:43 permis un débat approfondi
00:37:45 sur la réforme des retraites, un débat
00:37:47 approfondi sur la réforme des
00:37:49 sur la politique migratoire. - Mais il n'y a pas eu une campagne
00:37:51 présidentielle, c'est ça le problème. - Oui, il n'y a pas eu, que les législatives
00:37:53 aient été, on le sait, la manière dont ça a pu se passer.
00:37:55 - Mais tout se télescope en ce moment. - Et donc on paye
00:37:57 tout ça en même temps.
00:37:59 - Merci en tout cas Philippe Ballard
00:38:01 d'avoir été avec nous, député
00:38:03 RN de Loise. Vous faites bien
00:38:05 d'appeler Loise parce qu'on a eu une info il y a 10 minutes
00:38:07 sur Loise.
00:38:09 - Ah vous avez pas entendu ? C'était dans votre circonscription ?
00:38:11 - C'est dans votre circonscription ou pas ?
00:38:13 - Je sais pas, je vais enquêter.
00:38:15 - Aidez-nous au courant.
00:38:17 Balancez le nom si vous l'avez.
00:38:19 Merci d'avoir été avec nous
00:38:21 dans un instant. La suite, bien
00:38:23 entendu, des Vraies Voix.
00:38:25 C'est le quiz de l'actu. On va jouer.
00:38:27 On va jouer dans un instant.
00:38:29 Et avec Yann, bien sûr.
00:38:31 Yann, si vous nous entendez, vous savez que vous devez
00:38:33 choisir votre Vraie Voix contre laquelle
00:38:35 vous allez jouer dans quelques instants.
00:38:37 Les Vraies Voix Sud Radio
00:38:39 17h20, Philippe David,
00:38:41 Cécile Doménibus.
00:38:43 Bienvenue dans les Vraies Voix.
00:38:45 On est ravis de vous retrouver avec
00:38:47 nos éditorialistes du jour.
00:38:49 Bien entendu, Philippe Bilger est avec nous.
00:38:51 Et bien sûr, Olivier Dardigolle
00:38:53 est avec nous. Et puis notre petite nouvelle,
00:38:55 Madi Essaydi, conseillère en communication.
00:38:57 Je le redis parce que c'est important qu'on vous
00:38:59 identifie. Et auteur de ce livre,
00:39:01 française, venu d'ailleurs
00:39:03 publier chez Stok.
00:39:05 Et la phrase de Philippe Bilger, culte,
00:39:07 il y a quelques secondes, à l'endroit de
00:39:09 M.Philippe David, il dit "J'adore quand vous faites semblant
00:39:11 de penser".
00:39:13 C'est tellement,
00:39:15 c'était tellement. Allez, tout de suite le quiz
00:39:17 de l'actu.
00:39:19 Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:39:21 Et on récupère Yann qui nous appelle dès l'an.
00:39:23 Yann, vous êtes toujours avec nous ? - Oui.
00:39:25 Alors, vous avez décidé de jouer
00:39:27 contre qui ? - Eh bien, écoutez,
00:39:29 comme Madi est nouvelle, je pense
00:39:31 qu'on va lui faire faire son baptême du feu.
00:39:33 Oh là là là là là là là là.
00:39:35 Je vous rappelle donc, mon cher
00:39:37 Yann, que vous jouez contre Madi
00:39:39 et avec les autres, puisque les autres ont droit
00:39:41 de répondre.
00:39:43 Si vous ne répondez pas à la question,
00:39:45 ni Madi, ni vous,
00:39:47 ils ont droit de donner la réponse. - Ah oui, c'est un seconde main.
00:39:49 - Voilà, c'est un seconde main.
00:39:51 Vous êtes un peu du vintage.
00:39:53 C'est une question...
00:39:55 - C'est même la troisième, hein, Jean-Pigol.
00:39:57 - Vous êtes usés par le temps.
00:39:59 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? C'est une question,
00:40:01 qui a dit ?
00:40:03 "Il faut avoir été clandestin
00:40:05 pendant trois ans pour avoir le droit
00:40:07 d'être régularisé, vous croyez ça cohérent ?"
00:40:09 - Darmanin. - Non.
00:40:11 - Rachel Keke. - Non.
00:40:13 - Ah mince. Les garçons,
00:40:15 vous faites des propositions.
00:40:17 - Olivier Dussault.
00:40:19 - Brussels. - Non.
00:40:21 - Philippe Bilger. Allez-y.
00:40:23 - J'allais vous faire une proposition,
00:40:25 mais qui ne concernait pas le sujet.
00:40:27 - Ah bon, ça n'a aucun intérêt, alors.
00:40:29 Et c'est Marine Le Pen.
00:40:33 - Ah ben disons,
00:40:35 j'aurais dû chercher longtemps.
00:40:37 - Oui, ben oui, c'est un double...
00:40:39 - Mais le quid-à-dit est vicieux.
00:40:41 - Oui, oui, le quid-à-dit.
00:40:43 Là, il était particulièrement vicieux.
00:40:45 - Bon ben, pas de poids, hein.
00:40:47 - Il a dû être très haut au Cap d'Agde.
00:40:49 - Oui, c'est ça.
00:40:51 - Question "Un fauteuil pour deux".
00:40:53 Quelle personnalité politique pourrait
00:40:57 prendre la place de Jack Lang
00:40:59 à la tête de l'Institut du Monde de la Reine ?
00:41:01 - Le Réan. - Bonne réponse. Pardon,
00:41:03 mais je vais pas répéter la règle.
00:41:05 Avec Olivier, je préfère prendre l'aide.
00:41:07 - Philippe Bilger, je vous rappelle que vous êtes du côté d'Olivier
00:41:11 aujourd'hui, exceptionnellement.
00:41:13 - Vous allez loin. - Je tiens.
00:41:15 - Je la connaissais pourtant, là.
00:41:17 - Il faut se jeter dessus. - Donc Yann,
00:41:19 vous avez déjà deux points grâce à Philippe Bilger.
00:41:21 Alors attention.
00:41:23 Une question "Devinettes".
00:41:25 Écoutez bien. 66 millions,
00:41:27 650 copies,
00:41:29 500 figurants,
00:41:31 à quoi correspondent ces chiffres ?
00:41:33 - Au max.
00:41:35 - C'est pas le film de... - Non.
00:41:37 - C'est le Pif ou... - Non.
00:41:39 - Bonne réponse de Yann.
00:41:41 Il a dit Astérix. - Bravo Yann !
00:41:43 - Joli, Astérix.
00:41:45 - Donc effectivement, 66 millions, 650 copies
00:41:47 et 500 figurants, ça n'est pas l'Assemblée nationale.
00:41:49 C'est Astérix.
00:41:51 - Bon, maintenant, ça va être la somme des ronds.
00:41:53 - Bravo. - Question "Action".
00:41:55 Qu'a annoncé le ministre de l'Intérieur
00:41:57 en Conseil des ministres ce mercredi ?
00:41:59 - Qu'il démissionnait, ça serait bien.
00:42:01 - Non. - Non.
00:42:03 - Une dissolution pour vous aider.
00:42:05 - Dissolution de quoi ?
00:42:07 - En général, c'est les groupes identitaires.
00:42:09 - Voilà bien,
00:42:11 Philippe Hilger.
00:42:13 - La dissolution de deux groupuscules.
00:42:15 - Il est frais-gauche. - Non, sinon, il y en a deux.
00:42:17 Le Conseil des ministres a dit ce mercredi
00:42:19 deux groupuscules, l'un les alerteurs,
00:42:21 le premier l'islam et l'autre Bordeaux nationaliste,
00:42:23 une idéologie xénophobe appelant à la haine.
00:42:25 - Et voilà. Dernière question, attention Yann.
00:42:27 Vous aimez la musique ?
00:42:29 - Oui. - Ah, quel chanteur
00:42:31 aurait fêté ses 84 ans aujourd'hui ?
00:42:33 - Ah.
00:42:35 - Ah ça c'est Nicole.
00:42:37 - 84 ans...
00:42:39 - Ah, ah,
00:42:41 - Ah, ah,
00:42:43 - Ah, ah, Jo-Claude, Jo-Claude Soletti,
00:42:45 - C'est la dernière présidence du Canada.
00:42:47 - Bravo, bravo. - Un matin champion.
00:42:49 - C'est rien.
00:42:51 - Ça se chante et ça se danse et ça se revient
00:42:53 ça se retient comme une chanson
00:42:55 populaire.
00:42:57 - Ah, la promotion des Claudettes.
00:42:59 - Ah, mais moi j'adore.
00:43:01 - Yann, bravo.
00:43:03 - J'ai grandi avec ça, j'adore.
00:43:05 - Allez, vous restez avec nous.
00:43:07 - Désolé Madi, pour une première du coup.
00:43:09 - Bah oui, bah oui, Madi.
00:43:11 - On apprend dans la défaite.
00:43:13 - Madi, n'écoutez pas Bill Jaer qui vous content fleuret
00:43:15 car il vous a rendu hommage.
00:43:17 - Yann vous a rendu hommage en disant bravo et voilà.
00:43:19 - Oh bah merci.
00:43:21 - Je disais, Madi, qu'on apprenait dans la défaite
00:43:23 et je suis désolé de vous avoir fait perdre.
00:43:25 - Il paraît qu'on apprend dans la défaite et pour moi ça peut être terrible
00:43:27 parce que j'ai pas l'habitude de perdre.
00:43:29 - Voilà, elle est fâchée.
00:43:31 - Ça se passe bien.
00:43:33 - Voilà, Yann vous restez avec nous dans un instant, le tour de table
00:43:35 de l'actu de nos invités,
00:43:37 de nos éditorialistes et les coups de projecteur
00:43:39 avec cette question aujourd'hui
00:43:41 sur les indicateurs de la délinquance
00:43:43 qui sont en nette hausse
00:43:45 depuis 2021.
00:43:47 Est-ce dû à un manque de courage politique ?
00:43:49 Vous dites oui à 90%.
00:43:51 0 826 300 300, on vous attend en standard.
00:43:53 Les vraies voix Sud Radio
00:43:55 17h20, Philippe David,
00:43:57 Cécile de Ménibus.
00:43:59 - Bienvenue, c'est les vraies voix, mais pas que Philippe David,
00:44:01 pas que Cécile de Ménibus, que Madi Seydi
00:44:03 est avec nous, Philippe Bilger
00:44:05 est avec nous, Olivier D'Artigolle est avec nous,
00:44:07 vous bien sûr, 0 826 300 300
00:44:09 avec Yann qui est notre auditeur
00:44:11 vraie voix aujourd'hui,
00:44:13 mais vous pouvez aussi vous exprimer,
00:44:15 parler de votre actu et ça tombe bien
00:44:17 parce que les vraies voix vont parler de la leur
00:44:19 tout de suite, le tour de table de l'actu.
00:44:21 Les vraies voix Sud Radio
00:44:23 - Et juste
00:44:25 avant notre coup de coeur du jour
00:44:27 avec Philippe David, pardon,
00:44:29 en clair je vous ai complètement oublié, vous vous y avez remarqué ou pas ?
00:44:31 - Pourtant j'étais juste à côté
00:44:33 [Rires]
00:44:35 - Pour ne pas fratter à 50 centimètres
00:44:37 - Ah mais Philippe David ça va ?
00:44:39 - Difficile de l'effacer
00:44:41 - Oui c'est un coup de coeur
00:44:43 pour nos éleveurs bovins, pourtant
00:44:45 ils ont une situation difficile entre les départs
00:44:47 à la retraite nous remplacer, les arrêts
00:44:49 d'activité, le Chepnel en France
00:44:51 a perdu 837 000
00:44:53 vaches depuis
00:44:55 2016, alors on parle désormais, c'est
00:44:57 incroyable, de pénurie
00:44:59 de boeuf français, et c'est
00:45:01 une conséquence puisque les importations bovines
00:45:03 ont augmenté en septembre 2022
00:45:05 de 15,3%
00:45:07 sur un an, c'est à dire
00:45:09 qu'un quart du boeuf consommé en France
00:45:11 est importé aujourd'hui, on était à moins de 20%
00:45:13 quelques années plus tôt, de la viande importée
00:45:15 de pays à bas coût, comme la Pologne par exemple
00:45:17 ou alors de l'autre bout du monde
00:45:19 à bas coût, l'Argentine et le Brésil, du boeuf
00:45:21 nourri aux OGM qui a fait des
00:45:23 milliers de tonnes de CO2 en traversant
00:45:25 les océans, alors une fois de plus
00:45:27 j'ai une pensée pour nos agriculteurs
00:45:29 qui ont été abandonnés sur
00:45:31 l'hôtel du libre-échange, vous me permettrez
00:45:33 d'avoir quelques pensées pour mes cousins
00:45:35 éleveurs de vaches limousines dans les Hautes-Pyrénées
00:45:37 mes amis Nathalie Hervé, éleveur d'Aubrac
00:45:39 dans la Lausère, j'ai une pensée pour nos amis
00:45:41 qu'on retrouvera au Salon de l'Agriculture
00:45:43 avec Sud Radio, parce qu'on sera au Salon de l'Agriculture
00:45:45 on ira voir nos éleveurs
00:45:47 alors vous avez été sacrifiés mais on pense
00:45:49 à vous et je tiens à le dire à toutes celles et tous
00:45:51 ceux qui nous écoutent, quand vous le pouvez
00:45:53 acheter de la viande française.
00:45:55 - Absolument, vous avez bien raison de le dire
00:45:57 Philippe, Philippe Bilger qui sourit
00:45:59 - Non, non, j'adore, il a donné
00:46:01 son salut aux quelques vaches
00:46:03 c'était remarquable
00:46:05 vous étiez œcuménique
00:46:07 vraiment
00:46:09 - C'est important ça
00:46:11 - C'est qu'on le fait, absolument, et on les adore
00:46:13 - Vous êtes dans une filière d'excellence
00:46:15 avec des métiers, du savoir-faire
00:46:17 des exploitations, de l'expérience
00:46:19 qui était donnée à d'autres
00:46:21 générations
00:46:23 je pense à l'enseignement agricole
00:46:25 et donc c'est terrible
00:46:27 quel gâchis
00:46:29 économique, social, mais un gâchis
00:46:31 presque de patrimoine
00:46:33 - Économique et de savoir-faire
00:46:35 je n'imaginais pas qu'on était
00:46:37 obligé d'importer
00:46:39 - Maintenant c'est pratiquement un quart du bœuf
00:46:41 - Je rappelle que la FNSEA
00:46:43 a annoncé qu'elle allait
00:46:45 manifester le 8 février
00:46:47 - Maddy Seydi ? - Un gâchis, quel dommage
00:46:49 petite filière d'agriculteur
00:46:51 que je suis, et forcément touchée
00:46:53 par cela, malheureusement
00:46:55 c'est encore une filière française
00:46:57 une énième filière française qui va disparaître
00:46:59 comme ça, sans que personne
00:47:01 ne fasse rien pour aider les agriculteurs
00:47:03 - Alors quand même, les conséquences des traités de libre-échange
00:47:05 - Oui, oui, oui
00:47:07 - C'est assez vache
00:47:09 - Je vous rappelle quand même qu'on a pas mal tapé
00:47:11 sur les agriculteurs depuis des années, et nous-mêmes français
00:47:13 donc ça serait bien un peu qu'on redore
00:47:15 aussi l'image de ces agriculteurs
00:47:17 - On les aime beaucoup sur notre radio, on tape jamais sur eux
00:47:19 - C'est pour ça que je le dis, parlons vrai
00:47:21 j'entends des gens qui disent "oui les agriculteurs"
00:47:23 et bien nous, on soutient les agriculteurs, en tout cas moi je le fais
00:47:25 et tout le monde lève la main
00:47:27 - On lève tous la main pour nos agriculteurs
00:47:29 - Et on ira les voir au salon
00:47:31 - Absolument, on ira taper du cul de vache
00:47:33 comme dirait
00:47:35 Chichac, absolument je ne fais que citer
00:47:37 Merci beaucoup
00:47:39 Allez tout de suite, ça fait du clic sur les réseaux sociaux avec Félix Mathieu
00:47:41 - Les vraies voix sud radio
00:47:43 ça fait du clic sur les réseaux sociaux
00:47:45 - Et cela pourrait être une belle image
00:47:47 mais le drame de tout un peuple
00:47:49 se cache derrière Félix Mathieu
00:47:51 la vidéo d'un couple qui danse tourne sur les réseaux sociaux
00:47:53 - La particularité de cette danse
00:47:55 c'est qu'à cause d'elle, les deux jeunes iraniens
00:47:57 âgés de la vingtaine, viennent d'être condamnés à 10 ans de prison
00:47:59 *musique*
00:48:03 La jeune fille à l'image ne porte pas le voile
00:48:05 et tous deux dansent amoureusement
00:48:07 devant un monument de la capitale iranienne, Téhéran
00:48:09 la tour Azadi
00:48:11 La vidéo postée sur internet date du mois de novembre
00:48:13 mais un tribunal révolutionnaire vient de les reconnaître coupables
00:48:15 je cite
00:48:17 "d'encouragement à la corruption
00:48:19 et à la prostitution publique
00:48:21 de rassemblement dans l'intention de perturber
00:48:23 la sécurité nationale"
00:48:25 Les deux jeunes iraniens ont aussi
00:48:27 l'interdiction d'utiliser internet et de quitter le pays
00:48:29 ils viennent donc d'être condamnés à 10 ans de prison
00:48:31 - Il va falloir que ça s'arrête, tous à Olivier Dardigolle
00:48:33 peut-être une réaction, parce qu'il faut réagir à ça
00:48:35 il faut vraiment dire des choses
00:48:37 - Oui, je vais passer cette actualité désastreuse
00:48:39 et épouvantable sur les réseaux sociaux comme d'autres
00:48:41 concernant ce pays
00:48:43 bon, il faut que là...
00:48:45 je pense que la réaction diplomatique
00:48:47 au plan international
00:48:49 le manque de pression faite sur ce pays
00:48:51 est quand même un gros problème
00:48:53 - Félix, je me demande, fait 10 ans
00:48:55 ou 10 ans et demi ?
00:48:57 - 10 ans et demi exactement, je crois
00:48:59 mais on n'est plus à 6 mois frère
00:49:01 c'est le francif' insoluble
00:49:03 pour les faire croire que c'est évalué
00:49:05 avec une totale équité
00:49:07 - Et d'une précision, voilà c'est ça
00:49:09 - Et d'entendre que dans ces pays, il n'y a pas de remise de peine
00:49:11 si c'est 10 ans et demi, ça sera bien 10 ans et demi
00:49:13 c'est terrible, c'est dramatique
00:49:15 - On se demande quand est-ce que ça va s'arrêter
00:49:17 en tout cas, forcément, ils ont
00:49:19 notre soutien, vous le savez
00:49:21 - Le courage de ce couple
00:49:23 - Oui, le courage de ces Iraniens en général, c'est quand même
00:49:25 dingue. Autre mot
00:49:27 en top tendance au lendemain des manifestations
00:49:29 pour la réforme de retraite, c'est Occurance
00:49:31 - Oui, Occurance, du nom de ce cabinet indépendant
00:49:33 qui travaille pour plusieurs grands médias
00:49:35 cabinet censé estimer de façon plus neutre le nombre
00:49:37 de manifestants, vous le savez, on plaisante depuis
00:49:39 toujours sur l'écart des estimations
00:49:41 entre la CGT et la police, sauf que
00:49:43 ce cabinet Occurance, censé être plus impartial
00:49:45 il est très critiqué depuis hier
00:49:47 je vous lis par exemple ce tweet du comte
00:49:49 vilain syndicaliste
00:49:51 "Le cabinet Occurance annonce 55 000
00:49:53 manifestants à Paris, problème ?
00:49:55 Même la préfecture de police annonce
00:49:57 27 000 personnes. Fin de la crédibilité
00:49:59 de cet organe indépendant"
00:50:01 Indépendant avec des guillemets, ajoutons d'ailleurs
00:50:03 que la CGT de son côté, elle parlait de 500 000
00:50:05 manifestants dans la capitale - Vous savez ce qu'ils ont fait sur la
00:50:07 première journée ? Ils s'étaient mis dans une rue
00:50:09 où le cortège ne passait pas - Ah forcément
00:50:11 c'est plus compliqué - Ils ont dû se mettre des dispositifs à l'air
00:50:13 - Ils n'ont pas préjugé
00:50:15 - Alors il y en a beaucoup qui cible ce cabinet
00:50:17 avec des tweets du genre "25
00:50:19 manifestants dans toute la France selon Occurance"
00:50:21 un autre envoie une photo de ses deux mains avec
00:50:23 six doigts levés. Combien de doigts ?
00:50:25 En Occurrence, les autres ne leur dites rien
00:50:27 Et puis enfin, Olivier Babaud imagine
00:50:29 "La scène se passe au café le lendemain
00:50:31 d'une première nuit d'amour. Les copines sont là
00:50:33 alors vas-y raconte" et elle
00:50:35 elle répond "Eh bien comment dire, 20 fois
00:50:37 selon la CGT, 5 fois selon la police
00:50:39 et une demi-fois selon le cabinet
00:50:41 Occurance" - Mais c'est pas
00:50:43 n'importe quoi ces comptages de manifestations
00:50:45 de trucs - Il s'est passé quelque chose
00:50:47 - On se dit mais... - En Occurrence, oui
00:50:49 - Je vous donne un truc, sur Pau
00:50:51 des journalistes de Sud-Ouest, on dit "on va
00:50:53 les compter, ils tombent sur le même
00:50:55 chiffre que les syndicalistes et sur le même chiffre
00:50:57 que la préfecture" - Ah mais c'est un miracle
00:50:59 - C'est formidable - Pour un moment c'est rare
00:51:01 - On est dans un micro... Il s'est passé quelque chose
00:51:03 très vertueux, au millier près
00:51:05 - Ah bah dites donc, c'est rare - Qui joint
00:51:07 une sorte d'influence, d'une objectivité
00:51:09 d'articolienne - Voilà, c'est ça
00:51:11 - C'est ça, c'est ça. En tout cas vous restez avec
00:51:13 nous dans quelques instants, le coup
00:51:15 de projecteur, vous pouvez
00:51:17 vous inscrire d'ores et déjà, 0826
00:51:19 300 300 sur le ministère de l'Intérieur
00:51:21 2022, les indicateurs de délinquance
00:51:23 sont en nette hausse par rapport à 2021
00:51:25 et c'est notre question, est-ce dû à un manque
00:51:27 de courage politique ? Qu'est-ce que vous en
00:51:29 pensez ? Est-ce que vous avez l'impression, quand vous êtes dans la rue
00:51:31 vous avez l'impression et vous vivez
00:51:33 une délinquance qui augmente ou pas du tout ?
00:51:35 Vous vous dites que ce sont des mirages
00:51:37 on vous attend au standard et dans un instant
00:51:39 on va parler actualité avec Les Vrais Voix
00:51:41 le tour de table de l'actu, c'est dans quelques
00:51:43 instants.
00:51:45 Bienvenue, merci de nous rejoindre dans cette
00:51:47 joyeuse bande avec
00:51:49 Madis, Saedi et puis
00:51:51 notre ami Olivier D'Artigolle, Philippe
00:51:53 David est là, malheureusement.
00:51:55 (rires)
00:51:57 (rires)
00:51:59 C'est un comment de compte en question de radio.
00:52:01 (rires)
00:52:03 Allez, dans un instant on va faire avec un peu plus de sérieux
00:52:05 on reviendra sur
00:52:07 ce qu'a dit le ministère de l'Intérieur, en tout cas
00:52:09 depuis 2022, les indicateurs de délinquance
00:52:11 seraient en nette hausse
00:52:13 par rapport à 2021
00:52:15 d'où notre question du jour, est-ce dû à un manque
00:52:17 de courage politique et la question qu'on peut se poser
00:52:19 Philippe, c'est que, est-ce qu'on sent
00:52:21 finalement au quotidien, est-ce que vous avez l'impression
00:52:23 de vivre cette délinquance au quotidien
00:52:25 oui ou non, venez nous en parler. 0826
00:52:27 300 300, on vous attend
00:52:29 bien entendu au bout du fil
00:52:31 en attendant le tour de table de l'actu des VV.
00:52:33 Oh, dites, je vais envoyer
00:52:35 les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:52:37 Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:52:39 Et vous, vous me racontez pour votre petite
00:52:41 journée. On a assez perdu de temps comme ça.
00:52:43 Le tour de table de l'actualité.
00:52:45 Philippe Bilger,
00:52:47 votre tour de table de l'actualité concerne
00:52:49 Valérie Pécresse et vous posez la question
00:52:51 doit-elle abandonner toute ambition présidentielle
00:52:53 contrairement à vous qui êtes toujours
00:52:55 président de l'Institut de la Parole.
00:52:57 Oui, mais parce qu'elle est revenue un peu
00:52:59 dans l'actualité médiatique
00:53:01 si j'ose dire, elle a dit qu'elle a failli
00:53:03 arrêter, parce qu'à la suite de
00:53:05 cette calamiteuse campagne présidentielle
00:53:07 et de sa déception
00:53:09 elle avait réfléchi sérieusement
00:53:11 grâce au yoga, grâce à la musique
00:53:13 et grâce au soutien
00:53:15 de quelques-uns, elle a compris qu'elle
00:53:17 devait continuer et pour sa passion
00:53:19 pour l'île de France. Mais ce
00:53:21 qui m'a inquiété un petit peu, c'est qu'elle
00:53:23 a laissé transparaître, peut-être
00:53:25 qu'elle voudrait prendre sa revanche
00:53:27 et qu'elle n'éliminait
00:53:29 pas toute possibilité
00:53:31 de se représenter
00:53:33 à l'élection présidentielle
00:53:35 et ça, ce serait très grave.
00:53:37 Parce que je l'ai soutenu
00:53:39 jusqu'au fond, jusqu'au bout
00:53:41 mais je ne veux pas être
00:53:43 suicidaire.
00:53:45 Il faudrait qu'elle comprenne tout de même
00:53:47 que le fiasco a été
00:53:49 tel qu'en réalité
00:53:51 ça n'était pas simplement les aléas
00:53:53 politiques, ça arrive
00:53:55 d'être battu dans une élection, mais
00:53:57 que là, il y avait quelque chose de structurel
00:53:59 qui montrait qu'elle n'était
00:54:01 pas vraiment faite pour une
00:54:03 campagne présidentielle
00:54:05 en soi, qui est
00:54:07 le sommet démocratique chez nous.
00:54:09 Donc de grâce qu'elle continue
00:54:11 à faire de la politique, pour l'île
00:54:13 de France ou ailleurs, mais
00:54:15 qu'elle abandonne complètement cette
00:54:17 volonté de revenir
00:54:19 dans l'espace présidentiel. - Donc après l'avoir
00:54:21 soutenue, vous venez l'enterrer définitivement ?
00:54:23 - Non mais je lui conseille
00:54:25 un peu de lucidité, donc
00:54:27 il faut, quand on a été battu
00:54:29 comme ça, on ne revient pas.
00:54:31 - C'est sûr que c'est jamais simple
00:54:33 d'accepter une telle défaite, mais c'est la
00:54:35 première fois, la droite se retrouve en dessous
00:54:37 de 5%, c'est du jamais vu.
00:54:39 Et moi je trouve qu'elle est très bonne présidente de région
00:54:41 et qu'effectivement, elle est très bien
00:54:43 là-bas et qu'elle continue à faire tout le bien
00:54:45 qu'elle procure aux
00:54:47 Français d'ailleurs. - Un petit soutien à Olivier
00:54:49 d'Artigolles ? - Oui, je vais peut-être vous étonner,
00:54:51 c'est une campagne, c'est une
00:54:53 élection totalement hors norme.
00:54:55 C'est une véritable lessiveuse
00:54:57 pour ceux qui sortent de
00:54:59 cette
00:55:01 expérience avec un échec cuisant.
00:55:03 Et c'est aussi pour ces
00:55:05 grands animaux... - Demandant au mandat, c'est de pire en pire,
00:55:07 j'ai l'impression. - Oui, pour ces grands animaux politiques... - Tu ne parlais pas
00:55:09 de Fabien, hein ? - Non, non,
00:55:11 j'avais pas ça en tête, du tout.
00:55:13 Surtout avec les sondages
00:55:15 récents. - Oui, brillant.
00:55:17 - Et c'est une forme de
00:55:19 résilience, ou en tout cas
00:55:21 de
00:55:23 marque de caractère que de dire
00:55:25 "pourquoi pas
00:55:27 une fois de plus ?" C'est aussi
00:55:29 l'une des caractéristiques de ces grands politiques
00:55:31 qui ne s'avouent jamais
00:55:33 fini. Je lui trouve...
00:55:35 - Ce serait une bonne preuve de courage, de dire...
00:55:37 - Non, non, mais ce que je veux dire, c'est pour ceux qui sont
00:55:39 passés par cette expérience qui a sorti
00:55:41 Oxy, c'est une forme aussi
00:55:43 de dire
00:55:45 "je continue"
00:55:47 et donc de s'en sortir. Et donc
00:55:49 un peu de ce...
00:55:51 Je sais pas le mot qui me vient, mais en fait...
00:55:53 - Une sorte de thérapeutique ? - Oui, exactement.
00:55:55 - En plus, il y a un côté présidentiel
00:55:57 de dire "je ne m'avoue jamais..."
00:55:59 - Oui, mais il faut que ce soit
00:56:01 plausible. Je vois très bien...
00:56:03 - Je comprends ce que vous dites.
00:56:05 - Mais...
00:56:07 - C'était mon moment de bonté.
00:56:09 - Oui, c'est ça.
00:56:11 - C'est gentil en tout cas. Merci beaucoup pour votre parole.
00:56:13 - Vous savez, Croudefin souhaite beaucoup de douceur
00:56:15 dans le monde. Je vois qu'il a raison.
00:56:17 - On passe à l'actu suivante
00:56:19 avec Madi. Vous voulez revenir sur cette
00:56:21 hausse d'électricité annoncée demain.
00:56:23 Une absurdité selon vous. - Eh oui, une absurdité.
00:56:25 Encore une fois, une fois de plus,
00:56:27 les Français vont encore être frappés aux portes-monnaies.
00:56:29 Et comme ce gouvernement nous a
00:56:31 habitués... - 15% d'augmentation.
00:56:33 - 15% d'augmentation, ce n'est pas rien. Ce qui est impressionnant,
00:56:35 c'est que pourtant le cours de l'électricité
00:56:37 n'a jamais été aussi bas
00:56:39 qu'aujourd'hui. 15% à nouveau.
00:56:41 Après l'essence,
00:56:43 après
00:56:45 le gaz, maintenant
00:56:47 l'électricité. Mais rassurez-vous
00:56:49 les Français, le gouvernement
00:56:51 nous a habitués à
00:56:53 un juste milieu. Donc finalement, c'est un espèce
00:56:55 de bouclier. - Oui, ça aurait pu être 90%.
00:56:57 - Ça aurait pu être 90%,
00:56:59 mais à ce rythme-là, on peut tous être très heureux
00:57:01 parce que ce n'est que 15%.
00:57:03 Et en fait, on est toujours dans ce "en même temps".
00:57:05 Finalement, on vous taxe, on vous massacre
00:57:07 un peu partout, mais ne vous inquiétez pas.
00:57:09 On est sympa, on vous met un espèce de bouclier.
00:57:11 - C'est comme les autoroutes.
00:57:13 - Le marché européen de l'électricité,
00:57:15 il faut en sortir, il faut tout renégocier, il faut tout remettre à plat.
00:57:17 - Oui, mais tout le monde en parle et personne ne le fait.
00:57:19 - Oui, mais il va falloir qu'on y arrive.
00:57:21 - Oui, à un moment, ils font des yaks à fond, à un moment, ils font en sortir.
00:57:23 - Un mot d'un
00:57:25 humoriste, Alfred Capu,
00:57:27 qui racontait "le médecin vient
00:57:29 voir un mourant et lui dit
00:57:31 "mais tout va bien, donc je vais mourir
00:57:33 bien portant". C'est exactement
00:57:35 cette histoire. - Oui, c'est ça.
00:57:37 En tout cas, Olivier Dardigolle,
00:57:39 il y a une aberration, ce projet
00:57:41 de fermeture, selon vous, de l'imprimerie
00:57:43 des Pyrénées-Presse, à Morlas.
00:57:45 On dit Morlas.
00:57:47 - Oui, un message de solidarité
00:57:49 aux journalistes, aux salariés de Pyrénées-Presse.
00:57:51 C'est la République
00:57:53 des Pyrénées, elle est claire.
00:57:55 Une aberration, on a l'imprimerie
00:57:57 à Morlas,
00:57:59 qui est une commune à côté de Pau.
00:58:01 Cette imprimerie serait donc fermée.
00:58:03 Le journal serait
00:58:05 imprimé à Bordeaux, donc
00:58:07 métropolisation.
00:58:09 - C'est très écologique. - Reviendrait par
00:58:11 camion. Six camions feraient
00:58:13 Bordeaux-Pau tous les jours
00:58:15 pour venir livrer
00:58:17 les 35 000 éditions de la
00:58:19 République des Pyrénées. Donc, bien sûr,
00:58:21 aberration écologique. Aberration
00:58:23 pour le métier d'information, parce que ça ne nous
00:58:25 permettrait pas d'avoir dans le journal du lendemain
00:58:27 le compte-rendu du conseil municipal du soir
00:58:29 ou le dernier résultat sportif, parce qu'il
00:58:31 faut boucler plus tôt.
00:58:33 Et puis, bien évidemment,
00:58:35 c'est aussi la perte de l'emploi local.
00:58:37 20 emplois directs sont menacés,
00:58:39 plus les gens qui distribuent le journal.
00:58:41 Donc, il y a trois sujets là,
00:58:43 trois aberrations que je voulais donner là.
00:58:45 J'espère que le groupe Sud-Ouest
00:58:47 reviendra sur cette décision.
00:58:49 En tout cas, l'émotion
00:58:51 en Béarn est très très
00:58:53 importante suite à l'annonce
00:58:55 de ce projet de fermeture de l'imprimerie
00:58:57 de Berlin à Morlas.
00:58:59 - Mais le groupe Sud-Ouest n'a pas
00:59:01 pris cette décision
00:59:03 pour rien, Olivier.
00:59:05 Non, mais sérieusement, quels seraient
00:59:07 les arguments en faveur ?
00:59:09 - Rationalisation,
00:59:11 Tableur Excel. C'est un groupe
00:59:13 qui dégage des bénéfices importants.
00:59:15 À un moment donné,
00:59:17 ce discours de la
00:59:19 rationalisation doit s'arrêter.
00:59:21 Avant, on disait "vivre et travailler
00:59:23 au pays". Mais j'ai envie de dire "vivre,
00:59:25 travailler, informer
00:59:27 et imprimer au pays".
00:59:29 - Mais pour l'instant, l'histoire, pardon,
00:59:31 Philippe, l'histoire est terminée ?
00:59:33 - Non, ce n'est pas...
00:59:35 C'est le début d'un rapport de force.
00:59:37 - Madi Seydi, faire venir du boeuf d'Argentine,
00:59:39 on en parlait tout à l'heure, faire venir les journaux de Pau,
00:59:41 les faire venir de Bordeaux, il y a plus de 200 kilomètres,
00:59:43 c'est pas non plus une aberration ?
00:59:45 - C'est pas non plus une aberration. Et bravo pour l'empreinte écologique.
00:59:47 Et malheureusement,
00:59:49 encore un secteur. C'est tous les secteurs, petit à petit,
00:59:51 tous les secteurs, tous nos secteurs
00:59:53 français sont frappés un par un.
00:59:55 Personne ne dit rien,
00:59:57 ça ne choque personne.
00:59:59 - Surtout qu'on nous dit "il faut réindustrialiser,
01:00:01 il faut ruraliser, il faut relocaliser".
01:00:03 - Je pense qu'à un moment, il faut passer...
01:00:05 Les injonctions, c'est très bien, il n'y a qu'un faux coin,
01:00:07 il faut y aller à un moment.
01:00:09 - J'espère qu'on aura bien de causes, parce qu'il y a vraiment une belle unité en mer.
01:00:11 - Mais là aussi, il faut du courage politique à un moment donné.
01:00:13 - À mon avis, votre intervention va être décidive.
01:00:15 - J'apporte ma petite pierre.
01:00:17 - En tout cas, dès que vous parlez de quelque chose sur Sud Radio,
01:00:19 il se passe quelque chose derrière, vous avez remarqué.
01:00:21 - C'est vrai.
01:00:23 - Amis de l'imprimerie des Pyrénées-Presses.
01:00:25 - Vous allez avoir du pot comme Gabi était.
01:00:27 - On va finir là.
01:00:29 - C'est logique qu'ils fassent des miracles,
01:00:31 le pot, c'est à 50 km de Lourdes.
01:00:33 - Que le groupe sud-ouest renonce à ce projet néfaste.
01:00:35 - Voilà.
01:00:37 En tout cas, on suivra le dossier.
01:00:39 Vous restez bien entendu avec nous,
01:00:41 on revient dans un instant, on fait une petite pause.
01:00:43 Dans quelques instants, le coup de projecteur
01:00:45 avec cette annonce du ministère de l'Intérieur
01:00:47 sur les indicateurs de délinquance
01:00:49 qui sont en nette hausse
01:00:51 par rapport à 2021.
01:00:53 Est-ce pour vous un manque de courage politique ?
01:00:55 Clairement, vous dites oui sur notre compte Twitter.
01:00:57 On a envie de vous entendre.
01:00:59 0 826 300 300, c'est votre numéro de téléphone,
01:01:01 c'est votre émission, vous êtes ici chez vous.
01:01:03 - Les vraies voix sud-radio,
01:01:05 17h20, Philippe David,
01:01:07 Cécile de Ménibus.
01:01:09 - Si vous nous entendez,
01:01:11 vous avez bien raison de nous écouter.
01:01:13 On est ravis de vous accueillir,
01:01:15 vous êtes de plus en plus nombreux.
01:01:17 0 826 300 300, on vous compte tous les jours.
01:01:19 Tous les jours, on vous compte.
01:01:21 Aujourd'hui, il y en a, etc.
01:01:23 C'est énorme. Bienvenue.
01:01:25 - Donc, il ne faut pas que ce soit Occurrence qui compte.
01:01:27 - C'est peut-être ça le problème.
01:01:29 En tout cas, vous êtes bien sur Sud Radio,
01:01:31 on est ravis de vous avoir avec
01:01:33 Philippe Bilger qui est avec nous,
01:01:35 Madis Haïdi qui est avec nous,
01:01:37 et tout de suite, c'est le coup de projecteur des vraies voix.
01:01:39 - Les vraies voix sud-radio,
01:01:41 le coup de projecteur des vraies voix.
01:01:43 - Et selon le ministère de l'Intérieur,
01:01:45 on le disait, en 2022,
01:01:47 les indicateurs de délinquance sont en nette hausse
01:01:49 par rapport à 2021.
01:01:51 - Oui, et d'ailleurs, l'Institut pour la justice
01:01:53 a dénoncé une action gouvernementale
01:01:55 insuffisante et inadaptée.
01:01:57 Vous vivez la délinquance tous les jours,
01:01:59 vous la voyez à côté de chez vous,
01:02:01 en allant au travail, vous avez été victime d'agression,
01:02:03 alors tout se passe très bien,
01:02:05 vous pensez peut-être que l'insécurité,
01:02:07 c'est juste un sentiment, comme l'a dit le garde des Sceaux,
01:02:09 on attend vos appels,
01:02:11 et les vraies voix vous répondront au 0826 300 300.
01:02:13 - Et notre invitée pour en parler,
01:02:15 Christophe Miette, est avec nous, bonsoir, merci d'être avec nous.
01:02:17 - Bonsoir.
01:02:19 - Bienvenue sur Sud Radio, vous êtes secrétaire nationale
01:02:21 du syndicat des cadres de la sécurité intérieure,
01:02:23 on pose cette question, Philippe Bilger, en demandant
01:02:25 à nos auditeurs si finalement,
01:02:27 ces problèmes de délinquance, qui ne font qu'augmenter
01:02:29 chaque année, c'est un problème de courage politique.
01:02:31 - Alors, je ne fais pas
01:02:33 de courage politique,
01:02:35 je ne sais pas,
01:02:37 Cécile, en tout cas, ce qu'il y a de certain,
01:02:39 c'est que, alors que je
01:02:41 dénonce sans arrêt la faiblesse
01:02:43 régalienne de ce pouvoir
01:02:45 macronien,
01:02:47 j'ai été d'une certaine
01:02:49 manière, horriblement
01:02:51 flatté de sentir que
01:02:53 les statistiques de 2022
01:02:55 confirmaient le point de vue
01:02:57 des pessimistes, puisque vous l'avez
01:02:59 dit, les infa...
01:03:01 les délits et les crimes ont augmenté
01:03:03 en 2022, de la même
01:03:05 manière que la violence elle-même,
01:03:07 qui n'est pas spécifique
01:03:09 à tous les délits et à tous les crimes.
01:03:11 Alors, je ne dirais pas que c'est
01:03:13 la faute du pouvoir,
01:03:15 il ne peut pas être derrière tous les transgresseurs,
01:03:17 derrière les fonctionnaires
01:03:19 de police, et derrière
01:03:21 les magistrats qui, parfois,
01:03:23 sont trop faibles dans l'appréciation
01:03:25 de la peine. Mais je crois que
01:03:27 profondément, il ne
01:03:29 diffuse pas une tonalité,
01:03:31 ce gouvernement, d'ordre,
01:03:33 d'autorité et de rigueur.
01:03:35 Et que, par conséquent,
01:03:37 la police a
01:03:39 des scrupules pour utiliser
01:03:41 l'ensemble des armes
01:03:43 dont elle aurait le droit
01:03:45 de disposer, et peut-être qu'après,
01:03:47 il y a parfois une faiblesse judiciaire,
01:03:49 je ne...
01:03:51 n'exonérerai pas
01:03:53 toutes les pratiques judiciaires
01:03:55 de l'ère responsabilité.
01:03:57 Ça n'est pas par hasard, tout de même,
01:03:59 et je termine là-dessus, qu'on entend
01:04:01 un gouvernement tweeter
01:04:03 à tour de bras, pour nous dire
01:04:05 que c'est grave ce qui vient
01:04:07 de se produire, et qu'ils sont
01:04:09 la fermeté même, et qu'en même temps
01:04:11 le réel les contredit en permanence.
01:04:13 - Olivier Tartigold, je vous fais
01:04:15 réagir sur un message de Jacques Hibordache
01:04:17 qui nous dit "la hausse de la délinquance est alimentée
01:04:19 par un ensemble de mauvaises
01:04:21 décisions venant de l'Union Européenne"
01:04:23 et finit en disant "nos politiques sont des moutons
01:04:25 de panurge où le courage n'existe pas".
01:04:27 - Oui, mais le problème qu'on a
01:04:29 sur la dernière séquence, c'est une surcommunication
01:04:31 de Beauvau,
01:04:33 du ministre intérieur, sur
01:04:35 les résultats qui
01:04:37 devaient être là,
01:04:39 des annonces multiples et variées.
01:04:41 Or, ce n'est pas ce que montrent les statistiques.
01:04:43 La question que je pose uniquement,
01:04:45 c'est savoir si on ne retrouve pas le niveau
01:04:47 des années
01:04:49 2018-2019,
01:04:51 parce qu'après il y a eu le phénomène du confinement, la sortie du confinement,
01:04:53 donc je ne sais pas si il y a une hausse
01:04:55 très forte par rapport aux deux dernières
01:04:57 années peut-être, mais est-ce qu'on ne retrouve pas des niveaux
01:04:59 d'avant
01:05:01 la crise sanitaire pour résumer.
01:05:03 Et puis, il faut passer
01:05:05 les différents types d'insécurité ou de
01:05:07 violence. Par exemple,
01:05:09 il me semble que sur les violences
01:05:11 intrafamiliales,
01:05:13 qu'il peut y avoir des réponses
01:05:15 plus fortes, plus efficaces,
01:05:17 plus efficientes,
01:05:19 notamment sur l'articulation du régalien
01:05:21 entre police et justice.
01:05:23 - Mehdi, c'est Edi.
01:05:25 - Je ne sais pas s'il y a un sentiment, en tout cas,
01:05:27 moi ce que je constate, c'est que depuis
01:05:29 quelques années, ça ne date pas de ce gouvernement-là,
01:05:31 même si là j'ai l'impression qu'il y a
01:05:33 une espèce de relâchement ou de
01:05:35 laxisme peut-être,
01:05:37 mais c'est au-delà d'un sentiment. Oui, moi je
01:05:39 considère que dans la ville,
01:05:41 alors moi j'en suis pas forcément victime,
01:05:43 mais c'est tous les jours devant moi qu'on arrache un portable,
01:05:45 c'est tous les jours que dans le métro
01:05:47 une femme se fait agresser,
01:05:49 c'est tous les jours que les gens baissent les yeux parce qu'ils ont peur,
01:05:51 c'est tous les jours...
01:05:53 Avant, moi je pouvais sortir à Paris sans aucune
01:05:55 difficulté, alors je dis pas que j'ai peur,
01:05:57 non j'ai pas peur, mais je fais attention.
01:05:59 Aujourd'hui je fais davantage attention.
01:06:01 - Pour réagir à ce que dit Mehdi, 0826
01:06:03 300 300, est-ce que vous avez peur quand vous sortez le soir,
01:06:05 par exemple, est-ce que vous vous êtes déjà fait voler quelque chose ?
01:06:07 Christophe Miette, donc je disais secrétaire
01:06:09 nationale du syndicat des cadres de la sécurité
01:06:11 intérieure, forcément il y a
01:06:13 un sentiment d'insécurité,
01:06:15 tout le monde en parle, alors
01:06:17 on a l'impression que certains n'osent pas le dire, mais
01:06:19 effectivement tout le monde en parle, les journaux,
01:06:21 les faits divers se multiplient dans la presse,
01:06:23 est-ce qu'on peut dire qu'il y a un problème d'insécurité
01:06:25 en France ?
01:06:27 - C'est indéniable qu'il y ait un problème,
01:06:29 après, le sentiment d'insécurité fluctue
01:06:31 en fonction des personnes, il est vrai
01:06:33 que depuis des décennies,
01:06:35 la délinquance augmente en France,
01:06:37 c'est vrai que par rapport au chiffre
01:06:39 qui explose cette année,
01:06:41 il faut mettre en relation avec le phénomène de rattrapage
01:06:43 post-Covid, ça c'est certain,
01:06:45 ensuite, plusieurs phénomènes se posent à nous,
01:06:47 comme notamment la libérisation
01:06:49 de la parole
01:06:51 concernant
01:06:53 les violences intrafamiliales,
01:06:55 ou les violences sexuelles, avec une meilleure
01:06:57 prise en charme de ces personnes,
01:06:59 et après,
01:07:01 on a beau dire cela,
01:07:03 notamment concernant les violences intrafamiliales,
01:07:05 le vrai défi sociétal, ça va être la prévention
01:07:07 et l'éducation, car la police
01:07:09 ou même la justice, on est des derniers maillons de cette
01:07:11 chaîne-là, donc c'est toute une société
01:07:13 qui se transforme, qui peut être de plus
01:07:15 en plus violente, et c'est tous les
01:07:17 enjeux de la société de demain
01:07:19 et de l'action gouvernementale qui doit
01:07:21 être modifiée en profondeur là-dessus.
01:07:23 - Madi, Madi, Madi.
01:07:25 - En parlant justement de
01:07:27 sociétés qui se transforment, je crois que c'est là
01:07:29 justement où le politique a son rôle,
01:07:31 et moi je pense qu'au-delà du courage,
01:07:33 c'est une question de vraie volonté politique,
01:07:35 ça fait 25 ans qu'on en parle, on nous a parlé
01:07:37 de réformes, de l'ordonnance de 45,
01:07:39 les délinquants d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'hier,
01:07:41 oui on est d'accord, passer le
01:07:43 constat, je pense qu'il faut une vraie volonté politique,
01:07:45 et la volonté politique, elle ne peut
01:07:47 pas se limiter à, bah tiens,
01:07:49 un moment électoral, je pense au ministre de l'Intérieur,
01:07:51 qui prépare déjà l'étape
01:07:53 d'après, donc il faut parler,
01:07:55 il faut communiquer, il faut taper du poing
01:07:57 sur la table, mais il n'y a pas d'action.
01:07:59 - Christophe Miet, je voulais vous poser une question, quand on
01:08:01 regarde, c'est sûr que sur le site du Figaro,
01:08:03 il y a les cartes d'élit, par type de délit,
01:08:05 par type de délit, on voit la carte de France,
01:08:07 alors c'est amusant parce que les statistiques, c'est
01:08:09 entre -4%
01:08:11 et +19%, alors moi quand il y a
01:08:13 -4 ou +19, c'est pas franchement la même chose,
01:08:15 vous voyez ce que je veux dire, mais ce qui m'a marqué,
01:08:17 c'est que même des départements ruraux,
01:08:19 où en général, il ne se passait pas
01:08:21 grand chose il y a quelques années, je ne sais pas,
01:08:23 le Cantal, la Haute-Loire, etc.,
01:08:25 il y a aujourd'hui pas mal de délinquances.
01:08:27 Vous confirmez ça qu'aujourd'hui, il n'y a plus
01:08:29 une seule partie du territoire
01:08:31 qui soit épargnée ?
01:08:33 - Je confirme, oui et non, après tout dépend
01:08:35 de ce qu'on entend par délinquance, c'est vrai que
01:08:37 la délinquance touche l'ensemble
01:08:39 des territoires, même ceux ruraux,
01:08:41 de plus en plus,
01:08:43 maintenant, il faut distinguer, c'est vrai que depuis
01:08:45 30 ans, on a vu une stagnation des homicides,
01:08:47 on s'aperçoit que dans cette société, qui
01:08:49 à mon sens devient de plus en plus violente, on a une augmentation,
01:08:51 elle est constatable,
01:08:53 avec les dernières statistiques,
01:08:55 mais également aussi,
01:08:57 du fait que ça augmente sur tout le territoire,
01:08:59 tout ce qui est délinquance,
01:09:01 escroquerie via Internet,
01:09:03 d'où l'importance de développer des
01:09:05 documents entiers concernant la cybercriminalité
01:09:07 pour mettre fin à ces actions. Il y a aussi
01:09:09 une autre réponse qui doit être apportée concernant
01:09:11 la délinquance au quotidien, c'est concernant
01:09:13 les récidivistes, là-dessus, je pense
01:09:15 que nous sommes trop faibles et nous devons
01:09:17 trouver des moyens aussi pour
01:09:19 endiguer ces phénomènes-là. - Et avant de prendre
01:09:21 Diane au 0826-300-300,
01:09:23 Yann bougez pas, Philippe, il est déjà... - Oui, très vite,
01:09:25 Cécile, l'observation de
01:09:27 Philippe David est très vraie,
01:09:29 est très juste,
01:09:31 le fait que dorénavant, c'est la France
01:09:33 tout entière qui est atteinte par
01:09:35 une délinquance et parfois une
01:09:37 criminalité peut-être pas de même
01:09:39 niveau que dans l'île de France,
01:09:41 c'est même un phénomène tout à fait
01:09:43 intéressant. Deuxième élément,
01:09:45 il faut bien voir
01:09:47 aussi que c'est le laxisme
01:09:49 ou l'impuissance régalienne
01:09:51 qui, d'une certaine manière,
01:09:53 facilite la commission des
01:09:55 infractions. Ça n'est pas par hasard
01:09:57 que l'insécurité monte,
01:09:59 probablement parce que, de manière
01:10:01 diffuse, la délinquance
01:10:03 perçoit à quel point elle a
01:10:05 droit de citer dans cette France
01:10:07 qui n'est pas assez ferme. Et
01:10:09 j'avais une troisième idée, mais qui a
01:10:11 disparu, ma chère Cécile, si elle
01:10:13 vient avant... - C'est ça, sinon
01:10:15 vous reviendrez en deuxième semaine, bougez pas.
01:10:17 Yann, 0826-300-300,
01:10:19 qui est notre vraie voix du jour,
01:10:21 ce manque de courage
01:10:23 selon vous, aujourd'hui, du gouvernement
01:10:25 ou des gouvernements
01:10:27 passés ? - Alors,
01:10:29 le gouvernement, pour info, c'est quand même le deuxième
01:10:31 mandat du président Macron.
01:10:33 C'était un mandat associatif
01:10:35 auparavant.
01:10:37 Monsieur Darmanin,
01:10:39 c'est d'accueil. - Ah, on vous entend plus,
01:10:41 Yann. - Non,
01:10:43 on vous entend plus, Yann. - Vous
01:10:45 ne captez pas. On va tester
01:10:47 la ligne, on revient dans...
01:10:49 Vous nous entendez, Yann ?
01:10:51 Non, il ne nous entend pas.
01:10:53 Parce qu'on critique toujours
01:10:55 Gérald Darmanin, Olivier Darcigal,
01:10:57 mais est-ce que, finalement,
01:10:59 ce n'est pas quelque chose qui vient de loin, en fait ?
01:11:01 Est-ce que ça se dégringole depuis des années et des années ?
01:11:03 - Sur le diagnostic, je pense
01:11:05 qu'on peut s'entendre.
01:11:07 Parlons des solutions et des réponses.
01:11:09 Ça fait
01:11:11 pas mal de temps qu'on se dit que, par exemple,
01:11:13 la rapidité de la réponse judiciaire qui doit être
01:11:15 proportionnée est un élément de la réponse,
01:11:17 pour ne pas avoir le sentiment de l'impunité.
01:11:19 J'ai beaucoup suivi
01:11:21 les affaires de harcèlement scolaire,
01:11:23 suite à cette actualité dramatique.
01:11:25 Dans certains établissements,
01:11:27 ils obtiennent des résultats parce que l'ensemble de la communauté
01:11:29 des adultes, au moindre signeau faible
01:11:31 qu'on peut détecter dans la cour
01:11:33 ou au réfectoire,
01:11:35 se donnent les informations et interviennent
01:11:37 de suite auprès des familles.
01:11:39 Donc nous ne sommes pas
01:11:41 sans réponse. Notre société n'est pas
01:11:43 sans réponse par rapport à ce phénomène-là.
01:11:45 Mais j'aimerais qu'on ait un débat
01:11:47 public et médiatique, davantage
01:11:49 parfois porté sur les solutions
01:11:51 et sur l'issue.
01:11:53 J'ai retrouvé, en une phrase,
01:11:55 ma chère Cécile,
01:11:57 qu'il faut surtout
01:11:59 cesser d'opposer prévention
01:12:01 et répression. La prévention
01:12:03 prend un temps fou, la répression
01:12:05 répond immédiatement à la transgression.
01:12:07 Yannon vous a retrouvé, pardon.
01:12:09 0826-300-300. Allez-y.
01:12:11 Oui, tout à fait. Alors,
01:12:13 très clairement, c'est pas nous.
01:12:15 D'abord, c'est le deuxième mandat du président Macron
01:12:17 qu'on a. Moi, je sais que
01:12:19 M. Darmanin, parce que je suis
01:12:21 dans les réseaux sociaux,
01:12:23 est prompt à faire de la publicité
01:12:25 quand il fait des coups de chèque
01:12:27 et ceci, et cela. Aujourd'hui,
01:12:29 c'est le chiffre à lui
01:12:31 et les chiffres du Pôle Montréalier.
01:12:33 Donc, aujourd'hui et dans d'autres temps,
01:12:35 ces ministres auraient démissé.
01:12:37 C'est vrai, c'est vrai.
01:12:39 On vous entend pas, Yann.
01:12:41 On a un problème de son. On a bien compris que
01:12:43 vous dites effectivement que quand ils ont des grosses
01:12:45 prises, ils communiquent et quand il y a des problèmes,
01:12:47 on les entend moins.
01:12:49 Pour en parler avec Christophe Miette,
01:12:51 les solutions, finalement,
01:12:53 j'imagine que vous en discutez
01:12:55 entre vous, les solutions,
01:12:57 c'est forcément, à un moment donné,
01:12:59 la répression. C'est forcément de se dire que
01:13:01 c'est ce que disait Olivier D'Artigolle,
01:13:03 qu'il faut qu'on s'organise les uns les autres
01:13:05 pour pouvoir voir
01:13:07 les signaux faibles et pouvoir intervenir
01:13:09 plus rapidement. Mais il faut aussi,
01:13:11 encore une fois, mais c'est ce qu'on dit depuis
01:13:13 j'ai l'impression d'entendre ce mot depuis mille ans,
01:13:15 une réponse judiciaire ferme, en fait.
01:13:17 - On est d'accord là-dessus.
01:13:19 Tout d'abord, pour la partie police,
01:13:21 c'est vrai que c'est une réforme structurelle
01:13:23 de la police nationale qui est en train de se faire.
01:13:25 Maintenant, pour rendre une filière
01:13:27 police judiciaire beaucoup plus cohérente
01:13:29 et qui colle avec les bassins de délinquance,
01:13:31 mais comme la police seule
01:13:33 ne pourra rien faire maintenant,
01:13:35 c'est à louer également des moyens
01:13:37 au ministère de la Justice,
01:13:39 qu'on puisse s'aligner au niveau des autres pays européens
01:13:41 pour avoir une réponse claire, ferme
01:13:43 et rapide en fonction des délits.
01:13:45 Qu'il n'y ait pas des temps d'attente pour juger
01:13:47 ces personnes-là. Et ensuite,
01:13:49 c'est un partenariat avec tous les acteurs
01:13:51 sociaux, et
01:13:53 quand ça passe par l'éducation et autres,
01:13:55 seule la police et la justice ne résoudront pas
01:13:57 des problèmes de société.
01:13:59 - Mais est-ce qu'on a peur aujourd'hui d'aller en prison ?
01:14:01 J'ai l'impression d'avoir une jeunesse qui finalement n'a pas
01:14:03 peur d'aller en prison et qui a plus
01:14:05 envie de dire "moi j'ai fait de la prison".
01:14:07 - C'est presque un fait d'arme.
01:14:09 - Oui, c'est un fait d'arme.
01:14:11 - J'ai assisté à un tribunal correctionnel où il y avait des peines de prison
01:14:13 prononcées pour des
01:14:15 trafiquants de drogue.
01:14:17 Quand ça tombe et qu'il y a manges à la dépôt,
01:14:19 ils ne sont quand même pas sourires.
01:14:21 - Non. - Oui, allez-y.
01:14:23 - Mais c'est de la culture de "même pas peur, même pas mal"
01:14:25 - Oui, oui, voilà.
01:14:27 - Une question, Christophe Miette. Est-ce que
01:14:29 quelque part, il n'y a pas aussi un déni de réalité
01:14:31 de nos dirigeants ? Je pense en particulier
01:14:33 au garde des Sceaux qui disait encore il y a quelques temps
01:14:35 que l'insécurité, c'était
01:14:37 un sentiment... - C'était au début.
01:14:39 - Oui, c'était au début.
01:14:41 - Il n'est pas tellement revenu depuis.
01:14:43 Rappelez-vous, oui, c'est des jeunes
01:14:45 brisés par la vie, on va mettre une pièce dans le dapit-foot.
01:14:47 Est-ce que quelque part, il n'y a pas un déni
01:14:49 de réalité et que quand on ne veut pas
01:14:51 avoir un problème, on est sûr de ne pas le solutionner ?
01:14:53 - Non,
01:14:55 je n'irai pas jusqu'à là. C'est vrai que
01:14:57 le sentiment d'insécurité peut varier
01:14:59 en fonction des personnes. Le constat
01:15:01 est qu'à l'heure actuelle, la délinquance
01:15:03 augmente en France.
01:15:05 Maintenant, il faut trouver les bonnes solutions
01:15:07 et peut-être avoir les moyens adaptés
01:15:09 et l'ambition
01:15:11 de réaliser, de mettre un frein
01:15:13 à tous ces problèmes de délinquance.
01:15:15 - Christophe Nett,
01:15:17 est-ce que vous faites partie
01:15:19 de ceux qui ont peur que finalement
01:15:21 les citoyens finissent par faire
01:15:23 justice eux-mêmes, comme ça a été le cas
01:15:25 dans certains villages ou dans
01:15:27 certaines communes, de se dire "on va gérer
01:15:29 le problème nous-mêmes en interne".
01:15:31 - C'est une des craintes.
01:15:33 C'est vrai que ces derniers temps,
01:15:35 on a vu des personnes se faire justice
01:15:37 eux-mêmes, notamment un père de famille.
01:15:39 - On dit "milices privées",
01:15:41 c'est pareil,
01:15:43 on rentre dans le même cas.
01:15:45 - Des milices privées ou des sociétés privées
01:15:47 pour assurer la sécurité.
01:15:49 C'est vrai que maintenant, il est urgent d'agir.
01:15:51 C'est pour ça que je vous disais que la police
01:15:53 se réforme et que des moyens
01:15:55 doivent être mis en œuvre. Nous, au niveau
01:15:57 de la police judiciaire, une grosse
01:15:59 réforme est en cours pour répondre
01:16:01 beaucoup plus précisément à la délinquance
01:16:03 du quotidien, mais également
01:16:05 sur les crimes organisés
01:16:07 et autres, pour apporter une réponse
01:16:09 au plus près et au plus rapide de
01:16:11 nos concitoyens. Se faire justice soi-même
01:16:13 n'a jamais rien apporté de bon.
01:16:15 - En tout cas, on verra si certaines
01:16:17 décisions vont être
01:16:19 prises, et on espère.
01:16:21 Merci beaucoup Christophe Pignet d'avoir été avec nous,
01:16:23 secrétaire national du syndicat des cadres
01:16:25 de la sécurité. Un sujet
01:16:27 qui revient régulièrement, régulièrement, et
01:16:29 on a l'impression que les choses n'avancent pas.
01:16:31 En tout cas, vous restez avec nous, on reste ensemble
01:16:33 avec Philippe Bilger, avec Madi Seidi,
01:16:35 et puis avec Olivier D'Artigolle,
01:16:37 jusqu'à 19h, et on est
01:16:39 ravis de vous retrouver. Merci de votre fidélité.
01:16:41 C'est avec
01:16:43 Philippe Bilger aussi, avec
01:16:45 Madi Seidi, avec
01:16:47 Olivier D'Artigolle, c'est les vrais voix, jusqu'à
01:16:49 20h, jusqu'à 19h, avec nos éditorialistes
01:16:51 du jour. Vous savez que vous pouvez commenter l'actu,
01:16:53 et ce que va faire Christophe, qui est
01:16:55 avec nous au 0826-300-300,
01:16:57 et qui nous appelle d'Or et Loire. Bonsoir Christophe.
01:16:59 - Bonsoir. - Oui, bonsoir.
01:17:01 - Bonsoir.
01:17:03 - Vous voulez revenir sur quel sujet, Christophe ?
01:17:05 - Sur le sujet
01:17:07 de l'insécurité qui augmente.
01:17:09 - Oui, on vous écoute.
01:17:11 - Voilà, donc en fait, moi je me faisais
01:17:13 juste une réflexion par rapport à l'extinction
01:17:15 des éclairages publics.
01:17:17 Parce que, fatalement,
01:17:19 je pense que l'extinction
01:17:21 ne fera qu'augmenter la délinquance.
01:17:23 Puisque, en fait, lorsque
01:17:25 vous êtes dans le noir, et que vous
01:17:27 pouvez voir si des
01:17:29 habitations sont éclairées ou pas,
01:17:31 je pense que
01:17:33 tout ce qui est extinction
01:17:35 aujourd'hui de l'éclairage public,
01:17:37 augmentera l'insécurité
01:17:39 et la délinquance. - Alors, il faudra
01:17:41 choisir un moment donné entre l'insécurité,
01:17:43 la pollution lumineuse,
01:17:45 entre l'écologie... - Et la consommation électrique.
01:17:47 - Le point de vue très
01:17:49 pertinent de Christophe me permet
01:17:51 d'évoquer une initiative,
01:17:53 Cécile Philippe, qui a été prise
01:17:55 par un village
01:17:57 qui permet à ses
01:17:59 habitants d'avoir une appli,
01:18:01 ils peuvent, à leur initiative,
01:18:03 allumer l'endroit où ils sont
01:18:05 pendant 3 minutes.
01:18:07 Autrement dit, ils peuvent garer
01:18:09 leur véhicule en voyant.
01:18:11 Alors, est-ce que ça les préserve
01:18:13 éventuellement de toute agression ?
01:18:15 Non, mais disons, l'idée n'est pas
01:18:17 absurde. - Après, il y a l'intelligence
01:18:19 artificielle de pouvoir... Ça s'allume quand
01:18:21 vous arrivez, hein. - Oui, ça c'est faisable.
01:18:23 Et alors, je vais donner une statistique. J'ai travaillé pendant 13 ans
01:18:25 dans l'éclairage public, quand j'allais visiter
01:18:27 des mairies, notamment, on nous disait clairement
01:18:29 qu'une rue mal éclairée,
01:18:31 la délinquance pouvait augmenter de 15%
01:18:33 par an, notamment sur les cambriolages
01:18:35 et les vols à la roulotte, ou de voitures,
01:18:37 par rapport à une rue bien éclairée. - Christophe, on vous écoute.
01:18:39 - Oui, alors je voulais juste
01:18:41 rajouter, effectivement, par rapport à la pollution lumineuse,
01:18:43 nous, dans notre commune,
01:18:45 on a installé des luminaires
01:18:47 qui ne sont pas des luminaires LED,
01:18:49 qui sont des luminaires BOP,
01:18:51 et ces éclairages-là,
01:18:53 en fait, ne font pas de pollution
01:18:55 lumineuse. Ils ont une couleur bien particulière,
01:18:57 qui est jaune, et
01:18:59 donc il existe des solutions pour éclairer,
01:19:01 mais sans pollution
01:19:03 lumineuse. - C'est quoi le nom de votre commune,
01:19:05 Christophe ? - C'est Bu
01:19:07 dans l'Eure-et-Loire, 28 410.
01:19:09 On est juste à côté de Doudan,
01:19:11 je sais pas si vous voyez. - Très bien, très bien, très bien.
01:19:13 À la limite du 78 ? - Voilà, et bien, oui.
01:19:15 Voilà, c'est ça. Et donc, on est,
01:19:17 on s'est équipés il y a 5 ans
01:19:19 de cette technologie-là, que personne
01:19:21 ne connaissait, et
01:19:23 depuis, ben,
01:19:25 on n'a vraiment aucune
01:19:27 pollution lumineuse. Vous voyez Oudan,
01:19:29 qui est super éclairée, vous voyez Drut, qui est super éclairée,
01:19:31 et notre commune,
01:19:33 tant que vous rentrez pas dans la commune,
01:19:35 vous vous rendez pas compte que la commune est éclairée.
01:19:37 - Pour rester sur notre sujet,
01:19:39 cher Christophe, est-ce que vous, vous avez
01:19:41 senti, à un moment donné, une
01:19:43 insécurité, ou votre
01:19:45 commune changée, ou vous êtes plutôt
01:19:47 en retrait et privilégié ?
01:19:49 - Alors nous, pour l'instant,
01:19:51 on est une commune de 2000 personnes,
01:19:53 on, justement,
01:19:55 on éclaire
01:19:57 nos rues, donc on n'a pas
01:19:59 ce souci-là. Lorsque
01:20:01 je passe dans les communes alentours,
01:20:03 qui, elles, éteignent,
01:20:05 eh ben, ne serait-ce que,
01:20:07 pour ce qui est de la sécurité routière,
01:20:09 je roule en riem-phare, parce que
01:20:11 il arrive, même si on respecte les
01:20:13 limitations,
01:20:15 ne serait-ce que, d'un point de vue
01:20:17 sécurité routière,
01:20:19 on est déjà embêté dans les communes qui
01:20:21 éteignent. Ensuite,
01:20:23 nous, on est assez
01:20:25 préservé pour l'instant. On n'a pas de problème
01:20:27 de... - Après,
01:20:29 Philippe, Olivier
01:20:31 m'a dit, c'est un problème aussi
01:20:33 pour les communes, il y a des communes qui n'ont ni
01:20:35 les moyens de mettre des LED, ni les moyens
01:20:37 d'intelligence artificielle, ni les moyens, et
01:20:39 l'injonction de déteindre les lampes à der,
01:20:41 crée effectivement un sentiment
01:20:43 d'insécurité, parfois, aussi.
01:20:45 - Oui, il peut y avoir des solidarités
01:20:47 sur les plans de ce qu'on appelle les EPCI,
01:20:49 c'est-à-dire les intercôts,
01:20:51 les agglos, mais
01:20:53 ce qui est très intéressant dans le témoignage
01:20:55 là, c'est, beaucoup de solutions,
01:20:57 pour reprendre mon propos
01:20:59 de tout à l'heure, viennent aussi du local.
01:21:01 - Bien sûr. - Des moyens d'expérience de terrain,
01:21:03 vraiment, beaucoup. - Et en tout cas,
01:21:05 ce qu'il y a de formidable,
01:21:07 il me semble que les maires,
01:21:09 ils sont contraints à des économies,
01:21:11 vous avez raison, c'est facile de le dire,
01:21:13 mais il y en a beaucoup
01:21:15 qui conservent qu'ils doivent
01:21:17 pallier ces inconvénients
01:21:19 nécessaires par autre chose.
01:21:21 C'est ce qui me plaît. - Christophe, il nous reste
01:21:23 20 secondes, vous êtes de Leray-Loire, vous avez un petit accent
01:21:25 du Midi, vous êtes de quel coin ?
01:21:27 - Je suis né à Nîmes.
01:21:29 - Ah oui !
01:21:31 - Mais non, mais il est de Leray-Loire,
01:21:33 moi qui suis née à Chartres, on se comprend bien.
01:21:35 Merci beaucoup Christophe, en tout cas de nous avoir appelé
01:21:37 au 026-360. - Merci à vous.
01:21:39 - Merci beaucoup Philippe Bigère, merci beaucoup
01:21:41 Madi Saïd, merci beaucoup. - Merci.
01:21:43 - Olivier Dartigolle, on a été
01:21:45 ravis de vous avoir
01:21:47 ce soir. Dans quelques instants, vous restez
01:21:49 avec nous. On va parler
01:21:51 de ces fédérations,
01:21:53 dans lesquelles il y a
01:21:55 quand même pas mal de problèmes.
01:21:57 Le sport en général, bien
01:21:59 entaché par des
01:22:01 sujets, des scandales.
01:22:03 On en parle dans quelques instants avec nos invités.
01:22:05 Bienvenue, on sera ensemble avec Philippe David