Ecoles, transports publics, centrales électriques, raffineries... De nombreux secteurs s'annoncent perturbés ou bloqués ce mardi, à l'occasion d'une nouvelle journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites. Les syndicats espèrent une mobilisation aussi forte que le 19 janvier.
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00:00 Le discours du gouvernement se durcit et ne change pas de cap.
00:02 Il y a cette détermination en face.
00:04 Mais cher Anthony Lébos, je suis un peu plus âgé que vous
00:07 et je me souviens de Juppé qui disait "je suis droit dans mes bottes,
00:10 je retirerai pas" et finalement il n'a pas pu gagner.
00:13 De M.Vilpin sur le CPE qui ne bougerait pas et qui l'a retiré.
00:16 Ce que je veux dire c'est que le peuple militant qui manifeste,
00:21 c'est que plus la posture est dure parfois, plus en vérité,
00:24 celui qui tient une posture dure est fébrile.
00:27 Le gouvernement est fébrile.
00:28 La majorité que je vois, du moins les Renaissance,
00:32 le groupe macroniste que je vois à l'Assemblée est fébrile.
00:34 C'est-à-dire que beaucoup d'entre eux ne sont pas sûrs
00:36 d'être physiquement présents pour défendre ce texte.
00:38 À droite, les amis de M.Ciotti ne soutiennent pas en bloc cette réforme.
00:43 Bref, ce que je veux dire c'est qu'un peuple immobilisé,
00:48 une autour d'Emmanuel Macron fragilisée,
00:51 et c'est le moment où il y a les mots prétendument durs qui sont là.
00:54 Mme Bord dit "je bougerai pas", "non négociable",
00:56 elle retire Elisabeth puisque c'est non négociable.
00:58 M.Darmanin qui dit "vous voulez bordéliser le pays"
01:01 comme si le simple fait, les braves gens qui sont là,
01:03 qui perdent une journée de salaire, qui veulent défendre 2 ans de moins
01:07 pour leur retraite étaient des gens qu'il voulait bordéliser.
01:09 C'est des braves gens.
01:10 Tout l'éprit n'est que l'expression d'une fébrilité comme je l'ai dit.