Son compte fiscal a bondi de 11,46%: le manque flagrant de personnel aggrave les choses à Mirabel
  • l’année dernière
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Les données compilées par l'équipe l'Office d'enquête à plusieurs centaines de municipalités démontrent que plusieurs villes et villages du Québec n'hésitent pas à imposer une augmentation l'inflation plus élevée. Le journal rencontrait les citoyens et les maires de ces villes qui expriment leur point de vue. Un mécanicien de locomotif Mirabel, qui a vu son compte fiscal sauter supérieur à 11,46%, trouve la pilule dure à avaler, mais comprend que la ville doit gagner de nouveaux revenus dans ses boîtes. "Il est sûr que cela fera mal, mais tout augmente, il est donc normal que les taxes augmentent, d'autant plus qu'à Mirabel, ils étaient vraiment bas", partage Luc Cloutier, père de deux enfants. "Tout coûte plus cher. La main-d'œuvre aussi. L'infrastructure commence à sortir un peu pour Mirabel. C'est une ville en plein essor, il est donc normal que les taxes augmentent", a-t-il ajouté. Selon lui, il est dommage que les villes y soient retournées, mais ils n'ont pas le choix étant donné l'explosion du coût de la vie. À une vingtaine kilomètres de Montréal, dans les Laurentes, Mirabel compte 61 108 citoyens, dont 87% ses activités économiques tournent autour du secteur agricole. Cependant, dans ce coin du pays, le manque de main-d'œuvre est flagrant, selon Luc Cloutier. "Il y a un manque de main-d'œuvre partout. Ils n'ont pas le choix d'augmenter les salaires. Les sociétés doivent aller chercher de l'argent d'une manière", a déclaré le travailleur ferroviaire. Créée en 1971 la fusion de 14 municipalités, Mirabel fait partie la liste des 20 villes en importance au Québec. Le maire de l'accord Pour son maire, Patrick Charbonneau, le chiffre l'augmentation de 11,46% peut "effrayer", mais il peut être expliqué plusieurs manières. "Avec le taux d'imposition que nous avons, un 11,46% peut facilement être comparé à 5% dans une autre ville", a-t-il déclaré dans une interview avec le journal. Avec un taux de 36,6 cents des 100 $ d'évaluation, Mirabel a un taux très bas, a-t-il dit, rappelant que pendant neuf ans, il y avait eu une augmentation des augmentations. Amphithéâtre, congestion, déneigement, nouvel embauche, organisations communautaires ... Mirabel prétend avoir voulu maintenir la qualité des services. "Pour aider le monde agricole, nous sommes à 29 cents à 100 $", conclut-il.
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