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00:00 La France au carrefour de l'histoire, la route Pallédor passe par un défi immense pour les Bleus.
00:05 Face au peuple suédois dans le volcan en ébullition de la Teletro Arena,
00:09 les Français vont devoir livrer un combat épique, même avec des soldats sur le flanc.
00:12 L'armée tricolore avance fièrement et avec détermination.
00:15 La Suède de son côté, privée de son maître à jouer, de son âme,
00:18 Jim Gottfriedsson veut vivre à la maison le reste d'une vie.
00:21 Battu lors des deux derniers rendez-vous sur la route d'une finale,
00:24 les champions olympiques ont soif de revanche.
00:26 Un peu plus près des étoiles dans la nuit de Stockholm.
00:30 Défense 0-6 sans surprise, bien évidemment,
00:33 avec beaucoup de positions de joueurs qui se connaissent parfaitement.
00:36 La première c'est Dicamem face à Karlsberg,
00:38 les deux joueurs évoluent ensemble à Barcelone.
00:41 Attention à ce joueur qui est extrêmement doué.
00:49 Et le premier arrêt de Vincent Gerrard.
00:52 Avec Clair, et ce ballon gratté !
00:56 Par Milan, il a très bonne sortie, il a monté.
00:58 La remise, la remise, la remise.
00:59 Il y va, c'est le premier but inscrit,
01:02 après deux minutes de vent, par l'équipe de France et par Neydim Rémi.
01:06 Grâce à une interception de Dylan Ney,
01:08 qui va jouer évidemment avec ses distances.
01:11 Il est très doué, Dylan, dans ce genre de situation.
01:13 Ney a regrindé vers l'extérieur.
01:18 Pas entre les jambes.
01:19 L'égalisation.
01:20 Allez, encore, encore si c'est possible.
01:25 Là, peut-être, à la limite, c'est pas...
01:28 Oh, ça, ça, ça, attention, Dylan vient prendre l'information.
01:32 Regardez, juste Dicamem va chasser.
01:37 C'est bien, c'est bien, il repousse les arrières.
01:39 Oh, super !
01:42 La patouche de Jonathan Kasbogard.
01:45 Il est passé sur le doigt.
01:49 C'est bien Vincent !
01:50 Oh, elle fait du bien celle-là.
01:51 Elle fait du bien dans un duel direct avec Ligergren.
01:55 Jusqu'au bout, jusqu'au bout.
01:57 Nedim Rémi, il la passe dans le dos.
01:59 Oh, elle est belle, elle est magnifique.
02:00 Oh, super !
02:01 Quelle prise à l'horizontale de Ludovic Fabregas.
02:05 Et derrière, Vincent Gérard, attentif.
02:10 La lecture et la fermeture de premier poteau.
02:12 Voilà, Vincent, on a beaucoup parlé de Vincent Gérard.
02:16 On lui répond, on lui répond aussitôt.
02:17 On ne reste pas à l'IKA.
02:18 Ambitieux là-dessus.
02:19 Ah, il a fait la différence.
02:23 Oui !
02:23 Avec le poteau, avec un tout petit peu de réussite, on le prend.
02:26 Parce que Félix Klaas, tard à revenir.
02:29 La solution, Zidane !
02:31 Et le +3 de Saint-Claude Houdouc.
02:35 6-3 pour les Bleus.
02:36 Je suis sûr de devoir également, le public,
02:39 essayer de faire ressentir un peu plus sa présence.
02:41 Parce que les Français sont...
02:43 Qu'est-ce qu'il est fort !
02:45 Qu'est-ce qu'il est fort sur l'impact avec ce tir croisé !
02:47 Brandy, avec cette sortie sur ce travail préparatoire de Luka Karabacic,
02:53 qui est allé se positionner entre 1 et 2.
02:55 Allez, parfait !
02:57 Parfait, Loé !
02:58 Et l'on y prendit la puissance de feu !
02:59 Il va du côté de Sandol, pour mieux.
03:02 Ça, c'est évidemment une solution.
03:04 On va voir ce qu'il doit faire.
03:05 Bien joué.
03:06 C'est bien joué.
03:07 On reste bien réalisés les Français.
03:09 Et pourquoi pas, sur le jeu rapide,
03:10 on n'a pas réussi à se mettre en situation
03:12 depuis le début de la compétition.
03:13 Oui, bien joué, bien joué !
03:14 Oui !
03:15 Voilà avec le défi physique derrière !
03:18 Ticadère, pour tout emporter sur son passage !
03:22 Le plus gros écart depuis le début de cette demi-finale !
03:24 Oui !
03:25 Allez au plus simple, ne pas vouloir sauter de passe
03:28 quand on est déséquilibré.
03:30 Le plus simple, c'est ça !
03:31 Le plus simple, c'est ça !
03:32 Ça, c'est super, ça !
03:34 Oh, magnifique !
03:40 Magnifique !
03:42 Ticadère !
03:43 De nouveau,
03:48 on va évoluer en super avec les numériques.
03:50 C'est bien, et...
03:52 Un Ludo par Valgas absolument énorme ce soir !
03:55 Attention, AFCAR !
04:02 En fait, tout le problème face à ces joueurs,
04:04 c'est lorsqu'ils se mettent en mouvement.
04:05 Pour l'instant, on a été bon dans les distances.
04:08 Attention, elle passe oubliée.
04:14 À la mi-temps !
04:15 Voilà !
04:16 La bronca suédoise !
04:19 Avec le changement de position,
04:21 Nedim Remili !
04:22 Nedim Remili !
04:23 Il passe !
04:25 Il marche !
04:26 L'ombre à tout faire !
04:27 Dans ces instants, peut-être décisif
04:30 parce que les Bleus
04:31 retrouvent 5 buts d'avance !
04:32 Parfait ! Parfait !
04:42 Voilà, regardez là,
04:43 quand il fait simple,
04:44 quand il arrive à fixer la défense.
04:48 Ne pas prendre ce but pour...
04:50 venir valoriser cette séquence défensive.
04:53 Aïe, aïe, aïe, aïe !
04:54 Quel travail de Bergendal !
04:57 Il n'y a plus que 2 buts d'avance !
04:59 Il faut reprendre de la lucidité en attaque.
05:03 Ça va bien fonctionner,
05:04 c'est difficile pour Nedim Remili
05:06 qui préfère sortir de l'action.
05:07 Il a sans doute raison
05:08 pour ne pas être exclu pour 2 minutes.
05:10 Bergendal avait la meilleure position.
05:12 Il y a des coups à jouer !
05:14 Oh là là, c'est bien !
05:15 Allez, allez, allez !
05:16 Il en a très peu eu des ballons !
05:18 Mais il exploite à nouveau
05:19 2ème but personnel !
05:21 Ils ne parviennent pas à faire quoi que ce soit.
05:26 Attention Ludovic,
05:27 la sortie hasardeuse,
05:28 il ne peut pas lâcher !
05:29 Il ne peut pas lâcher !
05:30 C'est Mathieu Grémy qui est sorti de la course,
05:32 le Yuan Shouk me semble-t-il.
05:33 Allez, allez, Nicolas,
05:44 parfait, c'est un but par contre d'Amae.
05:45 Les pivots, mon Dieu,
05:47 les pivots français.
05:49 Incroyable, étourdissant !
05:52 En termes de réussite,
05:54 on vous l'a dit,
05:55 un seul échec
05:56 pour Ludovic Fabregas,
05:57 un seul échec pour Nicolas Tournat.
05:59 Ce soir,
06:01 à la Télé 4 Arena,
06:02 pour poursuivre le combat,
06:04 pour continuer
06:05 à improver les pivots !
06:08 Oh, Ludovic Fabregas !
06:11 La montagne catalane
06:13 est immense ce soir !
06:15 Et derrière,
06:16 la fermeture de Vassangea !
06:19 Allez les garçons !
06:20 Elle est pour vous cette demi-finale !
06:22 2 minutes 30,
06:25 allez les demi-fois,
06:26 il faut sortir, parfait !
06:27 Allez, allez !
06:28 Quentin, Quentin, Quentin !
06:29 Ouiiiiiiii !
06:30 Stop, stop !
06:31 C'est terminé,
06:32 Mesdames, Messieurs !
06:34 La France va se qualifier pour la finale !
06:37 Et mettre un terme
06:39 à cette idée noire
06:41 que les Suédois
06:43 ont réussi à mettre dans la tête des Bleus
06:45 depuis quelques années.
06:47 Après avoir dominé
06:49 la planète, l'univers, l'Olympe,
06:52 l'équipe de France va retrouver
06:54 le goût d'une soirée folle en finale
06:57 pour retrouver le Danemark.
06:59 Dernier décalage !
07:02 Parfait, il a le cœur !
07:03 Oh, le coup à l'envers !
07:05 Le couvercle est refermé
07:07 sur les espoirs suédois
07:08 depuis maintenant bien longtemps !
07:10 Wouuuh !
07:11 Victoire 31-26 !
07:12 Et parce que vous avez été
07:14 tout simplement meilleurs !
07:16 Ouais, c'est sûr, c'est...
07:18 Je vais te demander une personne,
07:20 c'est un kiff quand t'es chez toi,
07:22 mais quand ça tourne pas
07:23 comme tu le sens,
07:24 on se disait que ça pourrait
07:26 rajouter un surcroît de pression
07:28 avec la blessure de Gottfriedsson
07:30 forcément qui a dû aussi
07:31 un peu marquer les esprits.
07:32 Ça faisait deux fois de suite
07:34 que les Espagnols...
07:35 Les Espagnols...
07:36 Fatigués !
07:37 Que les Suédois nous battaient en demi
07:39 la première fois,
07:40 ils nous avaient lattés,
07:41 la deuxième fois,
07:42 on perd un but
07:43 alors qu'on a eu l'occasion
07:44 d'égaliser la dernière seconde,
07:45 ben voilà, on a réussi à remonter...
07:47 à remonter la tête,
07:48 à se dire que chaque match
07:49 a son histoire.
07:50 Et c'est un vrai plaisir
07:52 parce qu'on a pris le match
07:53 par le bon bout
07:54 et on a su gérer
07:56 le petit temps faible
07:57 de la deuxième mi-temps
07:58 où ils reviennent à...
07:59 à trois ou deux,
08:00 je sais plus exactement,
08:01 à deux,
08:02 parce que c'est là
08:03 où ils auraient pu
08:04 renflancher une générique positive
08:05 et voilà, on repart sur...
08:06 avec une belle victoire
08:07 qui souffre d'aucune contestation
08:09 et c'est une vraie satisfaction
08:11 et une vraie fierté ce soir.
08:12 - Vous allez disputer à nouveau
08:14 une finale de championnat du monde,
08:15 ce sera face au Danemark.
08:16 Avant de se plonger, évidemment,
08:18 dans cette rencontre,
08:19 il y a la satisfaction
08:20 du travail accompli,
08:21 il y a cette généreusité,
08:22 ce travail collectif également,
08:24 même dans les temps faibles,
08:25 vous n'avez jamais perdu pied,
08:26 vous avez toujours été
08:27 à la hauteur de ce rendez-vous
08:28 parce que, justement,
08:29 et tactiquement et physiquement,
08:31 vous avez trouvé à chaque fois les clés.
08:33 - Ouais, c'est sûr,
08:34 après ça commence à être long,
08:35 on voit les mecs qui se font mal,
08:36 tout le monde est très fatigué,
08:38 je ne sais pas si vous avez comparé ça
08:40 à une machine à laver,
08:41 on est en fin de cycle,
08:42 on est en mode essorage
08:44 et donc forcément,
08:45 ça peut vite être difficile,
08:48 mais on a su trouver les ressources
08:50 et on a su faire des rotations.
08:52 Je vois Romain qui n'a quasiment pas joué
08:54 depuis le début du tournoi,
08:55 qui a apporté sa pierre à l'édifice
08:57 et voilà, une compétition à 9 matchs,
09:00 c'est très dur à gérer
09:02 et on a su, encore une fois,
09:04 tactiquement, effectivement,
09:05 même s'il y avait les inconnus,
09:07 puisque sans Godfrey,
09:08 l'équipe ne joue pas pareil,
09:10 on a su en profiter
09:11 et les mettre en échec
09:12 et les faire douter
09:13 pour les pousser dans une zone
09:16 qu'ils n'avaient pas l'habitude,
09:18 les enlever de leur zone de confort.
09:19 - Vous êtes un homme heureux.
09:21 - Ouais, les deux dernières fois
09:22 que je suis venu,
09:23 après les demi-finals contre l'Assied,
09:24 j'étais moins fier, moins content,
09:27 et là, je suis content ce soir,
09:28 mais la compétition ne s'arrête pas là
09:30 et voilà, quitte à jouer jusqu'au bout,
09:33 autant gagner.