Bois-des-Filion ne veut pas être "coupé en deux"
- l’année dernière
#incidentboisdesfilion #beaudommage #boisfilion #incidentboisdesfilion
https://gotopnews.com/post/1560075
Le maire de Bois-des-Filion souhaite minimiser au maximum les inconvénients du prolongement de l'autoroute 19 sur son territoire. Après avoir longtemps réclamé le prolongement de l'autoroute 19, Bois-des-Filion craint maintenant d'être « coupé en deux » par les nouvelles infrastructures. Le maire appelle à un dialogue "plus ouvert" avec Québec pour éviter le pire. « La hauteur de ce viaduc créera une coupure qui ne permettra plus les vues d'est en ouest. Cela créerait un écran visuel très important qu'on veut éviter à tout prix », a déclaré le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette, en entrevue avec La Presse. Depuis plusieurs années, Bois-des-Filion réclame le parachèvement de l'autoroute 19, jugeant notamment qu'elle permettra aux citoyens de se déplacer plus rapidement. Mais à un an du début des travaux, son administration réclame trois mesures urgentes : premièrement, « abaisser » la hauteur du viaduc projeté sur le boulevard Adolphe-Chapleau, afin de préserver les vues et de mieux intégrer la structure au Urbain. PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE Le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette Ensuite, « maintenir l'accès au secteur la Place du Parc » en réaménageant l'intersection l'avenue l'Érablière, que le Ministère prévoit actuellement fermer complètement. « Si on va de l'avant, on va perdre une bretelle d'accès, donc les gens devront tous converger au même endroit à la sortie de l'autoroute. Cela va créer un trafic de transit important », a déclaré le maire. Troisième mesure : reculer le mur antibruit afin préserver la qualité de vie des résidents la 39e Avenue, qui se retrouveraient sinon « avec un mur en plein devant chez eux ». « Nous demandons de rapprocher le mur antibruit de l'autoroute pour gagner en visibilité. Il y aurait alors une impression un peu moins massive devant les propriétés », poursuit l'élu. «Oui, c'est une autoroute, il y a forcément inconvénients, mais on veut les minimiser au maximum», insiste M. Blanchette, dont l'administration dit avoir déposé études circulation et études de bruit au ministère Transports « pour démontrer le bien-fondé ses demandes ». Un "traumatisme" enraciné Le maire Blanchette rappelle également que Bois-des-Filion avait déjà été "coupé en deux" il y a 50 ans, en avril 1973, "pour révéler un tracé de l'autoroute qui finalement n'est jamais venu". Depuis, le seul lien d'est en ouest est le boulevard Adolphe-Chapleau, où est prévu la construction du pont surélevé. « Nous vivons toujours avec ce traumatisme. Plusieurs propriétés ont disparu dans les années 1970. Personne ne veut revivre ça », souffle le maire dans une interview. Ces derniers mois, il dit avoir eu "plusieurs entretiens" avec le ministère des Transports, sans toutefois obtenir de garanties. Oui,
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Le maire de Bois-des-Filion souhaite minimiser au maximum les inconvénients du prolongement de l'autoroute 19 sur son territoire. Après avoir longtemps réclamé le prolongement de l'autoroute 19, Bois-des-Filion craint maintenant d'être « coupé en deux » par les nouvelles infrastructures. Le maire appelle à un dialogue "plus ouvert" avec Québec pour éviter le pire. « La hauteur de ce viaduc créera une coupure qui ne permettra plus les vues d'est en ouest. Cela créerait un écran visuel très important qu'on veut éviter à tout prix », a déclaré le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette, en entrevue avec La Presse. Depuis plusieurs années, Bois-des-Filion réclame le parachèvement de l'autoroute 19, jugeant notamment qu'elle permettra aux citoyens de se déplacer plus rapidement. Mais à un an du début des travaux, son administration réclame trois mesures urgentes : premièrement, « abaisser » la hauteur du viaduc projeté sur le boulevard Adolphe-Chapleau, afin de préserver les vues et de mieux intégrer la structure au Urbain. PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE Le maire de Bois-des-Filion, Gilles Blanchette Ensuite, « maintenir l'accès au secteur la Place du Parc » en réaménageant l'intersection l'avenue l'Érablière, que le Ministère prévoit actuellement fermer complètement. « Si on va de l'avant, on va perdre une bretelle d'accès, donc les gens devront tous converger au même endroit à la sortie de l'autoroute. Cela va créer un trafic de transit important », a déclaré le maire. Troisième mesure : reculer le mur antibruit afin préserver la qualité de vie des résidents la 39e Avenue, qui se retrouveraient sinon « avec un mur en plein devant chez eux ». « Nous demandons de rapprocher le mur antibruit de l'autoroute pour gagner en visibilité. Il y aurait alors une impression un peu moins massive devant les propriétés », poursuit l'élu. «Oui, c'est une autoroute, il y a forcément inconvénients, mais on veut les minimiser au maximum», insiste M. Blanchette, dont l'administration dit avoir déposé études circulation et études de bruit au ministère Transports « pour démontrer le bien-fondé ses demandes ». Un "traumatisme" enraciné Le maire Blanchette rappelle également que Bois-des-Filion avait déjà été "coupé en deux" il y a 50 ans, en avril 1973, "pour révéler un tracé de l'autoroute qui finalement n'est jamais venu". Depuis, le seul lien d'est en ouest est le boulevard Adolphe-Chapleau, où est prévu la construction du pont surélevé. « Nous vivons toujours avec ce traumatisme. Plusieurs propriétés ont disparu dans les années 1970. Personne ne veut revivre ça », souffle le maire dans une interview. Ces derniers mois, il dit avoir eu "plusieurs entretiens" avec le ministère des Transports, sans toutefois obtenir de garanties. Oui,