Qu'est-ce qui manque aux fumeurs pour arrêter de fumer?

  • l’année dernière
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Bien que de nombreux fumeurs tentent d'arrêter, le taux d'échec reste énorme. Une nouvelle étude apporte un nouvel éclairage sur ce phénomène. Bonne nouvelle en matière de lutte contre le tabagisme : le nombre de fumeurs a baissé. Ils représentent désormais 24 de la population, contre 27 % en 2021 et 29 en 2020, lorsque les confinements avaient vu ces pourcentages s'envoler. C'est moins bon que minimum de 20%, atteint en 2017, mais ça progresse, comme révèle nouveau rapport de la Fondation contre cancer. Mais ce que montre aussi ce document, c'est que 62% des fumeurs aimeraient arrêter, sans forcément y parvenir. Seuls 21% déclarent avoir l'intention d'arrêter dans les six mois, tandis que 41% admettent leur tendance à procrastiner. Il faut en moyenne 17 ans pour qu'un fumeur arrête de fumer. Que leur manque-t-il pour sauter le pas rapidement ? Tentatives infructueuses et systèmes de soutien sous-utilisés Premier constat : l'enquête montre que la motivation à arrêter de fumer est bien réelle et plus que de vains mots. 42% des fumeurs ont déjà essayé de le faire au cours des deux dernières années. 8% ont même essayé quatre fois ou plus de le faire. Mais finalement, 54 % recommencent à fumer au bout de trois mois maximum. Seuls 18% parviennent à durer plus d'un an. D'où vient cet échec ? Une première piste de réflexion serait le fait que 70% des personnes ayant franchi cette étape ont décidé de le faire seules et sans aucune aide. Seuls 11% utilisent des cigarettes électroniques nicotinées, et 11% utilisent également des substituts nicotiniques . Cette privation de ce type d'appareil est frappante et serait probablement liée au fait qu'ils sont soit méconnus, soit mal vus. Le rapport montre par exemple que deux Belges sur trois ne connaissent pas les sachets de nicotine, et que leur usage reste très limité avec quasiment pas d'usagers quotidiens. 65% des fumeurs pensent aussi que les cigarettes électroniques sont tout aussi nocives voire plus que les classiques, "quand ce n'est pas le cas", précise la Fondation contre le cancer. "Il vaut mieux vapoter que continuer à fumer. Il vaut cependant mieux renoncer aussi à la cigarette électronique, car on ne connaît pas ses effets à long terme". Si la fondation est contre les vaporisateurs et les sachets de nicotine, c'est surtout lorsque ces produits sont vendus à des non-fumeurs, ce qui provoque une nouvelle addiction. Mais pour les fumeurs, cela peut être une première étape pour arrêter de fumer. "La e-cigarette ne doit donc être utilisée que dans le cadre d'un sevrage tabagique et de manière temporaire", précise-t-elle. Quand un avis médical permet un déclic D'autres leviers pourraient également aider les fumeurs à arrêter de fumer, mais sont sous-utilisés. Ils ne sont par exemple que 59% à connaître un tabacologue. Ils pourraient aussi pas

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