Australian Open: La vie des réfugiés enfermés dans le même hôtel que Djokovic a vraiment changé?

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Pendant cinq jours en janvier 2022, le centre de détention pour migrants du Park Hotel de Melbourne était pratiquement devenu le centre du monde. Avant le début du précédent Open d'Australie, Novak Djokovic, alors numéro 1 mondial, y était en effet bloqué en raison du flou entourant sa situation vaccinale. Sur place, des centaines de supporters serbes sont venus soutenir leur icône nationale jour et nuit, jusqu'à son expulsion du pays, où ils ont côtoyé des manifestants lancés dans un tout autre combat. Depuis de longs mois, ils tentaient d'obtenir la libération des 32 réfugiés à l'étage au-dessus du célèbre joueur de tennis, dans ce lieu qu'ils avaient rebaptisé "Park Hotell" et "Human Zoo". « Les différents hôtels où les réfugiés ont été placés par les autorités australiennes à partir 2019 étaient de véritables prisons, sans la moindre visite possible, pointe David Glanz, porte-parole l'association Refugee Action Collective, qui présente depuis un an une pétition sur le sujet. Ils y ont été traités comme des animaux par le gouvernement. Il faut comprendre que certains ces demandeurs d'asile étaient auparavant enfermés depuis six ans sur l'île Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée [dans le nord l'Australie], où ils souffraient graves troubles physiques et mentaux. . » A l'intérieur du "Park Hotel" où Novak Djokovic est bloqué Melbourne pic.twitter.com/loL22O9ced — Le HuffPost 7 janvier 2022 L'accès à ce contenu a été bloqué respecter votre choix consentement en cliquant sur "J'ACCEPTE" , vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus nos partenaires J'ACCEPTE Et mieux rémunérer 20 Minutes, n'hésitez pas accepter tous les cookies, même une journée seulement, via notre rubrique "J'accepte aujourd'hui" dans la bannière ci-dessous. "Une nouvelle torture psychologique" Dans le cadre du durcissement de sa politique d'immigration en juillet 2013, l'Australie a systématiquement renvoyé vers cette petite île du Pacifique, et vers celle de Nauru, des migrants qui tentaient d'arriver par bateau, tout en leur annonçant qu'ils ne pourraient jamais s'installer dans le pays qu'ils convoitaient. Un an après ce coup de projecteur inattendu sur leur sort "grâce" à l'affaire Djokovic, que sont devenus ces réfugiés principalement originaires d'Iran, d'Irak, de Somalie, du Soudan et du Pakistan ? "Cela fait plusieurs mois qu'il n'y a plus eu un seul demandeur d'asile détenu au Park Hotel", explique l'activiste australien David Glanz. À mon avis, la principale raison est politique : gouvernement de coalition, avec un premier ministre libéral, a anticipé sa défaite aux élections fédérales du 21 mai 2022 et il n'a pas voulu laisser le parti travailliste s'offrir beau rôle de libérer ces réfugiés une fois élus. Mais il n'y a jamais eu d'explication publique sur les diff

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