L'entreprise de «police prédictive» de voyage devient suspecte sur Facebook
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Vide de données La société Voyager Labs affirme être en mesure d'obtenir plus d'informations sur les internautes que ses concurrents et en a fait l'un ses arguments de vente auprès des forces l'ordre. Le réseau social de Mark Zuckerberg cherche à interdire à Voyager Labs d'utiliser Facebook et Instagram pour y collecter des informations. Cette entreprise avait déjà été épinglée en 2021 pour avoir collaboré avec la police de Los Angeles pour tester des pratiques controversées de "predictive policing". En savoir plus Meta, la maison mère du réseau social Facebook, ne veut plus entendre parler de Voyager Labs. Jeudi 12 janvier, elle a engagé une procédure judiciaire pour interdire à cette société d'analyse de réseaux sociaux d'utiliser Facebook ou Instagram. Le crime de cette société d'origine israélienne ? Avoir "indûment collecté des données de Facebook, Instagram et d'autres plateformes", assure Meta dans un communiqué annonçant l'action en justice. De faux comptes pour de vrais ventouses de données Voyager Labs, décrite comme une société "data mining et de surveillance" par Facebook, est accusée d'avoir obtenu les informations en créant faux comptes afin d'accéder à des groupes et pages Facebook privés. Comportement qui violerait les règles d'utilisation du réseau social de Mark Zuckerberg. Les informations ainsi glanées sont ensuite passées par les algorithmes internes de Voyager Labs pour obtenir "une meilleure compréhension des interactions et des relations entre les individus", selon le site officiel de cette société. Une formulation léchée du cœur de métier de cette structure : être une Madame Irma 2.0 du comportement humain. C'est pour cet aspect prédictif que Voyager Labs a été pointé pour la première fois en 2021. Le quotidien britannique The Guardian en avait fait l'incarnation d'un nouvel "écosystème tech business" vendant du rêve boosté par l'intelligence artificielle aux autorités policières en quête d'outils pour mieux prévenir ou prévoir la criminalité. Dans cette affaire, la police Los Angeles avait testé pendant plusieurs mois en 2019 le système de "police prédictive" Voyager Labs. Par suite, les forces l'ordre californiennes avaient négocié pendant plus d'un an la signature d'un contrat à long terme qui a finalement échoué en raison de coupes budgétaires liées à pandémie Covid-19. « Voyager Labs appartient à cette famille d'entreprises dont certaines sont devenues très grandes et bien connues - comme Palantir ou PredPol - qui prétendent utiliser la puissance des algorithmes pour faciliter le travail de la police en analysant des données publiques disponibles sur Internet. », résume Griff Ferris, spécialiste l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine la justice pénale pour l'ONG britannique Fair Trials. Chasser des "terroristes" ou cont
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