Alcool et "bonne santé", une association paradoxale dénoncée dans la campagne de santé publique de l
- l’année dernière
#Alcool #bonnesanté
https://gotopnews.com/post/1327257
Chaque année, 41 000 décès1 sont attribuables à l'alcool. Sa consommation, même à faible dose, augmente le risque de cancer, d'accidents vasculaires cérébraux hémorragiques et de troubles du rythme cardiaque, ce qui en fait un problème majeur de santé publique. C'est pourquoi Santé Publique France lance, en partenariat avec le Ministère de la Santé et de la Prévention, la campagne "La bonne santé n'a rien à voir avec l'alcool" qui invite à s'interroger sur le lien entre alcool et bonne santé, à changer leur regard sur leur consommation d'alcool et, si besoin, se faire aider via le système d'aide et d'écoute Alcool Info Service. Une consommation d'alcool très répandue en France La France est l'un des pays les plus consommateurs d'alcool parmi les pays d'Europe occidentale2. Plusieurs études menées par Santé publique France auprès du grand public montrent que l'alcool est fortement associé au plaisir, à la convivialité entre famille et amis et à la fête3. Sa consommation se justifie par ses vertus perçues en termes de socialisation, pour le plaisir du goût, et pour ses effets psychoactifs immédiats . De plus, l'alcool accompagne très souvent les événements marquants de la vie sociale : naissances, mariages, emménagements, départs à la retraite, succès professionnels ou sportifs... Boire ou offrir de l'alcool est souvent perçu comme une règle de savoir-vivre4. Selon les données du Baromètre de la santé publique France, en 2017, 87 % des personnes âgées de 18 à 75 ans déclarent avoir consommé de l'alcool au cours des douze derniers mois et 40 % au moins une fois par semaine5. En 2020, parmi les 18-75 ans, 24 % déclarent une consommation dépassant les repères de consommation à moindre risque en 20206, soit maximum 2 verres par jour et non tous les jours. Cependant, les consommateurs d'alcool mettent à distance les risques pour la santé, notamment pour une consommation occasionnelle ou régulière à faible dose. Selon l'enquête EROPP 20187, seuls 11% des 18-75 ans pensent qu'une consommation occasionnelle peut être dangereuse pour leur santé . Quand la bonne santé n'a rien à voir avec l'alcool Du 9 au 31 janvier 2023, Santé Publique France diffuse la nouvelle campagne « La bonne santé n'a rien à voir avec l'alcool ». Ses objectifs sont de détériorer la consommation d'alcool en interrogeant le caractère absurde de se souhaiter "bonne santé" ou "santé" en trinquant avec des verres d'alcool, de prévenir et réduire les risques qui y sont associés et de proposer des outils d'aide via l'Alcool Info service système d'assistance à distance. Multimédia, la campagne consiste en un film de 30 secondes, diffusé à la télévision et dans les cinémas, également disponible en versions condensées de 10 et 20 secondes pour les réseaux sociaux et le VOL. Un spot radio, basé sur le principe du film, complète le dispositif. Le
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Chaque année, 41 000 décès1 sont attribuables à l'alcool. Sa consommation, même à faible dose, augmente le risque de cancer, d'accidents vasculaires cérébraux hémorragiques et de troubles du rythme cardiaque, ce qui en fait un problème majeur de santé publique. C'est pourquoi Santé Publique France lance, en partenariat avec le Ministère de la Santé et de la Prévention, la campagne "La bonne santé n'a rien à voir avec l'alcool" qui invite à s'interroger sur le lien entre alcool et bonne santé, à changer leur regard sur leur consommation d'alcool et, si besoin, se faire aider via le système d'aide et d'écoute Alcool Info Service. Une consommation d'alcool très répandue en France La France est l'un des pays les plus consommateurs d'alcool parmi les pays d'Europe occidentale2. Plusieurs études menées par Santé publique France auprès du grand public montrent que l'alcool est fortement associé au plaisir, à la convivialité entre famille et amis et à la fête3. Sa consommation se justifie par ses vertus perçues en termes de socialisation, pour le plaisir du goût, et pour ses effets psychoactifs immédiats . De plus, l'alcool accompagne très souvent les événements marquants de la vie sociale : naissances, mariages, emménagements, départs à la retraite, succès professionnels ou sportifs... Boire ou offrir de l'alcool est souvent perçu comme une règle de savoir-vivre4. Selon les données du Baromètre de la santé publique France, en 2017, 87 % des personnes âgées de 18 à 75 ans déclarent avoir consommé de l'alcool au cours des douze derniers mois et 40 % au moins une fois par semaine5. En 2020, parmi les 18-75 ans, 24 % déclarent une consommation dépassant les repères de consommation à moindre risque en 20206, soit maximum 2 verres par jour et non tous les jours. Cependant, les consommateurs d'alcool mettent à distance les risques pour la santé, notamment pour une consommation occasionnelle ou régulière à faible dose. Selon l'enquête EROPP 20187, seuls 11% des 18-75 ans pensent qu'une consommation occasionnelle peut être dangereuse pour leur santé . Quand la bonne santé n'a rien à voir avec l'alcool Du 9 au 31 janvier 2023, Santé Publique France diffuse la nouvelle campagne « La bonne santé n'a rien à voir avec l'alcool ». Ses objectifs sont de détériorer la consommation d'alcool en interrogeant le caractère absurde de se souhaiter "bonne santé" ou "santé" en trinquant avec des verres d'alcool, de prévenir et réduire les risques qui y sont associés et de proposer des outils d'aide via l'Alcool Info service système d'assistance à distance. Multimédia, la campagne consiste en un film de 30 secondes, diffusé à la télévision et dans les cinémas, également disponible en versions condensées de 10 et 20 secondes pour les réseaux sociaux et le VOL. Un spot radio, basé sur le principe du film, complète le dispositif. Le