En Chine, la mort de plusieurs personnalités renforce les soupçons sur le bilan réel de CoVVI-19
- l’année dernière
#Chine #Covid-19 #International #actualitéinternationale
https://gotopnews.com/post/1324840
Alors que l'épidémie s'embrase, la sincérité du gouvernement est une nouvelle fois remise en cause. C'est sur les réseaux sociaux que les doutes se sont d'abord répandus. Ces dernières semaines, la Chine a perdu diverses célébrités et les raisons avancées pour expliquer leur mort sont encore très floues. La mort de Chu Lanlan en décembre dernier a fini par semer le trouble chez certains internautes. La virtuose est décédée à l'âge de 40 ans dans des circonstances inexpliquées par son entourage. Sa disparition a provoqué un vent de panique chez certains Chinois qui ont immédiatement fait le lien entre cet événement et le déclenchement épidémique en Chine. Si la famille a confirmé le décès en confiant sa peine, elle n'a pas évoqué les circonstances de ce décès prématuré. La mort de cette figure de l'opéra de Pékin fait suite à d'autres disparitions : l'ancien footballeur Wang Ruoji est mort quelques jours plus tôt à seulement 37 ans ; le réalisateur Wang Jingguang est décédé alors qu'il n'avait que la cinquantaine. Le célèbre acteur de série Gong Jintang, 84 ans, a également disparu, cette fois le jour de l'an. Là encore, les internautes ont rapidement fait le lien avec la vague de mortalité qui touche les plus âgés, beaucoup plus fragiles face au Covid 19. "S'il vous plaît, s'il vous plaît, traitez mieux les personnes âgées", a réagi Hu Yanfen, l'un de ses anciens collègues sur le réseau social Weibo, rapporte la . Et la liste ne s'arrête pas là. La Chine déplore ainsi la disparition du scénariste Ni Zhen, du professeur d'université Hu Fuming et du célèbre patron et scientifique Tang Weiguo, rapporte France Inter. Signe de surmortalité Les internautes ont-ils raison de s'inquiéter ? Ces décès s'inscrivent dans un contexte de poussée épidémique depuis la fin de la politique du "zéro covid". Et les Chinois, surtout dans les grandes villes, s'en rendent compte. Covid-19 en Chine : les images d'hôpitaux débordés reflètent-elles vraiment la réalité ? Ils saisissent l'ampleur de la situation au fur et à mesure que la maladie se rapproche d'eux : "c'est la proximité qui inquiète, quand c'est le cousin d'un tel ou le voisin d'un autre qui est malade et qui meurt", abonde Antoine Bondaz, chercheur à l'Institut Fondation pour la recherche stratégique Et les hospitalisations augmentent, comme en témoigne la saturation des hôpitaux, dont les images circulent largement sur les réseaux sociaux. "Outre la surpopulation que l'on constate dans les hôpitaux et les crématoriums, il y a aussi des signes de surmortalité qui sont des indices de cette épidémie", poursuit-il. Le chercheur cite entre autres le cas de la Chinese Academy of Engineering. La presse hongkongaise, reprise par divers médias britanniques, rapporte la mort de 20 membres de l'Académie en moins d'un mois , contr
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Alors que l'épidémie s'embrase, la sincérité du gouvernement est une nouvelle fois remise en cause. C'est sur les réseaux sociaux que les doutes se sont d'abord répandus. Ces dernières semaines, la Chine a perdu diverses célébrités et les raisons avancées pour expliquer leur mort sont encore très floues. La mort de Chu Lanlan en décembre dernier a fini par semer le trouble chez certains internautes. La virtuose est décédée à l'âge de 40 ans dans des circonstances inexpliquées par son entourage. Sa disparition a provoqué un vent de panique chez certains Chinois qui ont immédiatement fait le lien entre cet événement et le déclenchement épidémique en Chine. Si la famille a confirmé le décès en confiant sa peine, elle n'a pas évoqué les circonstances de ce décès prématuré. La mort de cette figure de l'opéra de Pékin fait suite à d'autres disparitions : l'ancien footballeur Wang Ruoji est mort quelques jours plus tôt à seulement 37 ans ; le réalisateur Wang Jingguang est décédé alors qu'il n'avait que la cinquantaine. Le célèbre acteur de série Gong Jintang, 84 ans, a également disparu, cette fois le jour de l'an. Là encore, les internautes ont rapidement fait le lien avec la vague de mortalité qui touche les plus âgés, beaucoup plus fragiles face au Covid 19. "S'il vous plaît, s'il vous plaît, traitez mieux les personnes âgées", a réagi Hu Yanfen, l'un de ses anciens collègues sur le réseau social Weibo, rapporte la . Et la liste ne s'arrête pas là. La Chine déplore ainsi la disparition du scénariste Ni Zhen, du professeur d'université Hu Fuming et du célèbre patron et scientifique Tang Weiguo, rapporte France Inter. Signe de surmortalité Les internautes ont-ils raison de s'inquiéter ? Ces décès s'inscrivent dans un contexte de poussée épidémique depuis la fin de la politique du "zéro covid". Et les Chinois, surtout dans les grandes villes, s'en rendent compte. Covid-19 en Chine : les images d'hôpitaux débordés reflètent-elles vraiment la réalité ? Ils saisissent l'ampleur de la situation au fur et à mesure que la maladie se rapproche d'eux : "c'est la proximité qui inquiète, quand c'est le cousin d'un tel ou le voisin d'un autre qui est malade et qui meurt", abonde Antoine Bondaz, chercheur à l'Institut Fondation pour la recherche stratégique Et les hospitalisations augmentent, comme en témoigne la saturation des hôpitaux, dont les images circulent largement sur les réseaux sociaux. "Outre la surpopulation que l'on constate dans les hôpitaux et les crématoriums, il y a aussi des signes de surmortalité qui sont des indices de cette épidémie", poursuit-il. Le chercheur cite entre autres le cas de la Chinese Academy of Engineering. La presse hongkongaise, reprise par divers médias britanniques, rapporte la mort de 20 membres de l'Académie en moins d'un mois , contr