Insultes, bousculades, altercations ... ces résidents ile -de -france à la fin des nerfs qui voient

  • l’année dernière
#Insultes #bousculades #altercations
https://gotopnews.com/post/1313349
Depuis quelques mois, les dysfonctionnements sont légion dans les transports en commun de la région parisienne. Bus, métros et RER plus rares, temps d'attente interminables, véhicules pleins à craquer... La désorganisation est telle qu'elle génère d'importantes tensions entre usagers, qui finissent par perdre patience. Certains racontent à BFMTV.com leur calvaire. "'Aïe ! ", "Arrête de pousser ! ", "Tu me marches dessus !"... Chaque matin, aller travailler est loin d'être un long fleuve tranquille pour Kristina Martin, qui n'a d'autre choix que de voyager 45 minutes en transports en commun. Depuis la rentrée, cette femme chargée du recrutement dans le 16e arrondissement de Paris a commencé ses journées au milieu des cris, des bousculades et de la confusion entre voyageurs. "J'ai de la chance de trouver une place en général car j'habite dans une gare au départ du RER", raconte à BFMTV.com la Francilienne de 35 ans, qui dit assister à des "scènes surréalistes" sur son parcours. "Souvent, c'est un raz de marée, le chaos : une vraie marée humaine se précipite pour tenter de monter dans le wagon, crie, se bouscule..." "Un bel exemple ce matin dans le RER A où il est quasiment impossible de respirer et encore moins de se déplacer !!! ", écrivait-elle mi-décembre, agacée, dans une publication Linkedin. "Les gens criaient pour monter dans le train, c'était presque impossible de sortir, l'enfer absolu !!" Passagers "sur les nerfs" et "embarqués" Depuis octobre, les transports en commun d'Île-de-France sont confrontés à de nombreux dysfonctionnements dus à des difficultés de recrutement et à des problèmes de maintenance des équipements de la RATP. Ainsi, les bus et le métro ne circulent pas à fréquence normale, ce qui entraîne des temps d'attente parfois très longs et des véhicules bondés. Une situation qui provoque des tensions quotidiennes sur le réseau RATP, comme l'explique Arthur* à BFMTV.com. Ces derniers mois, ce cadre qui travaille au terminus d'une ligne du métro parisien a vu monter l'exaspération des chauffeurs de ligne. "Complètement démotivés" par la situation, ils n'en peuvent plus, tout comme les passagers qui sont constamment à cran. "On est de plus en plus confrontés à l'agressivité des gens qui perdent patience, et on a beaucoup plus de bagarres à cause du manque de place", raconte cet agent de la RATP, dont le travail s'est compliqué à cause "du manque d'effectifs" et " le nombre toujours croissant de passagers ». "On voit l'ampleur du problème par le nombre de maladies des voyageurs qui a augmenté. Les gens sont entassés au maximum aux heures de pointe. Cela convient aussi aux pickpockets qui agissent plus facilement en présence de personnes". Une situation "insoutenable" qui rend Yasmine Barr "sur les nerfs" et "aigrie" chaque matin. "Ça sape toute ma bonne humeur. Lundi, j'étais toute pimpante