"Qatargate": derrière des soupçons de corruption, des questions sur les votes des députés

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Dans l'hémicycle du Parlement européen, à Strasbourg, 22 novembre 2022. Philipp von Ditfurth / DPA / Photononstop Dans quelle mesure le Qatar a-t-il réussi à peser sur la démocratie européenne? C'est la question qui se pose des révélations qui se sont suivis depuis le 9 décembre sur le programme de corruption des députés européens mis en place au profit de l'émirat. Dans un texte adopté après le scandale, le Parlement européen craignait que les décisions qu'il ait récemment adoptées concernant le Qatar "n'ait probablement pas été modifiée par des faits de corruption et par des influences indus". À ce stade, seuls cinq noms de MEP suspects ont divulgué dans la presse: le grec Eva Kaili, les Belges Marc Tarabella et Marie Arena et les Italiens Alessandra Moretti et Andrea Cozzolino.). Cependant, ils sont loin d'être les seuls à avoir pris des postes de conciliation concernant le Qatar ces derniers mois, comme nous pouvons le voir en analysant les résultats des votes au Parlement européen. Corruption ou réflexe grégaire? Le 21 novembre, un débat a été organisé à Strasbourg sur la situation des droits de l'homme au Qatar, à la veille de l'ouverture de la Coupe du monde.Votez une résolution, c'est-à-dire un texte politique qui synthétise la position du Parlement européen sur le sujet. L'idée est approuvée grâce à une coalition de la gauche radicale, des verts et des centristes. Mais il est largement rejeté par le groupe de gauche, S & Does qui posent la suspicion de corruption sur les soixante-trois élus qui ont voté contre la proposition de Mme Aubry, ou qui s'est abstenu?Le Parlement européen, qui insiste plus facilement sur le réflexe grégaire de certains députés. La position des groupes sur la résolution sur la distribution du Qatar des votes par groupe sur la proposition de mise à l'ordre du Parlement européen le vote d'une résolution sur le Qatar, le 21 novembre 2022. Source: Source: Parlement européen "Nous avons reçu des instructions de groupe pour voter contre elle", explique Raphaël Glucksmann . Si les Français élus ont décidé de désobéir à cette discipline partisane, la plupart de ses collègues S&D ont suivi les instructions de vote, comme le socialiste français Eric Andrieu, quiExplique qu'il a respecté "la ligne définie au sein du groupe", même s'il le regrette "avec le recul". Un député italien influent Par qui cette "ligne" a-t-elle été définie? De nombreux indices ont conduit le député député Andrea Cozzolino, maintenant suspendu du groupe parce qu'il était soupçonné d'avoir été corrompu par le Qatar. Ce représentant élu de l'italien a eu une forte influence dans le groupe S&D, depuis qu'ilétait responsable des «résolutions d'urgence», ces textes d'actualité ont voté régulièrement par le Parlement pour prendre position sur les questions de politique étrangère ou de vi

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