La Coupe du monde vue d'Italie: la finale de la France-argentine ... et plus jamais ça!
  • l’année dernière
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Roberto Mancini peut respirer. Enfin. Pour le sélectionneur de l'Italie, cette fin de Coupe du monde au Qatar ressemble un peu à une libération. "Ces quatre semaines de compétition vont être longues, la non-qualification fait quand même mal J'attends juste que la Coupe du monde se termine, car une Coupe du monde sans l'Italie n'en est pas une", confiait-il juste avant le premier match en novembre dernier. Depuis, soixante-deux ont été disputées et tout s'est plutôt bien passé. Mais sans la Nazionale, encore une fois. Nicolò Barella a même expliqué qu'il regardait le moins de matchs possible. Raison donnée dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport : la pilule n'est pas passée. Il a préféré se concentrer sur le "retour du scudetto" avec son club, l'Inter Milan, plutôt que de se concentrer sur une compétition où lui et ses coéquipiers n'ont pas pu se qualifier. Inutile donc de frotter le couteau dans une plaie impossible à refermer. Pourtant, de l'autre côté des Alpes, le public était au rendez-vous tout au long de la compétition. "Nous en sommes très heureux", déclare Rai. L'Argentine et l'Angleterre, on l'a dépassé avec 10 284 000 téléspectateurs. Et pour France-Maroc, encore mieux avec 11,8 millions. On devrait faire encore plus pour la grande finale de dimanche. Mais dans l'ensemble, ces audiences sont déjà un énorme succès." Coupe du monde The Blue Poison IL Y A 4 HEURES Alors, comment les analysez-vous ? "La vérité, c'est qu'on ne peut pas vivre sans le football. Même quand c'est celui des autres...", résume le journaliste Fabrizio Biasin. Oui, l'Italie reste un pays de football et même si sa sélection ne participe pas à une grande compétition comme la Coupe du monde, lui demander de ne pas la regarder est impossible, surtout en plein hiver. La Gazzetta dello Sport, qui a soigneusement analysé les audiences du soir lors de France-Maroc, a indiqué qu'entre "20 heures et 22 heures, près d'une télévision sur deux était allumée pour le match" en Italie. « On a aussi cherché à suivre les joueurs de notre club, nous raconte Federico, tifoso la trentaine en provenance de l'Inter Milan. Si j'y repense, je dois avouer que je n'ai pas raté beaucoup de matchs, quand c'était compatible avec mon travail. Mes amis, pareil. On aime trop le foot pour ne pas allumer la télé quand elle est allumée, et gratuitement. C'est devenu trop rare de nos jours. Qu'aurait-on dû faire, ne pas regarder les matchs parce que la Nazionale n'a pas pu se qualifier en battant la Macédoine du Nord ? On s'est privé d'un plaisir, on ne voulait pas non plus se priver du second." Dans la presse, tant sportive que généraliste, les pages sur la Coupe du monde ne manquaient pas, se retrouvant généralement avant celles consacrées à la Serie A. Personne ne pouvait rater la Coupe du Monde, même s'il voulait le faire exprès. Chasser le naturel... Une Coupe du monde sans l'I
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