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La plus grande réunion annuelle de bandes dessinées a annoncé mercredi l'annulation d'une exposition dédiée au designer Bastien Vivès après la controverse et les "menaces" reçues par cet auteur accusée de promotion de la pornographie juvénile. «Des menaces physiques ont été rendues vis-à-vis des Vivès de Bastien. Il n'est donc pas possible que l'événement envisage que sa programmation puisse faire peser de tels risques sur un auteur et, potentiellement, dans quelques semaines, sur ses festivaliers,"a écrit la gestion du Festival international Angoulême BD dans un communiqué de presse. L'exposition "Aux yeux de Bastien Vivès" devait ouvrir fin janvier dans la ville de Charentaise à l'occasion de cet événement, la plus importante pour le monde de la bande dessinée. Bien que la controverse s'était mise en place ces derniers jours, avec le lancement d'une pétition en ligne contre l'exposition , le FIBD avait initialement estimé qu'il ne s'agissait pas d'un questionnement pour modifier sa programmation. Support pour Bastien Vivès Mais "les nouveaux faits ont radicalement changé la nature de cette situation et imposent maintenant au festival la nécessité d'annuler cette exposition", a écrit la direction. Elle a déploré que "l'intimidation apparaît contre les membres de l'équipe du festival". Elle a également soutenu Bastien Vivès, auteur de 38 ans qui a rencontré un travail varié, y compris des bandes dessinées pornographiques avec des personnages mineurs , des romans graphiques sophistiqués , des "Manga français" ou la reprise du caractère de Corto Maltese . "Le festival considère que le travail de Bastien Vivès, dans son ensemble, relève de la liberté d'expression et qu'il appartient à la loi de retrouver les frontières dans ce domaine et à la justice de leur faire respecter", a déclaré la vie. Une personnalité controversée La personnalité de Bastien Vivès est également controversée en raison de déclarations provocantes sur l'inceste ou des attaques virulentes contre un concepteur féministe, Emma. Mardi soir, le ministre de la Culture Rima Abdul Malak, interrogé par Le Parisien, avait estimé que "certaines remarques" faites par M. Vivès n'étaient "pas acceptables". "Je comprends l'excitation, car ce sont des sujets sérieux", a-t-elle ajouté,tout en impliquant d'être favorable à la tenue de l'exposition. L'auteur lui-même avait réagi à la controverse dans le Parisien lundi. "Non, je ne suis pas un pédophile et non, ce n'est pas mon fantasme. Si nous voulons lire honnêtement mes œuvres, nous le réalisons facilement", a-t-il déclaré. Il a affirmé avoir placé une main courante après les menaces reçues, et "en grande partie quoi déposer une plainte". L'auteur n'était pas accessible mercredi à midi. Relations sexuelles entre mineurs et adultes Les mineurs de scène de bandes dessinées les plus controversées d