Ciotti Président de la LR: Renaissance et Horizons sont déjà déçus déçus
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STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP POLITIQUE - Nouvel horizon ou renaissance ? Les partisans d'Emmanuel Macron n'ont pas attendu le résultat du Congrès des Républicains pour reprendre leur flirt à l'égard des élus de la rue de Vaugirard. Les messages circulaient déjà au soir du premier tour, une fois l'affiche de la finale connue. Éric Ciotti désormais vainqueur - le député des Alpes-Maritimes a recueilli 53 % des suffrages face à Bruno Retailleau dimanche 11 avril - les appels du pied se font plus fermes. Chez les macronistes, l'arrivée de l'élu sudiste à la tête du parti historique de la droite , avec Laurent Wauquiez dans ses bagages, et sa ligne très droite comme boussole, est vécue comme une sorte d'occasion d'accueillir, ou d'abandonner, leurs membres les plus centristes. Des fonctionnaires qui seraient rebutés par les orientations politiques du nouveau patron, très proches de celles de Marine Le Pen et de l'extrême droite. Oui, mais quelle crèmerie choisir ? Ce nouvel épisode, difficile à gérer pour Les Républicains, ne manque pas de révéler une petite bataille interne à la majorité : entre le parti d'Emmanuel Macron, Renaissance… Et celui d'Édouard Philippe, Horizons. Le plaidoyer de Séjourné Dans ce contexte, c'est le patron de la formation présidentielle qui a dégainé le premier. Il n'aura fallu que 90 minutes, à peine, après l'annonce de la victoire d'Eric Ciotti, à Stéphane Séjourné pour "lancer un appel à la droite républicaine" dans les colonnes du Parisien. L'eurodéputée freine le nouveau chef de file de LR, « un tremplin » pour Éric Zemmour et Marine Le Pen qui « vont enfin dissoudre la droite dans l'extrême droite » et dont la victoire représente « les funérailles de la droite républicaine au sein de LR ». Une accusation offensante, pour mieux demander aux élus de la rue de Vaugirard "d'être fidèles à leurs valeurs". Et donc, rompre les rangs. "Il y a une place pour la droite républicaine, pro-européenne, libérale dans cette coalition ", affirme-t-il, toujours dans cet entretien, avant de préciser quelque peu : "Je ne leur demande pas de se dissoudre dans la Renaissance , je ne leur demande pas d'intégrer une écurie présidentielle, mais au moins d'être fidèles à leurs valeurs. On n'est pas d'accord sur tout, mais on peut faire avancer le pays. » Quelques heures avant son entretien avec Le Parisien, le patron de Renaissance, proche parmi les proches du chef de l'Etat, appelait déjà "ceux qui n'ont pas été représentés à se structurer, nous rejoindre, nous organiser » sans nécessairement « nous fondre dans un parti ». Comme une forme de modestie, voire de prudence, pour le parti qui n'a cessé d'enregistrer des saisies de la droite, avec, encore récemment, le ralliement du président régional Renaud Muselier après les députés Robin Reda ou Constance Le Grip en mai dernier. La
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