Enquête sur la corruption au Parlement européen: quelles sont les soupçons d'influence en faveur du
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La vice-présidente grecque du Parlement européen Eva Kaili et trois autres personnes ont été inculpées dimanche de "corruption" à Bruxelles, dans le cadre de l'enquête sur d'importants paiements prétendument effectués par le Qatar pour influencer les décisions. Le Parlement européen sous le choc. La vice-présidente grecque de l'institution, Eva Kaili, et trois autres personnes ont été inculpées et placées en détention provisoire, dimanche 11 décembre, en Belgique, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de corruption en lien avec le Qatar, a confirmé une source judiciaire à France Télévisions, alors que les enquêteurs belges évoquaient samedi "un pays du Golfe" soupçonné "d'influencer les décisions économiques et politiques du Parlement européen". Deux autres personnes ont été interpellées vendredi soir, mais elles ont été relâchées, a annoncé dimanche le parquet fédéral belge. L'affaire a éclaté en pleine Coupe du monde de football, alors que le pays organisateur œuvrait pour défendre sa réputation, décriée en termes de respect des droits de l'homme, notamment ceux des travailleurs ou des personnes LGBT+, mais aussi en matière environnementale. Les suspects sont soupçonnés d'avoir reçu des versements d'argent "substantiels" en échange de positions publiques ou de votes en faveur du Qatar. "J'ai peur maintenant de comprendre..." L'eurodéputée sociale-démocrate Eva Kaili, ancienne animatrice de télévision de 44 ans, s'est rendue au Qatar début novembre, où elle s'est félicitée, en présence du ministre du travail qatari, des réformes de l'émirat dans ce secteur, comme en témoigne un tweet de Cristian Tudor, ambassadeur de l'UE au Qatar. Puis, dans l'hémicycle européen, le 22 novembre, elle a estimé que l'émirat était "un chef de file en matière de droit du travail" et a jugé que les Européens "n'avaient pas le droit moral de lui faire la leçon", provoquant un émoi dans l'assemblée. la galerie. Les eurodéputés se sont ainsi interrogés, samedi, sur l'attitude des parlementaires sociaux-démocrates lors du débat et du vote, le 24 novembre, d'une résolution condamnant les violations des droits de l'homme au Qatar. Pierre Karleskind s'est alors demandé pourquoi les socialistes avaient d'abord voté contre le principe même d'une résolution, avant d'empêcher, de concert avec la droite et l'extrême droite, l'adoption de plusieurs amendements, dont ceux condamnant l'attitude de la FIFA. vers l'oppression des droits LGBT+. « J'ai maintenant peur de comprendre… », a réagi ce député français sur Twitter samedi. J'ai peur maintenant de comprendre… QSQTTSNk6B — Pierre Karleskind 10 décembre 2022 "J'allais déjà alerter en novembre sur le lobbying agressif mené par le Qatar On comprend mieux pourquoi", soulignait de son côté sur franceinfo Manon Aubry . Depuis un an, son groupe parlementaire La Gauc
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