Des militants écologistes s'attaquent au cimentier Lafarge, causant d'importants dégâts : Plusieurs dizaines d'entre eux se sont rassemblés et ont pénétré illégalement dans l'usine de Bouc-Bel-Air, dans les Bouches-du-Rhône
  • l’année dernière
Des militants écologistes s'attaquent à une usine du cimentier Lafarge, causant d'importants dégâts. Plusieurs dizaines d'entre eux se sont rassemblés et ont pénétré illégalement dans l'usine Lafarge La Malle de Bouc-Bel-Air, dans les Bouches-du-Rhône, rapporte France Bleu. Vêtus de combinaisons blanches intégrales, les manifestants ont saccagé une partie de l'usine, rapporte le média local. Les dégâts sont en cours d'évaluation.

L'action a été menée en fin d'après-midi contre l'usine de La Malle à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône), a indiqué à l'AFP Loïc Leuliette, directeur de la communication de Lafarge France, confirmant une information initiale de La Provence. L'entreprise a porté plainte, a-t-il annoncé, dénonçant «une action d'une violence incroyable» qui a causé «d'importants dégâts» et laissé «les personnels très choqués», même s'il n'y a eu aucune confrontation physique.

Contactés par l'AFP, les militants écologistes auteurs de cette intrusion ont reconnu cette action contre «le cimentier-pollueur», sans la revendiquer au nom d'un groupe ou d'un mouvement précis.

Sur une vidéo de cette opération, postée sur plusieurs sites, on voit des dizaines de personnes vêtues de combinaisons blanches à capuche marcher sur un sentier. Sur d'autres plans, des militants vêtus des mêmes combinaisons s'en prennent à une caméra de surveillance à coups de marteau, à un tuyau à coups de hachette.

De même on aperçoit ce qui semble être des débuts d'incendies dans des camions ainsi qu'un graffiti «C'est qui les dindons de la Farge?», sur un mur. Un texte anonyme accompagnant cette vidéo revendique l'action contre le «cimentier-pollueur» en précisant que celle-ci a été menée par «200 personnes (qui) ont envahi et désarmé par surprise l'usine Lafarge de la Malle à Bouc-Bel-Air».

Le parquet d'Aix-en-Provence a précisé s'être saisi de ce dossier dès samedi soir et avoir ouvert une enquête en flagrance, confiée à la gendarmerie. Des sites du cimentier avaient déjà été la cible d'occupations ou de blocages par des militants dans le passé, notamment Extinction Rebellion en juin 2021.
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