Montagnes et eau vive

  • l’année dernière
L'une des dix chansons anciennes les plus connues de Chine, et la plus ancienne connue jouée au Guqin, elle tire sa source de l’histoire "Bo Ya rencontre un ami intime en jouant du Guqin".

Dans les années 1960, Wang Changyuan, un maître de guzheng de l'école du Zhejiang, a adapté la chanson guqin "Montagnes et eau vive" au guzheng.

En chinois, cette chanson est devenue une métaphore pour désigner un confident ou un ami intime, et pour une musique sublime. Le morceau dépeint les différentes formes et sons de l'eau qui coule, tel le sage qui trouve du plaisir dans le courant joyeux de l’eau tel le flot de ses pensées et réflexions.

La mélodie décrit également les hautes montagnes, changeantes et majestueuses, plongées dans les nuages, complétant l’expression originelle de Yong Ye – tel le sage évoqué ci-dessus, le vertueux trouve son plaisir dans la tranquillité des montagnes immuables..

La musique enchaîne les scènes l’une après l’autre, captivant l’auditeur en alternant naturellement rythme et immobilité, suscitant joie et sérénité chez lui. Le morceau s’arrête dans ce sentiment de plénitude, expérience inachevée à laquelle chacun doit alors apporter sa conclusion propre.

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