Iter : malgré le conflit en Ukraine et les embargos, la Russie a envoyé vers la France un des six aimants géants prévus pour mettre en œuvre le programme sur la fusion nucléaire.

  • il y a 2 ans
Cette pièce est indispensable pour la suite des recherches. Malgré les sanctions, Moscou, au ban de la communauté internationale, participe toujours à ce grand projet scientifique international visant à développer la source d'énergie du futur.

Les interdictions pour les bateaux russes de s'amarrer dans un port européen, en raison de la guerre en Ukraine, ont retardé son trajet. Pas question, pour autant, pour Moscou de ne pas "remplir ses obligations", a fait valoir le représentant spécial de Rosatom pour les projets internationaux, selon qui "les événements actuels n'ont guère affecté l'avancée du projet". "Tout le monde serait perdant" en cas de retrait ou d'exclusion de la Russie, a estimé Andreï Mednikov, en charge de la maîtrise d'œuvre...

Fruit d'une coopération scientifique entre 35 pays, l'idée du projet Iter est née à l'issue d'un sommet entre le président américain Ronald Reagan et le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev en 1985. Aux côtés de l'UE, du Royaume-Uni, de la Suisse, des États-Unis, de l'Inde, du Japon, de la Corée du Sud et de la Chine, la Russie participe actuellement à hauteur de 9,1% du coût de production de l'installation.