La menace nucléaire russe devient de plus en plus sérieuse. Si Vladimir Poutine a permis aux dirigeants internationaux de souffler en réintégrant mercredi l'accord sur les céréales ukrainiennes, permettant de reprendre la distribution, il a en revanche averti que la Russie se réservait le droit de « se retirer » de l'accord « en cas de violation des garanties par l'Ukraine ». Garanties écrites, que Kiev aurait fournies à Moscou, portant sur la démilitarisation du couloir maritime utilisé pour leur transport. Mais cette vague concession n'élimine pas le risque nucléaire, qui persiste.