La mise en place d'une "taxe streaming" divise l'industrie musicale
  • il y a 2 ans
La mise en place d'une "taxe streaming" divise l'industrie musicale.
6 députés Nupes ont proposé une loi visant à taxer les services de streaming à hauteur de 1,5%.
Pour le premier syndicat patronal du spectacle privé en France (PRODISS), cette taxe pourrait devenir un contributeur important pour le CNM.
Une contribution très faible, de l’ordre de 1,5 %, pourrait suffire à compléter le schéma de financement du CNM sans perturber les modèles économiques, PRODISS.
Bertrand Burgalat, patron du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), de son côté, craint que cette nouvelle taxe aboutisse à une augmentation des abonnements pour les consommateurs.
Ce nouveau prélèvement est indéfendable en période d’inflation et de menaces sur le pouvoir d’achat, Bertrand Burgalat, patron du SNEP.
Ses partisans assurent que ce n’est qu’une petite taxe, avec un taux faible de 1,5 %. C’est un procédé classique, Bertrand Burgalat, patron du SNEP.
Lorsqu’on veut faire avaler la pilule amère d’une nouvelle taxe, cela commence par un taux faible mais qui va monter par la suite, Bertrand Burgalat, patron du SNEP.
Alors que les inquiétudes se multiplient du côté de la direction des services de streaming, les artistes ont également fait part de leurs craintes.
Sur Twitter, plusieurs artistes, dont le rappeur Niska, ont tenu à s'opposer à cette nouvelle taxe.
Selon plusieurs experts de l'industrie musicale, le rap très dépendant du streaming serait l'un des plus gros contributeurs à cette taxe.
Pourtant il fait partie des genres musicaux les moins poussés par le CNM
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