Racisé.e.s : une histoire franco américaine
- il y a 2 ans
C'est l'histoire d'une perversion intellectuelle.
En prétendant combattre le racisme, les idéologues d'aujourd'hui pratiquent une autre forme de stigmatisation et de ségrégation. Comment, au nom de valeurs progressistes, s'est installée cette nouvelle intolérance dans nos sociétés ? Parce qu'elle l'a vécue, Rachel Khan l'a racontée dans son essai « Racée ». Ce film en est librement inspiré.
Noire, gambienne, d'origine musulmane et catholique par son père, Rachel est aussi blanche, juive et française par sa mère. Impossible de la cataloguer, et pourtant, à l'heure des injonctions identitaires et raciales, on lui impose de choisir son camp. Mais lequel ? La jeune femme n'en souhaite qu'un seul, celui, généreux et intense, de l'universalisme qui permet d'être soi, au-delà de son genre, de sa couleur de peau, de sa religion et de ses origines.
Comment la dérive que nous observons aujourd'hui a-t-elle pu s'opérer ?
Dans un aller-retour des deux côtés de l'Atlantique, notre film invoquera le passé, celui des États-Unis de la fin des années 60, marqués par l'esclavage et obsédés par la question de la race ainsi que celui de la France, hantée, elle, par son récit colonial. Deux histoires bien différentes mais qui ont engendré une culpabilité et une victimisation qui ont servi de terreau au « décolonialisme », à la « cancel culture » et autres marqueurs de l'idéologie « woke » importés des États-Unis. Ce courant de pensée imbibe désormais la société française et tente d'embrasser toutes les minorités dites discriminées dans un désir de revanche collective, gravant immuablement dans le marbre, via des injonctions et autres assignations identitaires, définies par la couleur de peau, qui est la victime et qui est l'oppresseur.
Grâce à la voix d'intellectuels et de témoins, illustrées par les archives et ponctuées par les mots de Rachel Khan, nous décrypterons ces munitions idéologiques qui, au lieu au lieu de refermer les plaies, ne font que les raviver.
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Noire, gambienne, d'origine musulmane et catholique par son père, Rachel est aussi blanche, juive et française par sa mère. Impossible de la cataloguer, et pourtant, à l'heure des injonctions identitaires et raciales, on lui impose de choisir son camp. Mais lequel ? La jeune femme n'en souhaite qu'un seul, celui, généreux et intense, de l'universalisme qui permet d'être soi, au-delà de son genre, de sa couleur de peau, de sa religion et de ses origines.
Comment la dérive que nous observons aujourd'hui a-t-elle pu s'opérer ?
Dans un aller-retour des deux côtés de l'Atlantique, notre film invoquera le passé, celui des États-Unis de la fin des années 60, marqués par l'esclavage et obsédés par la question de la race ainsi que celui de la France, hantée, elle, par son récit colonial. Deux histoires bien différentes mais qui ont engendré une culpabilité et une victimisation qui ont servi de terreau au « décolonialisme », à la « cancel culture » et autres marqueurs de l'idéologie « woke » importés des États-Unis. Ce courant de pensée imbibe désormais la société française et tente d'embrasser toutes les minorités dites discriminées dans un désir de revanche collective, gravant immuablement dans le marbre, via des injonctions et autres assignations identitaires, définies par la couleur de peau, qui est la victime et qui est l'oppresseur.
Grâce à la voix d'intellectuels et de témoins, illustrées par les archives et ponctuées par les mots de Rachel Khan, nous décrypterons ces munitions idéologiques qui, au lieu au lieu de refermer les plaies, ne font que les raviver.
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